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Ryline

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Posts posted by Ryline

  1. La mort, el-mout...

    La mort est inéluctable, on ne peut pas la refuser, on ne peut que s'y résigner et lentement l'accepter. Moi, je pense que la mort fait partie de la vie, qu'elle chemine avec nous et que tôt ou tard, elle gagnera. La seule chose que l'on puisse faire, c'est de vivre le plus sereinement possible, de profiter de cette vie que Dieu nous a donné. Dans ma vie professionnelle, j'ai accompagné des malades eb

    n fin de vie et je croyais être armé. Le jour ou j'ai perdu mon père, il m'a semblé que mon monde s'écroulait. Il m'a fallu 15 jours pour revenir, j'allais dire à la vie, reprendre mes esprits. Dans ma formation d'assistant social, outre les cours de psychologies enfants, adultes et personnes âgées, j'ai étudié la pyramide de Maslow. Il schématise la vie à l'aide d'une pyramide. A la base, il met les besoins élémentaires (alimentation, hygiène). Et au sommet, après plusieurs étages (besoin d'accomplissement, de reconnaissance) la résignation et l'acceptation. C'est, pour moi en tout cas, la meilleure explication pour vivre pleinement.

     

    Bonjour et merci pour ce partage,

     

    Un petit schéma de la fameuse pyramide de Maslow... si ça peut intéresser quelques curieux en quête d'une certaine philosophie de la vie, de la mort...

     

    image-EA41_49CC5BED.gif

     

    De rien :smartass:

  2. Bonjour Pmat,

     

    Quand on dit que l'enfant à des droits, par son statut de mineur, on entend que ses parents ont des devoirs envers lui. Devoirs qui devront, si nécessaire, trouver un soutien par l'état qui est garant du respect de ces droits de l'enfant. :crazy: (j'ai pas bcp dormi)

     

    Droits de l'enfant <=> devoirs des parents <=> appui de l'état <=> droits de l'enfant.

     

    J'ai mis des flèches dans les deux sens pour sous-entendre que l'état, positionné comme acteur de terrain (que ce soit au niveau de ses intitutions locales ou des initiatives territoriales ou associatives qu'il soutien financièrement) s'octroie un droit de sanction envers ses parents qui ne respecteraient pas leurs devoirs éducatifs.

     

    Un exemple, la Loi Debré 1959, l'obligation de scolarisation des enfants jusqu'à l'âge de 16 ans. Depuis plusieurs années, le thème de l'échec scolaire constitue une véritable priorité pour les chercheurs en sciences de l'éducation. L'état ne pouvant nier des résultats qui font peur et qui relèvent essentiellement de problèmes sociaux, économiques et culturels périphériques (qui dépassent l'institution scolaire - plus macroéconomiques disons), il a bien fallu qu'il fasse bonne figure pour montrer ses préoccupations de "bon père de famille" comme dirait un certain Sarkozy.

    Alors qu'est-ce qu'il a fait ? Bah, à défaut d'être suffisamment efficient pour assumer la question de l'échec scolaire dans son ensemble, il a pris soin de pointer des variables imputant directement la faute aux parents, se déchargeant ainsi d'une forme de responsabilités. Alors on nous a sorti "l'absentéisme" et la "déscolarisation" qui rejoignaient la fameuse loi Debré, caratère immuable et intitustionnel de l'obligation qui s'est tout bêtement traduit dans une logique de sanction.

    On n'a pas regardé pourquoi ces jeunes sortaient du système scolaire ni si les parents avaient suffisamment de moyens mis à leur disposition pour contraindre eux-mêmes leurs enfants... non, on a décidé de les sanctionner en les plaçant comme acteurs centraux du problème.

     

    En gros, techniquement, on a des acteurs de terrain, des bénévoles et des chercheurs qui remontent une réalité de l'environnement social et économique de certaines zones dites "sensibles" pour expliquer ce phénomène. Et on a l'état qui déconstruit tout ce travail en n'émettant plus d'hypothèses mais en affirmant que les parents ne jouent pas leur rôle éducatif. Le grand gourou a parlé, comment n'y avait-on pas pensé avant !! :confused:

  3. salut matienne ,j'espère que tu va bien !

    c'est l'expérience qui parles

    tache de prendre note ryline ;).

    tu me traite d'anarchiste ,mais t'es plus anarchiste que moi :p regarde ton parcours et celui revé de tes parents .:mdr:

     

    Aywa, c'est la fête au village par ici :cool:

     

    J'ai parlé de mes parents sur le post oulla je le pensais tellement fort que tout le monde m'a entendu ?!! :confused:

     

    Matienne, faut arrêter de se moquer maintenant :o Mais sinon pas de souci... j'ai rien contre les rugbymen :04:

  4. Parce que tu es l'âme vivante de ce forum mon cher Admino :D

    Tu m'as (nous as) manqué :D

    j'aime bien quand je fayotte

     

    :eek: Non mais j'hallucine !! Qu'est-ce qu'il faut pas lire...

     

    Bonjour Matienne :28:

     

    Bonjour Patron... Quel bonheur de te revoir enfin, je n'étais qu'une âme en peine en mal d'inspiration... :o

     

    Chah' Matienne ! :p

  5. Bonjour, j'habite en France où je suis né il y a 51 ans. Je suis assistant social, éducateur et président d'une association pour handicapés mentaux. Je pense que le net est un outil de communication très intéressant. Hormis ma famille restée en Algérie, je n'ai pas de contacts avec mon pays d'origine.

     

    Bonjour Ali,

     

    Soyez le bienvenu parmi nous ! C'est un honneur d'avoir un acteur de terrain pour notre parler de son expérience personnelle comme professionnelle. Je sais déjà que nous risquons de bien nous entendre ! :cool:

     

    Au plaisir donc... :40:

  6. alors c comme ça triste_15.gif

     

    :D Mais non, mais non, il ne faut pas le prendre comme ça, c'était un encouragement +, délivré par le Conseil de classe. :smartass:

    Mais attention, je sens que la pulsion n'est pas loin... et puis maintenant tu pollues :mdr:

    Meskine... je te taquine. Mais c'est vrai que c'est appréciable de te lire donc inutile de rendre flou par le style SMS, un contenu qui intéressera tout le monde :)

  7. Bonjour les Djeuns' :D

     

    Un bravo particulier à Docteurigrec(y) qui a pris un sacré charme en abandonnant ses SMS... nous avons désormais la preuve que tu écris aussi bien que tout le monde, nous serons donc encore plus sévère qu'avant :D T'es content, hein ?!

     

    Sinon pour revenir au sujet, personnellement j'ai pour habitude de donner une importance particulière aux études. Que le système ensuite n'entre pas dans une logique méritocratique et que ces diplômes ne servent qu'à décorer les murs du salon de vos parents, sachez que vous aurez aquis un niveau, un savoir, peut-être un savoir-faire en ingénierie, une méthodologie, une rigueur de travail, de recherche d'information... un tas de choses que vous pourrez ensuite transformer en compétences professionnelles.

     

    Après c'est comme les maths, je suis persuadée que vous utilisez rarement dans votre quotidien le théorème de Thalès ou de Pythagore... en tout cas moi jamais :D... pourtant j'irais pas dire que c'est complètement c.on !! Vous comprenez la nuance ?! :cool:

  8. salut

     

    j cherche une femme belle pluto trés belle

     

    j sui pas beau mais j'aime la beauté

     

    une femme riche pluto trés riche

     

    j sui pas réche mais j'aime étre

     

    une femme just une:confused::confused:

     

    Désolée, je suis déjà prise mais bonne chance quand même :p

  9. salam a tous.

    voila je suis francais convertie.je sort avec une algerienne depuit 10 mois

    sa famille de maccepte tjr pas.que sa mére lui a demandé de faire un choix a present soit partir ou sa famille.on na parlé tous les deux,elle a gardé sa famille et moi avek le probleme cest qu'on cache notre amour désormé.on ma dit que sa mère na pas de raison valable pour enpéché sa fille de se marier avec moi.

    on na fait telement que nous ne savons plus quoi faire.

    es que un imane pourré comuniqué avek sa famillle?

    est es que sa pourré arrangé des chosse??

     

    Bonjour, merci de faire attention aux doublons. Pour retrouver un message ouvert, merci d'aller les chercher à partir de votre fiche.

  10. La notion de hasard est ,entre autre, liée à l'incapacité des personnes à appréhender complètement certains phénomènes dans leur complexité naturelle et donc à les prévoir infailliblement. Cette impossibilité de prévoir et de contrôler constitue un péril potentiel.

     

    Sommes nous tous égaux face au hasard des choses

    Ya t'il une égalité devant le hasard ?

     

    Qu'on parle de hasard, de destin ou de chance on en revient à la même conclusion : la donne n'est pas la même pour tous. Le pire c'est que la vie nous montre que le destin ne repose sur aucune logique et échappe parfois à la justice qu'on en attend. [un enfant atteint d'un cancer des poumons alors qu'un papy partira de vieillesse la clope au bec, un escroc de premier ordre qui parviendra à déjouer toutes les ruses pour couler une retraire pépère sans être inquiété...]

    Nous sommes conscients de cette réalité, conscients de n'en contrôler la donne pourtant on accepte toujours aussi mal d'être, à notre tour, frappé d'un malheur en ressentant cette douleur comme une profonde injustice. Il n'est d'ailleurs pas rare d'entrendre dans les larmes des gens un "mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ?"

    Rien ! C'est le destin, le hasard de la vie.

     

    Le croyant lui a davantage de réponses à cette question. Il sera plus facilement fataliste et s'en remettra à Dieu car il ne repose pas tout son investissement personnel sur cette vie d'ici bas. La douleur du moment n'en sera pas moins intense car la blessure est humaine, physique autant que spirituelle mais il trouvera des réponses rationnelles pour ne pas pêter les plombs et se mettre en péril.

     

    Le hasard malheureux ne doit pas être vécu comme un acharnement personnel. La chance ne doit pas complexer et culpabiliser la personne qui en jouit. Le destin doit donc être pris dans sa matrice insaissisable et nous devons renoncer à nous sentir responsable de son illogisme. Croyant ou non, nous ne le maitrisons pas et ne le maitriserons jamais.

  11. .

     

    Bonjour RYLINE

     

    L’être humain ne peut définir le bonheur du fait qu’il s’agit d’une notion plutôt philosophique évolutive et non statique. Il est tout à fait relatif et connecté à la société avec laquelle on vit. Son existence y est complément associée. C'est un sentiment positif mais court , même associé à la société,Il n'en demeure point de le voir comme un « comportement », ni même un choix que l'homme devra faire.

     

    Le bonheur lié à des références communes revient à mon sens à l’imaginaire humain à faire adapter ses désirs à ces moyens.

     

    La société qui « diffuse » du bonheur ou du bien être en mobilisant des concepts tels que l’utilité, définie comme la satisfaction que les personnes tireraient de l’usage des biens mis à leur disposition d’une part, s’inscrit d’autre part, dans une logique de compétition ,de performance, de sélection et d’élitisme pour que l'être connaisse réellement le bonheur. A la lumière de ce qui précède, je pense que la visée de cette société est plutôt économique que sociale. La crise d'aujourd'hui hui ne l'illustre pas mieux?

     

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    Madame c’est un réel plaisir de vous lire car à chaque fois vous soulevez des questions pertinentes et sensées tout en dépolluant la rubrique en question. "Faut-il cesser d'être vertueux parce qu'il y a des .......pollueurs?"

    .

     

    Bonjour Faridas,

     

    Tout à fait d'accord !

    Vous avez résumé en une phrase ce que j'ai fait sur une page (mes profs m'ont toujours dit que j'étais très forte pour brasser de l'air :D)

     

    L'homme, face au bonheur, adopte une sorte de "réflexe de survie" en le rendant accessible à sa condition humaine et matérielle. Finalement il se complait dans le jeu du système, il ne cherche pas la "vérité" d'ailleurs, juste ressentir cette sensation de bien-être. Aussi, l'aliénation n'est-elle pas plaisante pour celui qui est pris dedans ? Certes ses excès sont destructeurs, sa finalité lui échappe et on peut dire qu'il se prive d'une forme de liberté mais son emprisonnement est doux et agréable dans sa démence. Lui y trouve du plaisir et peu importe s'il paraît aux yeux des autres comme dépossédé, il se nourrit de sa dévotion.

     

    Vous qui me semblez aussi réac' que moi, ne vous êtes-vous jamais reprochée de ne pas avoir cette capacité d'aliénation quand le monde qui vous entoure vous paraît aussi injuste que grotesque ? La frustration liée à cette prise de conscience n'est-elle pas accentuée par l'impuissance d'agir à notre niveau ?

    Perso. il n'est arrivé une fois, d'être en situation critique, d'être envahie par une telle frustration qu'elle transforma ma colère en souffrance profonde, jusqu'à me remettre directement en question sur mon propre décalage avec la société. Je regrettais sincèrement de ne pas être aliénée... j'en ai même parlé à mon prof de socio :mdr: Il était mort de rire ! Je lui ai exposé ma "super" théorie d'une usine de bouteilles, qui défilent à toute vitesse en rang d'onion pour se voir encerclées d'un bouchon sur un rail automatisé. Sauf que moi j'ai déjà un bouchon et quand mon tour arrive, ça fait dijoncter la production qui s'arrête pour me sortir des rangs et me jetter aux encombrants :surrender::confused:

     

    Je parle ici de l'aliénation économique, comme vous l'avez rappelé plus haut, de ce besoin d'accumuler des biens, de confondre progrès, confort et luxe avec le bonheur, de s'associer aux vertus que promet le système capitalisme et d'en tiré une satisfaction suffisante pour accepter ses propres règles de répartition. Je sous-entendais plus l'aspect social dans sa forme politisée (maintien de l'ordre public, paix sociale, contrôle de la masse...)

     

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    Merci Faridas, je vous retourne le compliment ! D'autant que notre section "philosophique" était indignement à l'abandon avant que vous lui ayez redonné vie ! "Faut-il cesser de vivre quand il n'y a plus d'espoir ?"

  12. Salam cher Pmat :40:

     

    Dis-moi tu lances des idées très fortes là :D

     

    Moi je te dirais qu'entre morale et plaisir il n'y a pas de blanc ou noir mais un juste équilibre à dégager pour ne pas se perdre dans une position extrème que l'homme aura foncièrement du mal à tenir. D'ailleurs, le Saint Coran ne dit-il pas : "khir el omour aw ssatouha" !

     

    D'ailleurs, seuls Georges Bush avec ses visions messianiques et Al-Qaida pensent pouvoir sauver le monde en gommant de cette terre tout ce qui aurait tendance à nous écarter de la moralité.

     

    Mais l'homme avant le Bar, la boite de nuit, les jeux d'argent, la libération sexuelle a toujours entrepris ses "p'tites affaires" car il est tendanciellement attiré par le plaisir procuré par "le péché". Lui interdire et l'en priver ne le contraindra pas à la moralité.

     

    La gestion de nos pulsions et de notre plaisir s'apprend et doit trouver une logique d'acceptation, une résonnance dans notre propre réflexion. Autrement dit c'est en étant convaincu que ce n'est pas bon pour nous ou que le dit plaisir est illusoire, qu'on pourra presque naturellement y renoncer.

  13. Une société qui s’enrichit n’est pas forcément une société de gens heureux . Alors.....j'attends vos commentaires.

     

    Bonjour Faridas,

     

    Lourde mission que de chercher à donner une logique scientifique à une notion que l'être humain a lui-même du mal à définir. Je t'avoue que moi-même j'ai rapidement du mal à donner une réflexion métaphysique au bonheur tant il prend rapidement une tournure personnelle en constante évolution. Je commence d'ailleurs à penser qu'il ne peut relever, dans sa forme absolue, de critères visibles, qui émaneraient de la rationnalité. Par exemple, je suis heureuse car je suis en bonne santé, j'ai un gentil mari, de beaux enfants, une maison coquette, un bon job... Celà reviendrait à matérialiser le bonheur, concept auquel je crois connaissant la capacité de notre psychisme à être rapidement aliéné par des références communes (entendues par la société, notre éducation...)

    Mais autant je crois en ce concept autant je pense qu'il est leurrant car celà reviendrait à s'observer de l'extérieur. A constater le bonheur par rapport à ce que l'on est et non pas à ce que l'on vit. Le retour du bâton par la prise de conscience de cette réalité peut être ensuite brutal.

     

    Je pense que je vois très bien où tu veux en venir lorsque tu ajoutes le parallèle entre l'enrichissement des sociétés qui ne produit pas pour autant des individus heureux.

    La société a-t-elle un intérêt particulier à "diffuser" du bonheur ? Oui, évidemment et on le voit énormément avec la notion de "bien-être" qu'on retrouve jusque dans les shampooings... La santé mentale des individus, le stress identifié comme "maladie du siècle", la prévention de la dépression... tout est fait pour introduire indirectement la notion de "bonheur" ou du moins de "bien-être" au rang de la santé publique (je parle pour la France en tout cas :D).

    Mais la société a-t-elle un intérêt a se préoccuper du bonheur individuel ? En aurait-elle d'ailleurs la capacité ? Non, bien sûr. La définition de ce dernier tout être universalisée, commune et accessible par le plus grand nombre pour être efficiente et peu coûteuse.

    Alors on nous définit une notion standardisée du bonheur faisant principalement appel au matériel ou à des aspects palpables. Le système a décomposé a sa sauce les critères de ce fameux bonheur pour "tayloriser" le bien-être collectif :p

    La visée de tout ça est économique et sociale bien entendu, en aucun cas d'ordre moral ou providentiel.

  14. des parents irresponsables, egoistes, ne pensent pas aux interets de leurs enfants en premier lieu! çà existe peut-etre. mais qui font de grandes erreurs dans l'educations de leurs enfants et qui ne s'en rendent pas compte y'en a pleins...comme pour moi, ma famille qui veut me garder en une petite fille de 12ans et arreter le temps enface de moi, pourquoi? parce que je suis la kadette et il faut bien qu'il y reste un bébé pour ma mere qu'elle lui control la vie et qui lui prend la main et l'emmene là ou elle veut! biensur on peut empecher quelqu'un de grandir et de changer. on ne peut empecher une fille de devenir aprés une femme...alors, je joue le jeux pour ne pas trop vexé, pour ne pas passé à coté de leurs en une fille desobeissante. et derriere le masque, se cache une toute jeune femme qui reve de tout ce dont une femme reve, qui pense à son avenir comme le fait toute autre femme, et pour ce qui est de realiser mes buts dans la vie, on verra si je l'ai bien reussi avec ma double vie

     

    Bonjour Espérance,

     

    Merci pour ce partage. J'ai souvent vu cette forme de "double vie" chez mes amis et la comprends parfaitement. Certains parleront d'hypocrisie envers soi ou ses parents, moi j'y vois davantage une marque de respect, de tendresse, de tatonnements qui font qu'on s'ouvre une voie, personnelle et privée, qu'on explore dans la liberté qui est la notre sans contrarier ceux qu'on aime.

     

    Te concernant c'est encore différent, car tu n'es plus un bébé et qu'un jour où l'autre ils devront te lâcher la main. Tu es dans un processus logique de la vie consistant à te penser en tant que femme avec ses propres aspirations avant celles d'enfant. Disons que tu lui laisses encore profiter de ce plaisir de materner car tu es consciente de ce que ça représente pour ta mère.

     

    Je ne suis pas encore maman, donc c'est plutôt facile d'avancer des critiques. Mais ce qui me fait peur car c'est récurrent c'est la capacité de la femme à s'oublier. D'abord en tant d'épouse, ensuite comme mère... elle existe à travers les autres, elle se sent vivre à travers les responsabilités qui sont les siennes. Le jour où tu partiras, elle redeviendra l'épouse ou ressentira peut-être le besoin de voir où elle en est en tant que femme. Quoi qu'il en soit, elle va devoir chager "de casquette", trouver de la "reconnaissance" dans son travail et son implication ailleurs. Alors que logiquement, elle n'a pas besoin de tout ça pour se sentir exister, elle peut vivre et trouver son bonheur sans le chercher dans un miroir social ou familial.

     

    On a souvent une vision très matérielle de l'éducation. Beaucoup de parents se disent accomplis lorsque tous les enfants sont mariés et disposent d'un bon job (salaire ou sécurité de l'emploi). Mais se demandent-ils s'ils sont vraiment heureux ? Si ce cadre social de référence dans lequel ils sont correspond pleinement à leurs aspirations personnelles ?

     

    Je pense que certains parents appuient et transmettent cette notion de bonheur autour de critères communs (comme le mariage, un bon boulot, l'argent). Critères identifiés socialement comme une marque de "réussite personnelle" mais en aucun cas d'épanouissement.

    Aussi, dans la mesure où ces critères universels seront reconnus par tous (famille, amis, voisinage, société...), nos parents ne cherchent-ils pas aussi à recevoir une reconnaissance sociale de leur travail "d'éducateur" ? Montrer à tous qu'ils ont réussi leur rôle de parents puisque l'aboutissement est visible (critères communs) ?

  15. Salut tout le monde,

     

    Je suis nouvelle sur ce forum??? alors ça sera sympa de me donner une idée sur la communauté FA.

     

    Salut Dzaier,

     

    Alors comme ça tu veux te faire une idée sur la communauté FA ?!

    Ca tombe bien, je suis la plus fayotte du groupe :D

     

    Alors sois la bienvenue... :woot_jump:

     

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