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L'ONU est complice de la corruption en Algerie


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comment les journalistes arrivent-ils à corrompre le lien ?

et pourquoi , dit-on qu'il est dangereux pour son PC d'ouvrir le lien que l'on vous propose sur le net ?

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dimanche, 24 novembre 2013 16:32

Corruption : l’AACC accuse les experts onusiens de complaisance avec l’Algérie

Hadjer Guenanfa

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L’Association algérienne pour la lutte contre la corruption (AACC) conteste le rapport de l’ONU 2013, sur la mise en application de la convention onusienne contre la corruption en Algérie.

« Le rapport effectué sur la mise en application de la convention par les États-Unis, par exemple, est plus complet et plus critique, celui-là (le rapport sur l’Algérie, NDR) surfe sur une certaine complaisance », affirme ce dimanche 24 novembre à ***, Djilali Hadjadj, porte-parole de l’association. Ce rapport de l’ONU sera présenté lors la Conférence des États-Partie, prévue lundi 25 novembre au Panama, pour une évaluation de l’application de cette convention contre la corruption.

Interdite de participer à cette conférence, l’AACC a décidé de publier un contre-rapport d’évaluation critique. « L’actualité de ces dernières années en Algérie est marquée par une explosion sans précédent de la corruption à tous les niveaux et dans tous les secteurs d’activité sans aucune exception », écrit l’AACC dans le résumé de son rapport.

« Cette explosion est étroitement liée aux flux ininterrompus des énormes recettes du pétrole. Elle est alimentée par les budgets faramineux dégagés par les pouvoirs publics sous couvert de programmes dits de relance économique, budgets sans cesse revus à la hausse à souhait par la seule volonté de l'Exécutif au plus haut niveau de l'État », ajoute-t-elle.

 

Et les mécanismes juridiques mis en place par l’Algérie semblent inefficaces pour freiner ce phénomène. Élaborés deux ans après la ratification de la convention onusienne par le pays, la loi du 20 février 2006 de prévention et de lutte contre la corruption est très "pauvre" et " très en retrait par rapport à la CNUCC ", estime l’AACC. Une « déclaration de patrimoine vidée de sa substance, pas la protection des dénonciateurs de la corruption, pas d'accès à l'information, exclusion de la société civile, pas d'indépendance pour l'agence gouvernementale de lutte contre la corruption », poursuit-elle.

 

Concernant la déclaration de patrimoine, l’AACC rappelle la décision des députés, en 2006, ayant « supprimé l’ex-article 7 qui prévoyait la déchéance du mandat ou la fin de fonction pour les agents publics, qui ne déclarent pas leur patrimoine dans les délais ». Aussi, « l’article 6 de cette loi qui énumère les fonctions et mandats sujets à déclaration ne comprend pas les chefs de l’armée, contrairement à l’ordonnance de 1997 qui le prévoyait », ajoute-t-elle.

 

Le rapport de l’AACC évoque le problème de l’indépendance de l’Organe de prévention et de lutte contre la corruption. « L’affirmation de son indépendance est contredite dans le même texte, d’une part par sa mise sous tutelle du président de la République et d’autre part par la relation de dépendance vis-à-vis du ministère de la Justice », explique l’organisation, soulignant que la notion de protection des dénonciateurs et des victimes de la corruption est citée uniquement dans l’intitulé d’un article mais que celui-ci « n’évoque pas du tout cette notion ».

« Plus grave encore, l’article qui suit (46) traite très sévèrement de la notion de dénonciation calomnieuse. A croire que les auteurs de cette loi ont voulu sciemment dissuader tout dénonciateur de corruption ou donneur d’alerte », déplore l’AACC, en estimant que le contenu de cette loi « traduit l’absence de volonté politique à lutter réellement contre la corruption ».

 

Plusieurs obstacles existent à l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption en Algérie, selon l’AACC qui cite notamment le manque de visibilité dans la démarche du gouvernement. « Le processus de transposition apparaît très incohérent, avec une multiplicité de chantiers législatifs et réglementaires n’obéissant à aucun calendrier, lancés en vase clos, dans la précipitation, sans aucune suite logique et excluant les parlementaires », écrit-elle.

L’AACC cite aussi le problème de la justice, "gangrenée " par la corruption. « Il est illusoire d’espérer d’une justice elle-même gangrenée par la corruption qu’elle puisse sévir avec efficacité contre ce phénomène », assure-t-elle.

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