
Bourourou
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echourouk n'a fai que traduire en arabe ce qu'un journal malien a ecrit
Cela ne le dédouane pas d'avoir été maladroit et cela ne l'excuse donc pas !
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Parce que la "guerre civile" algerienne est le fait de l'OTAN ?
Mais vous etes pathetiques ma parole. Meme quand vous vous entre-tuez avec vos propre mains vous accusez les autres.
Le jour ou vous apprendrez a vous regarder en face et assumer vos betises vous aurez deja fait un grand pas. D'ici la vous restez les derniers de la terre.
Toi qui a l'habitude de conseiller à certains forumistes d'acheter des cerveaux alors que tu ne le fais pour toi; toi qui en a très visiblement un grand besoin !!!
La tâche devient trop ardue pour tout t'expliquer à zéro ! Je ne le pourrais pas parceque, vois tu, je ne vis que sur ce forum pour refaire ton éducation !
A ce niveau, je comprend que tu ne puisses pas établir les liens entre, par exemple, l'opération "chimère" et le massacre qui s'est opéré dans le Rwanda avec les décisions prises lors de la conférence de Berlin qui a duré plus de 70 jours en 1884 et 1885. Il est difficile pour toi de percevoir les conséquences que toute l'afrique continues à endurer parceque pour toi, les hutus et tutsis sont tous des noirs ... Pour toi Tchombé, Mobutu, et Kasa Vubu sont tous des noirs tout comme Patrice Lumuba qui a été assissiné... Que Benbella qui a assassiné Chaabani, Khmisti sont tous des algériens ... mais comment vais je faire pour t'expliquer que Benbella a été choisi par l'Otan pour présider l'Algérie... pour revenir et t'expliquer les conséquences qu'a eu la colonisation de l'Algérie sur la misère et l'ignorance de la population qui se sont installées, comment t'expliquer que la perte des repères culturels des algériens... Ah oui, si tu n'avais pas perdu tes repères, je suis sûr que tu n'aurais pas posé cette question débile !!!! :mdr: :mdr:
Il faut aussi que tu apprennes comment est né l'OTAN !!
Conspirationnisme dites vous ?
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Ahhh, un break hakak.
OK, merci pour la définition.
C'est bien une nana.
Depuis darett.
C'est elle qui veut plus de break.:mdr:
Elle a presque épuisé son forfait de tiliphoune à force de m'appeler.
Miam, miam, miam ...
fantasmi, fantasmi oukemel emnamek !:D
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dans le même contexte
selon la logique des ethnocentristes africains les blancs de l’Afrique du nord "berbères" sont des envahisseurs, colons ou occupants qu'il faut chasser
il faut purifier l’Afrique et les Hutus "noirs" doivent chasser les Tutsi "blancs"
parce-que l’Afrique est le continent "des noirs" et donc revient aux africains "noirs"
ya hbibna Kouithra akhdamlna tesswira "chabaatouna khourchef"
Enta lirake teghresse ghire el kherchef wenta li rake tayeb fih !! emmala koulou wa7dek !!!!
De quel droit "vous" voulez dénier le droit à des algériens de parler et d'utiliser leur langue ? Ils sont dans leur pays et s'ils ne veulent pas parler l'arabe c'est leur droit !!!
Il ne s'agit ni séparatisme ni d'exclusion !
Jusqu'à présent, la seule exclusion visible en Algérie est celle pratiquée par les arabo-baatho-islamo-wahabo-salafiste !!!!
Ma famille ne parle pas tamazight depuis au moins 3 ou 4 générations mais je la revendique pour mes enfants !
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Et si on fait match nul ? ( mon pronostic)
actuellement on a 989 points et on est 15 eme.
1 - Si on fait match nul nous aurons 971 points; on sera 16 eme car notre poursuivant actuel, le costa rica a 974 points.
2 - Si on gagne on 1017 points et on sera 14 eme juste au dessus de la croatie qui a 1002 points et en dessous du Chili qui a 1060 points.
3 - Si on pert on aura plus que 948 points et on sera classé 17 eme juste en dessous du Maxique qui a 956 points.
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le contenu n'est pas tout à fait correcte !
Le rêve de tout malien est de vivre en ALgérie entant que mondiant ! ( الجزائر حلمهم ومليون سنتيم يوميا يسيل لعابهم )
On parle d'un peuple illettré pauvre, démuni ou la drogue, l'Ebola et le sida resprésente le quotidien ( الفقر.. السيدا والمخدرات عنوان الحياة اليومية للماليين )
غسل الأيدي كل دقيقة ضروري بالمرافق العامة
Comme si les joueurs vont organiser une orgie !
Effectivement, c'est un véritable et le journaliste est d'un racisme nauséabond ! Un âne !
Et merci d'avoir permis de se faire une idée plus précise de l'état dans lequel se morfond cette presse débile !
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Je me suis tapé tout le reportage. Le contenu est correct mais cette photo avec ce titre prête à confusion et c'est le moins que l'on puisse dire !
Est ce fait par négligence de rédaction qui n'ont pas été vigilent ? Est ce pour choquer et vendre le numéro ? alors là, c'est vraiment ... exécrable !!
De mémoire, je n'ai jamais vu des titres aussi choquant dans la presse francophone ! Est ce l'influence linguistique avec tout ce qui se passe autour ?
C'est décevant !!!!!!!!!
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Abrutissant et raciste !
quel est le nom de ce journal ? on peut avoir le lien ?
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Un homme divorcé : meskine ma3andouche ez8are !!!
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Il faut que l'Algérie gagne pour qu'elle espère ne pas perdre de points dans le classement FIFA. Si elle perd, elle va perdre 2 positions mais si elle gagne elle va remonter dans le classement et finir 14 eme !
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Ils auraient exterminer tous les enfants d'aussaresses et de Massu comme toi Mr apulee,pardon bouroubourou.
???????????????? chkoune hada ? mnine djite ?
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Avec plaisir Dr :D
C'est lala Nsoumer sur ton avatar ?
C'est la Kahina !Elle est belle, n'est ce pas ?
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Le dernier coup d'état de l’Égypte n'est pas cité, il a fait plus de 1000 morts non ?
Il est certes incomplet ce tableau; il y a beaucoup d’événements qui manquent !
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je ne réponds plus aux pollueurs et aux connards désormais !!!
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Thèses sionistes? Par exemple?
J'ai remarqué, lors des bombardements israéliens sur Gaza, que leurs interventions sur FA étaient dirigées exclusivement pour justifier les massacres perpétrés par les sionistes en faisant tomber la faute sur le Hamas !
J'ai été outré par ces apprentis "BHL" et "Klugsman" et tous les rébus sionistes !
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Il n’aura pas fallu attendre longtemps. Les apparatchiks du Malg veillent toujours sur le discours politico-historique du pays dont ils ont une fois pour toutes dicté les termes et les interprétations. 10 jours après ma conférence du premier novembre, M. Ali Cherif Deroua intervient (le Soir d’Algérie du 11 novembre ) avec des méthodes dont le caractère oblique rend encore plus impérieuse, à mes yeux, une recherche et un éclairage exhaustifs et rigoureux du système Boussouf si on veut parvenir à une exploitation rationnelle et une analyse fine et adulte de la genèse, des sources doctrinales et des ressources politiques et logistiques d’une structure tentaculaire qui a fourvoyé le cours de la révolution algérienne avant de prendre en otage l’Algérie indépendante.
Mais avant d’aller plus loin, une précision s’impose pour dégoupiller les rengaines qui tendent à assimiler la critique de cette dérive à une stigmatisation sans nuance des jeunes cadres qui, souvent à leur corps défendant, ont été enrôlés dans une spirale dont ils n’ont découvert les tenants et les aboutissants que bien après la fin de la guerre. Quand je parle de boussoufisme, mon propos n’est même pas de cibler l’homme qui a conçu et géré un système qui a dépassé son auteur. On parle bien de stalinisme, de castrisme, de salazarisme… Toutes choses égales par ailleurs, l’Algérie est toujours ensevelie sous le boussoufisme. Naturellement, et selon les convictions de ceux qui en traitent, ces dogmes sont donnés comme des étalons de réussite ou des illustrations d’une déchéance souvent fatale.
C’est parce que le pays est encore captif de ce système que je dis que rien ne peut se construire de nouveau en Algérie tant que l’on n’a pas élucidé la genèse, les mécanismes et les impacts passés et actuels de ce phénomène.
Rappel : dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2014, j’étais invité dans la commune d’Iferhounen ( Djurdjura ) qui compte 1 600 chouhada pour animer une conférence sur les origines, le déroulement et les projections du Premier Novembre....................................................
D’où mon invitation à une prospection sereine et méthodique d’un parcours aussi redoutable que mystérieux pour découvrir les inspirations, les pratiques et les motivations d’un homme qui a pu soumettre, dès le premier jour de son accès à la responsabilité formelle, l’ensemble des instances de la révolution au point d’en infléchir, voire d’en inverser valeurs et principes. Un simple chiffre : plus de 2 000 cadres sont passés par la base du Malg Didouche Mourad en Libye, centre névralgique d’où Boussouf avait fini par ficher les responsables FLN et de l’ALN pour suivre le moindre de leur mouvement alors que le GPRA tournait, bon an mal an, avec une cinquantaine de personnes !! Ce n’est pas le GPRA qui avait à sa disposition un service de renseignement mais l’instance gouvernementale qui servait de feuille de vigne à un pouvoir omnipotent, opaque et sans contrôle. Déjà.
L’Algérie est face à une histoire en friche dont les nœuds gordiens restent tabous. La vraie question étant de savoir, entre autres, comment et pourquoi Ben Bella, profilé par les officines françaises et égyptiennes et adoubé par le clan Boussouf, a-t-il pu arriver au pouvoir en 1962 malgré un parcours des plus contestables. Et s’il faut se garder de tirer des conclusions hâtives sur des investigations que le pays ne peut et ne doit plus ignorer, il est fondamental, pour la paix, la cohésion, la sécurité et, disons-le clairement, l’honneur du peuple algérien que l’audit politique, organique et idéologique de l’instrument qui a imposé une forme de pouvoir avant même que l’Algérie accède à l’indépendance — et que le citoyen endure toujours — soit mené avec calme et résolution pour accéder au trou noir de la révolution algérienne.
Question simple : à quand l’ouverture des archives du Malg ?
La réplique de monsieur Ali Chérif Deroua, que j’ai pu croiser il y a quelques années, retient l’attention à maints égards.
Voici comment il introduit sa mise au point à ma conférence, mise au point publiée sous le titre de contribution. Parlant du compte-rendu fait par le correspondant du Soir d’Algérie, narration au demeurant tout à fait fidèle au contenu et à la ferveur qui a marqué la rencontre, M. Deroua, qui soit dit en passant, omet de décliner sa qualité d’ancien agent du Malg, assure avoir trouvé dans mon intervention « plusieurs anomalies ». On l’écoute :
1- M. Saïd Sadi déclare : «La compréhension exhaustive et saine de la Révolution sera toujours problématique tant que l’on n’a pas sereinement et complétement détricoté les origines, les méthodes et les objectifs du système Boussouf.» Et d’ajouter : «Jusque-là, il a entièrement raison puisqu’il ne s’agit que du point de vue d’un Algérien, d’un homme politique qui aimerait comprendre, discerner, détricoter, comme il le dit si bien, l’histoire d’un pan de la révolution algérienne. Mieux, je dis bien pourquoi pas et j’adhère à l’idée.» Fort bien. Le problème est que M. Ali Chérif Deroua déroule ensuite un panégyrique de Boussouf qui élague tout ce qui, précisément, fait débat et assène : «Quitte à décevoir M. Sadi, Boussouf, avec un tel parcours, est un homme politique.» L’appel au débat se transforme en attaque ad hominem. Intangible religion du Malg et de tous les démembrements qui lui ont fait suite qui polarise sur les individus des problèmes engageant la nation. L’affaire est donc ramenée au dépit d’un homme aigri par on ne sait quel sombre ressentiment. Disqualifier la personne pour escamoter l’objet de la controverse. Vieille technique de l’agit-prop des officines en charge de l’intoxication des foules.
Tout citoyen qui émet un avis, propose un inventaire ou cherche à s’immiscer dans un champ mémoriel national définitivement mis sous scellés par ceux qui l’ont confisqué est au mieux un intrus au pire un ennemi de la nation.
En clair, M. Ali Chérif Deroua tolère que l’Algérien interroge l’Histoire à la seule condition qu’il cautionne et valide ses thèses.
Je ne suis pourtant pas le premier à en appeler à la nécessaire introspection du cursus et du bilan d’un homme dont les conceptions et les actes ont pesé, pèsent et, si nous n’y prenons garde, pèseront encore — et à quel prix ? — sur l’avenir de nos enfants.
Voici ce qu’écrivait le 31 juillet 2008 le journaliste Saâd Lounès dans le site Agora-vox à propos d’un entretien accordé par le colonel Ali Hamlat à un de ses collègues du renseignement, le colonel M. C. Chafik Mesbah, publié dans le Soir d’Algérie les 23 et 24 juin 2008 : «En lisant l’interview, on ne peut s’empêcher de remarquer que M. Chafik Mesbah déroule “sous les paroles” du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d’aujourd’hui qui a tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l’opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son développement, “l’intuition psychologique” de Boussouf, “la profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc”… prêtent aujourd’hui à sourire. D’où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? Etait-il donc un prophète ou un génie de la formation et l’organisation militaire ? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui ?.. Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah…»
Pourquoi donc un questionnement reste banal quand il est formulé par un journaliste devient-il dangereusement suspect ou iconoclaste dès qu’il est émis par un homme considéré comme non soluble dans la vulgate boussoufienne ? L’Histoire apporte la réponse. Dans les systèmes occultes, un homme de la secte peut avoir démissionné dans les pires moments de détresse nationale, il peut se fourvoyer tant et plus, il reste éligible à la responsabilité dès lors qu’il est reconnu par le logiciel clanique. Et ce ne sont pas les manœuvres de rase campagne actuelles qui voit des décongélations politiques revendiquer le pouvoir comme s’il leur était naturellement destiné qui démentiront ce précepte.
Mais ce qui a, à l’évidence, poussé M. Ali Chérif Deroua à sortir du bois, lui habituellement si peu enclin à se prêter aux polémiques, c’est le fait qu’un opposant ait osé aborder le destin du colonel Lotfi. Il écrit :
2- M. Saïd Sadi poursuit dans son intervention, révélant : «Dès l’automne 1956, c’est-à-dire un mois après avoir pris ses fonctions en tant que responsable de la Wilaya V, Boussouf ordonne l’exécution de Lotfi qu’il avait convoqué à son PC d’Oujda.»
Ceux qui doutent de la nature de la formation dispensée par Boussouf à ses cadres et de l’usage que les moins scrupuleux en ont fait seront édifiés. Ce serait donc moi (âgé de neuf ans à l’époque des faits) qui aurait «révélé» que Boussouf avait ordonné l’exécution du colonel Lotfi. La vérité est que j’ai rapporté par le menu détail par qui, quand et où cette révélation a été émise dans la quatrième édition du livre sus-cité. M. Ali Chérif Deroua qui, pourtant, a lu l’ouvrage évacue sans état d’âme une donnée factuelle incontestable. La «révélation» a été faite publiquement en 2006 à l’université Abou-Bakr-Belkaïd devant la veuve du colonel Lotfi par Abdellah Benblal, ancien officier de la Wilaya V, à qui l’ordre de tuer son chef avait été adressé et qui avait refusé de l’exécuter. J’ai fidèlement fait état de ce témoignage que tout un chacun peut trouver dans les actes du colloque organisé par l’association Ecolymet. Voici la citation littérale de la déclaration de M. Benblal que l’on peut lire dans la dernière édition de mon livre : «Nous avions reçu une convocation de “45”, c’est-à-dire Boussouf, nous demandant de nous rendre à Engad… Mes amis… je vais vous faire une confidence que j’ai faite ce matin à mon ami Bali. Nous étions du côté d’Isser (Bensekrane), je reçois un message nous demandant de procéder à l’arrestation de Lotfi et de l’exécuter. Le message était signé “45”. Nous avons refusé.» M. Ali Cherif Déroua connaît ce maquisard. Il sait quand et où ce colloque a eu lieu puisque des apparatchiks du Malg y ont été malmenés. Au lieu de prendre langue avec un ancien officier de l’ALN qui a eu le courage de refuser de commettre un assassinat et la dignité de «révéler» les travers d’un combat auquel il a tout donné avant d’embrasser la profession d’avocat au sortir de la guerre, M. Deroua s’emploie à cultiver la confusion en affirmant que c’est moi qui aurais «révélé» une information aussi capitale que dramatique de notre histoire pour obturer les failles par lesquelles commencent à poindre des tranches de vérité.
Là encore, il faut croire que ce n’est ni la gravité du crime projeté ni le miracle qui a fait que Lotfi en ait réchappé qui alerte M. Deroua ; non ce qui dérange c’est que cela soit connu et dit par un acteur dont le fonctionnement politique n’est pas calibré par le boussoufisme.M. Deroua s’étonne enfin que Boussouf n’ait pas éliminé Lotfi alors qu’il était à sa portée au Maroc. Après avoir essuyé pareil rejet, Boussouf était bien obligé de s’accommoder d’un Lotfi adulé par ses hommes. Pour autant, le valeureux colonel, qui était tenu en suspicion permanente, n’a jamais pu donner la pleine mesure de ses capacités ; son plus brillant et plus proche collaborateur, le capitaine Zoubir, condamné à mort et exécuté après la sentence d’un tribunal express présidé par Boumediène, a payé de sa vie son adhésion à la gestion démocratique de la guerre prônée par son chef.
Mais il y a plus grave que ces désinformations qui, finalement, ne sont que les macérations d’une formation délivrée dans l’opacité et mises en oeuvre dans l’impunité. Cinquante ans après la guerre, on était en droit d’attendre de M. Ali Chérif Deroua un peu de recul, voire de scrupule et qu’il ne s’autorise pas ces spéculations à bon compte par lesquelles il amalgame les conceptions politiques à tout le moins discutables de Boussouf avec les positions éthiques de Lotfi. Il suffit de relire les confessions de Ferhat Abbas, très proche de Lotfi, (Autopsie d’une guerre) pour voir que les deux hommes étaient en tout point opposés. Faute d’avoir pu s’émanciper —comme l’ont courageusement fait des dirigeants du Malg à l’automne de leur vie — des exactions et reniements qui ont tant coûté et coûtent encore au pays, M. Deroua aurait pu s’éviter d’attenter aux convictions et à la mémoire de l’un des officiers les plus vertueux de la guerre de libération nationale et dont on apprend maintenant que, lui aussi, a été tué par l’ennemi à cause d’un code radio supposé avoir été sécurisé par les services de Boussouf et qui l’a indiqué, sitôt rentré en terre algérienne, tout au long de son parcours aux troupes françaises. Le système Boussouf a hanté les nuits du colonel Lotfi. Il n’a pas pu s’y opposer ni en limiter les méfaits mais il ne l’aura pas empêché de maîtriser son destin, lui qui a déclaré avant de rentrer sur le territoire national : «J’aime mieux mourir au maquis que vivre avec les loups.»
Les espoirs d’Abane, Ben M’hidi, Ben Boulaïd, Amirouche, Zighoud, Lotfi et de tant d’autres ont été reniés et leur combat trahi. On en mesure chaque jour les conséquences domestiques et internationales. Est-ce trop demander que d’appeler au respect de leur sacrifice ?
M. Ali Chérif Deroua, je ne désespère pas de vous entendre un jour, vous aussi, soulager votre conscience comme l’ont fait dignement les Abedelkrim Hassani, Cherif Mehdi ou Abdellah Benblal dont je me suis fait un devoir de rapporter fidèlement les propos dans la quatrième édition de mon livre.
Je ne cherche pas à juger ni à accabler des hommes qui se sont engagés dans une lutte aléatoire et incertaine. Pour avoir moi-même vécu quelques situations de grandes difficultés, je sais que nul ne peut dire d’avance comment il pourrait se comporter avant l’heure de l’épreuve. Ce pourquoi je milite, c’est que les phases les plus obscures de notre histoire soient passées au crible de la vérité des faits.
Si l’on peut comprendre que des erreurs ou des fautes aient pu être commises, voire reproduites pendant la guerre, on ne peut se résoudre à maquiller, amputer ou taire les raisons qui les ont provoquées car elles perdurent. Le boussoufisme n’est hélas pas réductible à un homme. En 2014, il a pour noms péril sur la pérennité de l’Etat et érosion de la dignité de la nation, autant dire hypothèque du devenir de notre peuple.
Je n’ignore pas que les pensionnaires du sacrifice national s’évertueront à nous expliquer que ce n’est pas le moment de remuer le passé. Ce ne fut pas le moment de parler de démocratie en 1962, de liberté et d’identité en 1980 ou d’élections libres à l’occasion de tous les scrutins. A chaque fois que l’on a étouffé une vérité ou différé un débat, la facture a été politiquement délétère et, hélas trop souvent, humainement sanglante.
S. S.
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Zoubir, si cette femme était algérienne (et son mari aussi), est ce que tu aurais osé?
Sinon... tes écrits, ta réaction presque "froide" envers des propos méchants et même insultants de certains forumeurs à ton encontre, me rappelle un FAiste qui a disparu de FA depuis des mois...Nordinateur.:04:
Tu ne serais pas lui?:04:
Si c'est toi Re-Marhba bik!
Mais non pas du tout ! Nordinateur aimait bien le foot et appréciait beaucoup l'équipe d'Algérie dont il semble bien connaitre mais sur le plan politique, il épouse carrément les thèses sionistes tout comme El Charq !
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Syrie, 2 ans de guerre, 80.000 morts : où sont les intellectuels français ?
Publié le 23-05-2013 à 11h18 - Modifié à 11h18
Par Laurent Chalard
LE PLUS. Cela fait deux ans que la Syrie est plongée dans une guerre civile dont le bilan s'élève maintenant à plus de 80.000 morts et 1,5 millions de déplacés. Pourtant, bien peu d'intellectuels français abordent le sujet. Notre contributeur s'en étonne et lance un appel.
Depuis plus de deux ans, une guerre civile sévit en Syrie, dont le nombre de morts se rapproche dangereusement des 100.000, en faisant l’un des conflits les plus meurtriers de ce début de XXI° siècle. Elle fournit son lot de massacres quotidiens, plus horribles les uns que les autres, sans que l’ombre d’une seule lueur d’espoir d’un règlement pacifique n’apparaisse à l’horizon.
Or, contrairement à d’autres guerres qui, par le passé, ont mobilisé les intellectuels de notre pays, que ce soit en Libye ou au Mali pour ne citer que les interventions militaires les plus récentes, la Syrie semble désintéresser totalement le milieu intellectuel français, pourtant traditionnellement prompt à adopter une attitude pacifique dans un soucis d’humanité, visant à limiter le nombre de victimes civiles.
En outre, les quelques (rares) intellectuels qui s’engagent semblent être des militants acharnés d’un parti, en l’occurrence les soi-disant "rebelles", et donc d’une solution militaire au conflit, avec tout ce que cela sous-entend sur le plan humanitaire. Cette position apparaît assez surprenante par rapport à la tradition philosophique du pays des droits de l’homme, qui devrait plutôt pousser à rechercher des solutions pacifiques. Comment en sommes-nous donc arrivés là ?
La mort des intellectuels français
En fait, le conflit syrien n’est que le triste témoignage de la mort des intellectuels français, quelque chose que l’on pressentait depuis un certain temps, mais qui est désormais définitivement actée. Conséquence du processus de reproduction sociale et de cooptation existant dans le milieu de la recherche, la plupart des personnes ayant accès aux médias sont désormais complètement compromises avec les milieux dirigeants, ce qui les empêche d’adopter une posture neutre face à un conflit géopolitique majeur, qui dépasse largement le cadre géographique du Proche-Orient, ou tout du moins les plonge dans le silence par peur d’un possible lynchage médiatique, comme ce fut le cas pour l’écrivain Régis Debray pendant la guerre du Kosovo en 1999.
Or, l’État français et ses élites sont complètement partie prenante du conflit syrien, soutenant sans vergogne, pour des raisons géopolitiques difficilement compréhensibles, l’opposition au dictateur Bachar al-Assad, bien que de l’avis de tous les spécialistes elle comprenne des terroristes islamistes adeptes des massacres, en particulier des chrétiens, populations dont la France se présente traditionnellement comme le protecteur dans cette région du monde.
En conséquence, un positionnement philosophique humaniste, visant à mettre fin le plus rapidement possible aux hostilités, apparaît en totale contradiction avec l’action menée par la France. En effet, il conduirait à imposer un cessez-le-feu immédiat et à mettre autour de la table les différents belligérants, et donc de négocier avec Bachar al-Assad et ses partisans. A ma connaissance, très peu d’intellectuels médiatiques se sont clairement prononcés pour cette solution.
Dépasser les clivages
L’auteur de ces lignes, simple jeune géographe, souhaite donc lancer le débat et aimerait que se forme une communauté d’intellectuels français, plus ou moins jeunes, plus ou moins médiatiques, affichant leur volonté de dépasser les compromissions diverses et variées pour essayer de proposer des solutions humanistes à la situation en Syrie.
Il s’agit de donner les clefs du conflit à nos concitoyens en montrant que les populations civiles sont victimes d’une lutte géopolitique opposant de nombreux acteurs locaux et internationaux, qui ont chacun de bonnes raisons de défendre un camp plutôt que l’autre, pour ensuite pouvoir proposer des solutions viables à la sortie de crise. Si nécessaire, l’exercice de pressions sur les dirigeants français pourrait être envisagée pour qu’ils prennent conscience de leur part de responsabilité.
Le monde est suffisamment volatile depuis les révolutions arabes de 2011 pour que certains, au nom d’intérêts nationaux bien souvent fantasmés, quand ils ne sont pas purement et simplement conséquences de rancœurs personnelles, se donnent le droit de mettre de l’huile sur le feu. Des hommes, des femmes et des enfants meurent tous les jours du fait de décisions prises par quelques leaders politiques de la planète, qu’ils soient arabes, français, américains, russes ou perses, vivant dans le luxe et se moquant éperdument du respect de la vie humaine.
Cette situation apparaît scandaleuse et chaque humaniste a le devoir de s’en offusquer !
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Irak, Yemen, Afghanistan, Libye, Syrie, Somalie etc ... Quel est le nombre de morts des suites des interventions de l'OTAN dans ces pays ?
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Bonne remarque ! d'autant plus que ça se déroule dans les Aurès . Berbère- ou amazigh- me semble le plus indiqué dans ce cas (numide peut sonner "anachronique" pour les plus pointilleux, et pour éviter les errements et les esprits "malins"!).
Ps: Salut Miss A, et j'ai oublié de le dire à poire...euh cerise hier !!!
Bonne fin de soirée à tous .
Réhabiliter la Numidie serait un bon projet; grandiose !!!!
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Merci pour l'info, je dormirai moins bête.
Tu dormiras toujours plus intelligent à chaque fois que tu me lis ! :D
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El3aqid ? :D
Notre Claude l'empereur : Chadli Bendjedid ! Smalto était son couturier attitré ... nous l'avons su lorsque Boudiaf s'est installé à la présidence. Smalto est venu pour l'habiller comme il le faisait pour Chadli. Boudiaf l'a renvoyé illico presto !
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Les proches du roi ( Mohamed IV )sont tous qualifiés d'obséquieux avec les puissants et odieux avec les faibles.
Un observateur a qualifié ce système ( Makhzen ) de « servitude volontaire ». Dans un monde où tous les pouvoirs, qu’ils soient exécutifs, législatifs ou judiciaires, sont réduits au rôle de figurants, un ambitieux choisira de se rapprocher de « Sidna », Sa Majesté.
Un observateur avait dit : « La justice (marocaine) n’a pas besoin de recevoir des ordres, elle les devance. Le système est d’une telle servilité qu’il fonctionne de façon autonome. »
Un fonctionnement que Mehdi Ben Barka, son ancien professeur ( du roi Hassan II père de l'actuel roi ) de mathématiques devenu son principal opposant, a résumé d’une formule cinglante : « Tu baisses la tête, tu baises la main et tu finiras par être récompensé. »
Arabie saoudite : il découvre le visage de sa femme, il divorce
in Discussion générale
Posted
Rapporter ce genre d'histoire est pour toi un affront à l'arabité et l'islam ? Parceque se marier à l'aveuglette en jouant à la roulette russe fait partie de l'arabité et de l'islam ??????
Ya rebbi wache rana nessem3ou ou wache rana en chouffou !!!!!!!!!!
C'est complètement débile et est aussi débile l'admin qui t'a donné raison !!!