HARU 10 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 Un détenu décroche son magister avec la mention «très honorable» Une première en Algérie. Un détenu vient de décrocher le diplôme de magistère, avec, de surcroît, la mention «très honorable». L'auteur de ce coup d'éclat est un homme âgé de 40 ans, incarcéré dans la prison d'Oran. Ayant suivi ses études de post-graduation en sciences économiques derrière les barreaux, et ce par le canal de l'UFC, en collaboration avec l'entreprise ENIE, le prisonnier en question, S.M., a soutenu sa thèse intitulée «la stratégie des entreprises publiques» au Campus Taleb Salim (ex-IGMO), Université d'Oran, fin janvier dernier, a-t-on appris de sources universitaire et pénitentiaire. Le détenu lauréat a pris comme modèle de sa thèse sur le management des entreprises publiques, la société nationale ENIE. La séance de soutenance, où le prisonnier érudit a exposé son mémoire de façon magistrale, de l'avis même du jury, ce qui lui a valu l'ovation de la salle, s'est déroulée en présence du vice-recteur de l'Université d'Oran et d'officiers de l'établissement pénitentiaire, à leur tête le directeur de l'établissement. Ces derniers, arrivés en tenue civile pour la circonstance, campus universitaire exige, sont venus plutôt en accompagnateurs, voire en «supporteurs» du candidat qu'en qualité de gardiens escorteurs. Ambitieux et tenace, S.M. vise désormais un autre défi, le doctorat, diplôme qu'il espère toutefois décrocher «dehors», émettant par-là le voeu cher à toute personne privée de liberté, la grâce en l'occurrence. Au-delà de son exploit individuel, qui n'était pas possible, il est vrai, sans les nouvelles conditions carcérales instaurées à la faveur de la réforme pénitentiaire, ce détenu vient ouvrir une nouvelle porte et donner l'envie à bien d'autres prisonniers qui suivent leurs études dans les différentes maisons d'arrêt du pays. L'engouement sur les cours de l'enseignement général par correspondance et pour la formation professionnelle croît d'année en année parmi la population carcérale. D'autre part, à la prison d'Oran, on recense pour cette année 34 candidats pour le bac, 75 pour le BEM, ainsi que plus de 1.000 stagiaires dans les différents ateliers de la formation professionnelle. Citer Link to post Share on other sites
MonGeneral75 10 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 Un détenu décroche son magister avec la mention «très honorable» Une première en Algérie. Un détenu vient de décrocher le diplôme de magistère, avec, de surcroît, la mention «très honorable». L'auteur de ce coup d'éclat est un homme âgé de 40 ans, incarcéré dans la prison d'Oran. Ayant suivi ses études de post-graduation en sciences économiques derrière les barreaux, et ce par le canal de l'UFC, en collaboration avec l'entreprise ENIE, le prisonnier en question, S.M., a soutenu sa thèse intitulée «la stratégie des entreprises publiques» au Campus Taleb Salim (ex-IGMO), Université d'Oran, fin janvier dernier, a-t-on appris de sources universitaire et pénitentiaire. Le détenu lauréat a pris comme modèle de sa thèse sur le management des entreprises publiques, la société nationale ENIE. La séance de soutenance, où le prisonnier érudit a exposé son mémoire de façon magistrale, de l'avis même du jury, ce qui lui a valu l'ovation de la salle, s'est déroulée en présence du vice-recteur de l'Université d'Oran et d'officiers de l'établissement pénitentiaire, à leur tête le directeur de l'établissement. Ces derniers, arrivés en tenue civile pour la circonstance, campus universitaire exige, sont venus plutôt en accompagnateurs, voire en «supporteurs» du candidat qu'en qualité de gardiens escorteurs. Ambitieux et tenace, S.M. vise désormais un autre défi, le doctorat, diplôme qu'il espère toutefois décrocher «dehors», émettant par-là le voeu cher à toute personne privée de liberté, la grâce en l'occurrence. Au-delà de son exploit individuel, qui n'était pas possible, il est vrai, sans les nouvelles conditions carcérales instaurées à la faveur de la réforme pénitentiaire, ce détenu vient ouvrir une nouvelle porte et donner l'envie à bien d'autres prisonniers qui suivent leurs études dans les différentes maisons d'arrêt du pays. L'engouement sur les cours de l'enseignement général par correspondance et pour la formation professionnelle croît d'année en année parmi la population carcérale. D'autre part, à la prison d'Oran, on recense pour cette année 34 candidats pour le bac, 75 pour le BEM, ainsi que plus de 1.000 stagiaires dans les différents ateliers de la formation professionnelle. Ce n'est absolument pas possible de passer un magister ni un doctorat sans avoir accès à internet et sans déplacements fréquents à l’étranger pour se frotter à la communauté. Il s'agit là, à mon sens, simplement d'un cadeau, d'un diplôme au rabais ... Citer Link to post Share on other sites
algéroalgérien 10 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 Ce n'est absolument pas possible de passer un magister ni un doctorat sans avoir accès à internet et sans déplacements fréquents à l’étranger pour se frotter à la communauté. Il s'agit là, à mon sens, simplement d'un cadeau, d'un diplôme au rabais ... ahhh oué ,crois tu que l'internet peut remplacer les livres !!!! à penser que les diplômes ont paru avec le net !!!lol je te trouve trop dépendant vis à vis de l'internet Mr!!! Citer Link to post Share on other sites
MonGeneral75 10 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 ahhh oué ,crois tu que l'internet peut remplacer les livres !!!! à penser que les diplômes ont paru avec le net !!!lol je te trouve trop dépendant vis à vis de l'internet Mr!!! Connais tu le sujet algéroalgerien ? :04: Citer Link to post Share on other sites
aynazppr75 29 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 Si il a eu accès à une bibliothèque y a pas besoin d'internet pour passer une thèse, ça aide mais c'est pas indispensable, surtout si c'est pour faire du copié/collé. A croire que les anciens doctorants quand il n'y avait pas le net étaient soit plus malins soit moins fainéants, on dirait que si t'enlèves le net à un étudiant aujourd'hui il sait à peine compter jusqu'à 10 et aligner 2 phrases de suite :crazy: Citer Link to post Share on other sites
inisi 10 Posted February 23, 2012 Partager Posted February 23, 2012 Un détenu décroche son magister avec la mention «très honorable» Une première en Algérie. Un détenu vient de décrocher le diplôme de magistère, avec, de surcroît, la mention «très honorable». L'auteur de ce coup d'éclat est un homme âgé de 40 ans, incarcéré dans la prison d'Oran. Ayant suivi ses études de post-graduation en sciences économiques derrière les barreaux, et ce par le canal de l'UFC, en collaboration avec l'entreprise ENIE, le prisonnier en question, S.M., a soutenu sa thèse intitulée «la stratégie des entreprises publiques» au Campus Taleb Salim (ex-IGMO), Université d'Oran, fin janvier dernier, a-t-on appris de sources universitaire et pénitentiaire. Le détenu lauréat a pris comme modèle de sa thèse sur le management des entreprises publiques, la société nationale ENIE. La séance de soutenance, où le prisonnier érudit a exposé son mémoire de façon magistrale, de l'avis même du jury, ce qui lui a valu l'ovation de la salle, s'est déroulée en présence du vice-recteur de l'Université d'Oran et d'officiers de l'établissement pénitentiaire, à leur tête le directeur de l'établissement. Ces derniers, arrivés en tenue civile pour la circonstance, campus universitaire exige, sont venus plutôt en accompagnateurs, voire en «supporteurs» du candidat qu'en qualité de gardiens escorteurs. Ambitieux et tenace, S.M. vise désormais un autre défi, le doctorat, diplôme qu'il espère toutefois décrocher «dehors», émettant par-là le voeu cher à toute personne privée de liberté, la grâce en l'occurrence. Au-delà de son exploit individuel, qui n'était pas possible, il est vrai, sans les nouvelles conditions carcérales instaurées à la faveur de la réforme pénitentiaire, ce détenu vient ouvrir une nouvelle porte et donner l'envie à bien d'autres prisonniers qui suivent leurs études dans les différentes maisons d'arrêt du pays. L'engouement sur les cours de l'enseignement général par correspondance et pour la formation professionnelle croît d'année en année parmi la population carcérale. D'autre part, à la prison d'Oran, on recense pour cette année 34 candidats pour le bac, 75 pour le BEM, ainsi que plus de 1.000 stagiaires dans les différents ateliers de la formation professionnelle. winah habs? ta3 mdijdida wela li bnawha jdida? Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.