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Secret des medailles de l'Emir Abdelkader


Guest jazairia

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moi meme je suis dans ta situation car on m'a appris que l'émir était ami fidèle a la france et aprés avec nous autres on nous dit guerrier etc etc je n'arrive pas comprendre et je souhaiterais que quelqun sur ce forum nous éclairs vraiment

L'Bey Ahmed c'est le constantinois !!

Le DEy n'a pas resité !!!

Voila les vrais resistant d'Alger:::

Après l’occupation, le 5 juillet 1830, de la capitale algérienne par les Français avec la signature par le Dey Hussein du Traité de Reddition, la résistance populaire armée s’est immédiatement déclenchée dans la plaine de la Mitidja, conséquence directe de l’échec de la résistance officielle.

 

2- les causes de la résistance

 

On peut résumer ainsi les causes de la résistance :

 

- Le refus par les habitants de la Mitidja de l’occupation française devenue menaçante, notamment après la chute d’Alger.

 

- Les préjudices subis par les habitants de la Capitale suite à l’occupation vu que les biens privés et publics avaient été saisis et les lieux de culte et les réputations profanés…

- La tentative d’expansion de l’armée française hors de la ville d’Alger vers les plaines de la Mitidja, avec leurs richesses agricoles et pastorales.

 

3- les phases de la résistance

 

La résistance à la Mitidja est passée par diverses phases durant lesquelles les habitants ont opposé aux forces coloniales une résistance armée farouche qui mobilisa toutes les couches de la population, répondant ainsi à l’appel de notables locaux de la Mitidja (cf.carte ) invitant la population à coordonner les efforts pour résister aux français et leur interdire de s’étendre à travers le pays.

 

Durant cette première étape, l’un des chouyoukhs les plus célèbres de la résistance fut le cheikh El Hadj Sidi Saâdi, connu pour son courage ainsi que Mohammed Benzaamoum.

 

Le premier affrontement eut lieu lorsque les troupes françaises, dirigées par le Général De Bourmont ont lancé une offensive contre la ville de Blida le 23 juillet 1830, afin de briser le siège imposé par les habitants de la Mitidja à l’armée française dans la ville d’Alger.

 

Cependant, en réussissant à repousser l’armée de De Bourmont, les résistants avaient fait échouer la première tentative française d’occupation de la ville de Blida.

 

Les offensives françaises se succédèrent sur les zones stratégiques de la plaine de la Mitidja telles que Blida, Koléa, Souk Ali, recourant à tous les moyens de dissuasion ou de persuasion tels que le massacre de Blida dont furent victimes de nombreux habitants, perpétré contre eux par le Général Clauzel ainsi que le massacre de la tribu des Aoufia commis par le Général Le Duc de Rovigo.

 

En dépit de ces méthodes caractérisées par leur sauvagerie et la multiplication des offensives militaires, les Français n’ont réussi à imposer leur autorité sur la plaine de la Mitidja qu’après la bataille d’Oued El Alleug.

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L'Bey Ahmed c'est le constantinois !!

Le DEy n'a pas resité !!!

Voila les vrais resistant d'Alger:::

Après l’occupation, le 5 juillet 1830, de la capitale algérienne par les Français avec la signature par le Dey Hussein du Traité de Reddition, la résistance populaire armée s’est immédiatement déclenchée dans la plaine de la Mitidja, conséquence directe de l’échec de la résistance officielle.

 

2- les causes de la résistance

 

On peut résumer ainsi les causes de la résistance :

 

- Le refus par les habitants de la Mitidja de l’occupation française devenue menaçante, notamment après la chute d’Alger.

 

- Les préjudices subis par les habitants de la Capitale suite à l’occupation vu que les biens privés et publics avaient été saisis et les lieux de culte et les réputations profanés…

- La tentative d’expansion de l’armée française hors de la ville d’Alger vers les plaines de la Mitidja, avec leurs richesses agricoles et pastorales.

 

3- les phases de la résistance

 

La résistance à la Mitidja est passée par diverses phases durant lesquelles les habitants ont opposé aux forces coloniales une résistance armée farouche qui mobilisa toutes les couches de la population, répondant ainsi à l’appel de notables locaux de la Mitidja (cf.carte ) invitant la population à coordonner les efforts pour résister aux français et leur interdire de s’étendre à travers le pays.

 

Durant cette première étape, l’un des chouyoukhs les plus célèbres de la résistance fut le cheikh El Hadj Sidi Saâdi, connu pour son courage ainsi que Mohammed Benzaamoum.

 

Le premier affrontement eut lieu lorsque les troupes françaises, dirigées par le Général De Bourmont ont lancé une offensive contre la ville de Blida le 23 juillet 1830, afin de briser le siège imposé par les habitants de la Mitidja à l’armée française dans la ville d’Alger.

 

Cependant, en réussissant à repousser l’armée de De Bourmont, les résistants avaient fait échouer la première tentative française d’occupation de la ville de Blida.

 

Les offensives françaises se succédèrent sur les zones stratégiques de la plaine de la Mitidja telles que Blida, Koléa, Souk Ali, recourant à tous les moyens de dissuasion ou de persuasion tels que le massacre de Blida dont furent victimes de nombreux habitants, perpétré contre eux par le Général Clauzel ainsi que le massacre de la tribu des Aoufia commis par le Général Le Duc de Rovigo.

 

En dépit de ces méthodes caractérisées par leur sauvagerie et la multiplication des offensives militaires, les Français n’ont réussi à imposer leur autorité sur la plaine de la Mitidja qu’après la bataille d’Oued El Alleug.

 

merçi pour ce petit résumé mais moi j'ai posé la question conçernant l'émir abdelkader

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Comment ça proches?

Lors du débarquement des forces françaises, Ahmed Bey était à Alger pour prêter main forte au Dey. Donc il a combattu les français dès 1830.

Abdelkader est élu Emir en 1832. Donc, le début de sa résistance ne peut être situé avant cette date.

El Mokrani est entré en guerre contre l'occupant en 1871 après les famines et la politique d'extermination provoquées par les français.

 

Bonjour l'historien de l'autre cieu

 

voila mon ami je te demande de répondre a cette question que j'ai posé a djazairia sur un message précédent

 

moi meme je suis dans ta situation car on m'a appris que l'émir était ami fidèle a la france et aprés avec nous autres on nous dit guerrier etc etc je n'arrive pas comprendre et je souhaiterais que quelqun sur ce forum nous éclairs vraiment

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mes propos ne s'adressait pas a toi , mais a celui qui a osé dire

 

 

 

vous vous imaginez l'emir s'allier et signé des traités avec les colons pour combattre ses comptriotes et aller s'allier avec le colon contre son propre frere ?

ce n'est pas d'hier , ni d'aujourd'hui que j'entends que l'emir s'etait rendu à la france , qu'il a signé des compromis avec les français , c'est pourquoi ils l'ont épargné, quand ils n'ont rien trouvé a redire sur l'homme ,et afin d'etouffer son passé heroique et sa stature , une partie de la popualtion algerienne l'ont traiter de traitre et de soumis au regime colonial voila mon amie djazairia , mon intervention ne t'etais aucunement adressé a toi , mais a ceux qui par des insinuation discrete parvienne a planter leurs pics

 

Je voudrais bien savoir que dit l'Emir Abdelkader dans ces mémoires (voir témoignages de ses compagnons) quand il etait en Syrie pour retracer (dire) ce qu'il c'est passé exactement...Le traite et sa tahison s'il y avait lieu de la part des ses innemis...Pour démentir toutes ces rumeurs avec lesquelles on veut le déshonnorer ?

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Au risque de devenir une poule, vaut mieux un traitre qu'un franc-maçon, notre illustre et illuminé émir a dépassé le 33º dans la hiérarchie maçonnique, pour ceux qui ne le savent pas, pour atteindre ce degré il faut niquer (au sens propre) des bébés et non pas des enfants ...

 

mais qu'est ce que tu racontes enfin!!????

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Guest vuqaruy
mais qu'est ce que tu racontes enfin!!????

Pour la poule, c'est le conditionnement du débat puisque tout antagoniste est considéré ainsi; Sinon comme tu le prétends, je suis racontar, et j'essaie de diaboliser non pas notre émir seulement mais toute la franc-maçonnerie, oh!! combien spirituelle! Fais pas attention, je suis souvent ainsi!

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merçi pour ce petit résumé mais moi j'ai posé la question conçernant l'émir abdelkader

 

Abdelkader a commencé la resistance des 1830 en tant que simple soldat c'est a la suite que les Arabes avaient besouins d'un chef pour les menées a la resistance ils ont proposées l'Emirat a Si Mahiedine pére d'Abdelkader vu son age avancé il arefusé et a leur proposé sont fils comme chef de guerre !

Des 1832 les Arabes l'Ont nommé Emir

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Abdelkader a commencé la resistance des 1830 en tant que simple soldat c'est a la suite que les Arabes avaient besouins d'un chef pour les menées a la resistance ils ont proposées l'Emirat a Si Mahiedine pére d'Abdelkader vu son age avancé il arefusé et a leur proposé sont fils comme chef de guerre !

Des 1832 les Arabes l'Ont nommé Emir

 

 

le problème c'est que dans l'histoire la france dit que c'est l'ami fidèle de la france (pour nous c'est un traitre) répentis

 

pour notre histoire depuis l'indépendance jusqu'a ce jour ils disent que c'est un grand guerrier etc etc...

 

car a voir les médailles je crois a la premiere

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le problème c'est que dans l'histoire la france dit que c'est l'ami fidèle de la france (pour nous c'est un traitre) répentis

 

pour notre histoire depuis l'indépendance jusqu'a ce jour ils disent que c'est un grand guerrier etc etc...

 

car a voir les médailles je crois a la premiere

 

 

 

A cette époque on faisait encore la guerre en gentlemen et les gradés français avaient du respect pour l'Homme et lui ont rendu hommage, d'où les médailles et la reconnaissance de la France pour son adversaire.

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A cette époque on faisait encore la guerre en gentlemen et les gradés français avaient du respect pour l'Homme et lui ont rendu hommage, d'où les médailles et la reconnaissance de la France pour son adversaire.

 

je suis entièrement d'accord avec toi de ce que tu viens d'écrire

 

et moi je dit la france n'a jamais donné rien pour rien

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je suis entièrement d'accord avec toi de ce que tu viens d'écrire

 

et moi je dit la france n'a jamais donné rien pour rien

 

 

 

L'Emir aussi y a gagné c'était donnant donnant, d'où les controverses aujourd'hui sur le personnage mais qui n'ont guère de sens si on ne se remet pas dans le contexte du milieu du XIX e s

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A cette époque on faisait encore la guerre en gentlemen et les gradés français avaient du respect pour l'Homme et lui ont rendu hommage, d'où les médailles et la reconnaissance de la France pour son adversaire.

 

 

Oui, mais l'Emir Abdelakader à du laisser quelque chose d'écrit, ses mémoires ou les dires, des faits rapportes par sa famille proche et ses compagnons de combat et d'exile pour expliquer toutes les contraintes et traitisses qu'il avait subit lors de son combat; justement pour mettre ces, soi-disant, rumeurs en demeure. Je penses qu'il avait tout le temps de le faire quand il était en Syrie.

 

Et comme je le disais, un peut plus haut, dans mon com, exist'il des écrits de l'Emir en se sens ?

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Oui, mais l'Emir Abdelakader à du laisser quelque chose d'écrit, ses mémoires ou les dires, des faits rapportes par sa famille proche et ses compagnons de combat et d'exile pour expliquer toutes les contraintes et traitisses qu'il avait subit lors de son combat; justement pour mettre ces, soi-disant, rumeurs en demeure. Je penses qu'il avait tout le temps de le faire quand il était en Syrie.

 

Et comme je le disais, un peut plus haut, dans mon com, exist'il des écrits de l'Emir en se sens ?

 

si on se remet dans le contexte de l'époque ... on se pose la question:à qui l'Émir devait se justifier ... à quel peuple ... ???

on pose moins de questions sur le dey d’Alger qui a pris la route de Naples avec ses proches en laissant la ville aux français ... parce qu'il n'a pas laissé de traces compromettantes ... comme un portrait avec des médailles ...

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Oui, mais l'Emir Abdelakader à du laisser quelque chose d'écrit, ses mémoires ou les dires, des faits rapportes par sa famille proche et ses compagnons de combat et d'exile pour expliquer toutes les contraintes et traitisses qu'il avait subit lors de son combat; justement pour mettre ces, soi-disant, rumeurs en demeure. Je penses qu'il avait tout le temps de le faire quand il était en Syrie.

 

Et comme je le disais, un peut plus haut, dans mon com, exist'il des écrits de l'Emir en se sens ?

 

 

 

Il a laissé beaucoup d'écrits qui sont quelque part à Alger je crois

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si on se remet dans le contexte de l'époque ... on se pose la question:à qui l'Émir devait se justifier ... à quel peuple ... ???

on pose moins de questions sur le dey d’Alger qui a pris la route de Naples avec ses proches en laissant la ville aux français ... parce qu'il n'a pas laissé de traces compromettantes ... comme un portrait avec des médailles ...

 

 

Djalla...Là il s'agit de l'Emir Abdelakader c'est un Algerien, qui a laissé derriere lui en Algerie certains membres de sa famille tres proches d'autres l'on suivi, certains de ses compagnons et d'autres sont partis avec lui en exile, Alors que d'autres déportes à Madagascar.

 

Ce n'ai pas une question de justification...L'Emir avait quand même vecu, libre, un certain temps en syrie. Il a bien laisser un écrit sur sa vie spirituelle je crois...C'est par rapport à tout ceci que je me dis que l'Emir brave, intelligent commandeur, homme très pieux et intellect qu'il l'était il y a, certainement, des explications quelques part à tous ces questionnements.

 

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La période de jeunesse et de formation (1807 à 1832) : où la première année correspond à celle de sa naissance et la seconde à celle où il prit la direction de la guerre sainte.

Il passa cette période à acquérir le savoir aussi bien dans son village natal El Guet'na où il apprit le Saint Coran qu’à Arzew et Oran où il fut l’élève de plusieurs chouyoukhs (théologiens) de la région et acquit, auprès d’eux, les principes des sciences théologiques, linguistiques, l’histoire et la poésie. Ses connaissances littéraires, théologiques et poétiques se sont affinées à un âge très précoce.

En 1823, son père le maria à Lalla Kheira, cousine germaine de l’Emir Abdelkader. Il accompagna son père aux Lieux Saints en passant par Tunis puis partit par mer vers Alexandrie et de là au Caire dont il visita les monuments historiques et fréquenta les savants et théologiens. Il conçut de l’admiration pour les réformes et réalisations accomplies sous le règne de Mohamed Ali Pacha, gouverneur d’Egypte. Il accomplit ensuite le pèlerinage à la Mecque et de là se rendit en Syrie pour acquérir le savoir auprès des chouyoukhs de la mosquée al Oumawiyyine.

De Damas, il se rendit à Baghdad où il visita les monuments historiques et fréquenta les savants. Il se rendit au mausolée du saint homme Abdelkader al Jilani, fondateur de la tariqa (confrérie) al Kadiria, pour revenir une seconde fois vers les Lieux Saints en passant par Damas pour y accomplir une nouvelle fois le pèlerinage.

Ensuite, il retourna en Algérie en compagnie de son père en passant par Le Caire, Barqa, Dana, Benghazi, Tripoli puis Kairouan, le Kef jusqu’à leur arrivée à El Guet'na dans la plaine de Ghriss dans l’ouest algérien.

 

a suivre

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La Deuxième époque : 1831 –1847

 

C’est la période qui se distingue par rapport aux autres périodes dans la vie de l’Emir en raison des évènements importants et réalisations qui l'ont marquée et pour lesquels il avait mis en œuvre ses potentialités scientifiques et sa grande expérience politique et militaire. Malgré un contexte difficile, la résistance ne l'empêcha guère de jeter les bases et fondements de l’état moderne, en raison de la complémentarité qui existe entre les deux.

Après la chute d’Oran en 1831, le désordre qui régna et la dégradation de la situation ont conduit les chouyouks et ulémas de la région d’Oran à rechercher une personnalité à laquelle pourrait être confiée la direction de leurs affaires. Leur choix se porta sur Cheikh Mohieddine, père de Abdelkader en raison de ses qualités avérées de courage et de témérité. C'est lui en effet lui qui avait dirigé la première résistance contre les français en 1831, et son fils Abdelkader a également fait preuve de courage et d’audace au cours des combats livrés sur les remparts de la ville d’Oran lors du premier accrochage avec les occupants.

Cheikh Mohieddine déclina l’offre en raison de son âge avancé et devant l’insistance des chouyoukhs et savants de la région, proposa son fils Abdelkader en disant : « Mon fils Abdelkader est un jeune homme pieux, intelligent, capable de régler les litiges et un cavalier émérite bien qu'ayant grandi dans le culte et la dévotion à son Seigneur ; Ne pensez surtout pas que je vous le propose pour me remplacer car étant une partie de moi-même, je ne peux souhaiter pour lui ce que je rejette pour moi-même. Mais j’ai choisi le moindre mal lorsque j'ai réalisé à quel point vous aviez raison , tout en étant convaincu qu’il sera plus indiqué que moi pour accomplir ce que vous m'aviez demandé …je vous fais donc don de lui….. » . Cette proposition fut accueillie favorablement à l’unanimité et le 27 novembre 1832, les chefs de tribus et les ulémas se réunirent dans la plaine de Ghriss, près de Mascara pour exprimer leur premier plébiscite à Abdelkader sous l’arbre de Dardara au cours duquel il reçut le titre de Nacer eddine (le protecteur de la religion), suivi d’un deuxième plébiscite général le 4 février 1833.

 

a suivre

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Dans de telles conditions, l’Emir prit en charge la lourde responsabilité de la guerre sainte, de défense de la population et de la terre d’Islam alors qu’il était en pleine jeunesse.

Cette période fut marquée par des victoires militaires et politiques qui contraignirent l’ennemi français à hésiter dans l'application de sa politique expansionniste devant la résistance acharnée qu'il rencontra à l’Ouest, au Centre et à l’Est.

L’Emir Abdelkader avait réalisé dès le départ que la confrontation ne pouvait avoir lieu qu’avec la création d’une armée institutionnelle régulière prise en charge par l’Etat. A cet effet, il publia un communiqué en son nom à la population dans lequel il insistait sur la nécessité de mobiliser les troupes et organiser les effectifs dans tout le pays. Les tribus de la région Ouest et du Centre répondirent à son appel et se rassemblèrent autour de lui prêts à lui obéir. Il constitua une armée institutionnelle qui s’adapta rapidement aux conditions qui prévalaient et put ainsi remporter plusieurs victoires militaires dont la plus importante fut la bataille de Maktâa qui avait valu au Général Trezel et au gouverneur général D’Orléans d’être relevés de leurs fonctions.

Sur le plan politique, il arracha à l’ennemi la reconnaissance de son autorité et l'obligea à traiter avec lui en position de souveraineté. Cela ressort des deux traités celui de Desmichels conclu le 26 février 1834 et celui de la Tafna le 30 mai 1837.

Toutefois, le changement intervenu dans le rapport de forces sur les plans interne et régional a eu des conséquences négatives sur le cours de la résistance de l’Emir. Il n’était pas seulement contraint de lutter contre les Français mais de se préoccuper également de ceux qui avaient une vision à court terme. Les drames se succédèrent notamment après que les Français eurent adopté la politique de la terre brûlée telle qu’elle ressort de l’expression du Gouverneur général le Maréchal Bugeaud : « Vous ne labourerez pas la terre et si vous la labourez, vous ne sèmerez pas et si vous semez, vous ne récolterez pas …»

 

a suivre

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Cette politique eut un effet notable sur le recul des forces de l’Emir notamment après la perte de ses bases arrières au Maroc, après que Moulay Abderrahmane, sultan du Maroc eut resserré l’étau autour de lui, prétextant son engagement à respecter les termes du traité de « Lalla Maghnia » et ordonné à ses troupes de pourchasser l’Emir et ses partisans y compris les tribus qui s'étaient réfugiées au Maroc pour fuir la répression de l’armée d’occupation.

 

a suivre

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La période des difficultés et du travail humanitaire (1848-1883)

 

Cette période débute avec la reddition de l’Emir et se prolonge jusqu’à son décès. Ainsi, sa reddition eut lieu le 23 décembre 1847 après acceptation de ses conditions par le commandant français Lamoricière. L’Emir fut transféré à Toulon alors qu'il avait exprimé le souhait de se rendre à Alexandrie ou Acca comme convenu avec les dirigeants français. Mais ses espoirs furent déçus et comme à leur habitude, les Français ne respectèrent pas leurs engagements.

Il aurait plutôt souhaité donc mourir au champ d’honneur que de subir ce sort et exprima ses regrets par ces mots : « Si nous avions su que les choses se dérouleraient ainsi, nous aurions poursuivi le combat jusqu’à la mort »

Ensuite, l’Emir et sa famille furent conduits à une résidence au lazaret et de là à « Fort Llamalgue » le 10 janvier 1848. Lorsque tous les membres de sa famille et de sa suite furent arrêtés, l’Emir fut transféré à la ville de Pau à la fin du mois d’avril de la même année pour y demeurer jusqu’à son transfert à Amboise le 16 octobre 1852, année de sa libération par Napoléon III.

 

L’Emir s’établit à Istambul et durant son séjour, il visita le tombeau de Abu Ayyoub al Ansari et visita la mosquée Aya Sofia (Sainte Sophie). Mais il préféra s’établir dans la ville de Borça pour son histoire, ses beaux sites et ses monuments historiques. Cependant il n’y resta pas très longtemps à cause des séismes qui secouaient la région de temps à autre.

Il se rendit à Damas en 1855 sur autorisation du sultan ottoman et là, il se consacra à la lecture, au soufisme, à la théologie, aux hadiths (Propos et tradition du prophète Mohammed (bssl) et à l’exégèse du Coran.

L’une des positions humanitaires à mettre à l’actif de l’Emir fut son opposition à la discorde sectaire qui eut lieu entre chrétiens et musulmans de Syrie en 1860. L’Emir devint une personnalité internationale, suscitant le respect et la considération en tous lieux et il fut même invité à l’inauguration du Canal de Suez en 1869.

Il mourut le 26 mai 1886 à Doumer, dans la banlieue de Damas à l’âge de 76 ans. Il fut enterré à proximité du tombeau de Cheikh Mohieddine ibn Arabi al Andaloussi . Sa dépouille fut transférée à Alger en 1966.

 

a suivre

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Parmi ses œuvres :

 

1/ Dhikra al 'akel wa tanbih al ghafel ( Rappel au sage et mise en garde de l’inconscient).

2/ Al miqradh al hadd li gat'i lisane mountakidh din al islam bil batel wal il'had (les tenailles acérées pour trancher la langue de celui qui porte atteinte à la religion islamique par le mensonge et l’athéisme)

3/ Moudhakirat al amir Abdelkader (Mémoires de l’Emir Abdelkader)

4/ Al mawakef fi al-tasawif wal wa'd wal irchad (Les positions en matière de soufisme, de sermon et d’orientation)

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moi j'ai eu le meme propbleme presque de cette histoire que je vais posté

 

L’Emir Abdelkader, le PERE indigne !?

6 mai, 2010 Posté dans Libre débat

Improvisateur pour “Algérie Politique”

 

A quelques jours du 8 Mai 1945,ferment du déclenchement de la révolution Algérienne, je vais essayer d’être un tout petit irrévérencieux(pour ne pas changer) envers un personnage de premier plan, qui nous dit-on a jeté les bases de l’état Algérien, à savoir: l’Emir Abdelkader.

 

Ce dernier m’a valu pendant mon cursus scolaire les privilèges du purgatoire du conseil de discipline et les admonestations hystériques et du directeur du lycée et de mon paternel. Le jeune et petit “con” rebelle que j’étais, avait osé pendant un cours d’histoire, dispensé à la baguette par un prof d’une rare rigidité d’esprit, de traiter l’Emir, cet héros national, de vulgaire traitre. Faisons ainsi référence à son passage feutré, lui et sa smala, par le chateau d’Ambroise avant son installation définitive, au Liban et après avoir promis de façon solennelle à Napoléon III de ne plus perturber les opérations Françaises en Algérie.

 

Depuis, j’ai un tout petit peu revu mes analyses, mais pour moi l’homme n’a pas vraiment la carrure du révolutionnaire pure et dur, qui en aucun cas ne doit transiger avec ses idéaux premiers. A l’image d’un Ben M’hidi qui a refusé toutes les compromissions alléchantes de ses tortionnaires et, qui a terminé sa jeune vie sous les improvisations meurtrières des paras de Massu.

 

Alors, la question mérite d’être posée et tant pis pour les susceptibilités nationalistes:l’Emir Abdelkader est-il ce père emblématique et intouchable fondateur de la nation comme on aime bien à nous le vendre chez nous ou l’ami docile des Français, donc un félon déserteur.

 

Pire, et il le faut savoir, que le valeureux guerrier et vainqueur des batailles de la Macta et de la Tafna a accepté d’être décoré de la grande croix de la légion d’honneur; allant même jusqu’à inaugurer la canal de Suez en grande pompe au bras de l’impératrice Eugénie alors que sa terre natale se faisait massacrer et subissait le joug de ses ennemis d’hier devenus des protecteurs bienveillants lui octroyant généreusement sourires, grandes amabilités et déférences trompeuses.

 

Plus d’un siècle plus tard, à l’inauguration de sa statue équestre algéroise, les mauvaises langues avaient reproché à son sculpteur d’avoir enfourché l’Emir sur un cheval trop petit. Il est fort possible que la perspective des formes n’est pas du tout une science parfaite chez nous. Car il me semble -autre erreur d’appréciation- que nos politiciens ont essayé (et ont bien réussi) de nous habiller l’homme providentiel avec un costume trop grand pour sa petite stature de révolutionnaire transfuge.

 

D’aucuns auraient dit de lui… vaincu, mais plus grave, vendu!

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Djalla...Là il s'agit de l'Emir Abdelakader c'est un Algerien, qui a laissé derriere lui en Algerie certains membres de sa famille tres proches d'autres l'on suivi, certains de ses compagnons et d'autres sont partis avec lui en exile, Alors que d'autres déportes à Madagascar.

 

Ce n'ai pas une question de justification...L'Emir avait quand même vecu, libre, un certain temps en syrie. Il a bien laisser un écrit sur sa vie spirituelle je crois...C'est par rapport à tout ceci que je me dis que l'Emir brave, intelligent commandeur, homme très pieux et intellect qu'il l'était il y a, certainement, des explications quelques part à tous ces questionnements.

 

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je te donne ce lien en arabe qui me semble intéressant:

http://www.djelfa.info/vb/showthread.php?t=71601

et celui-là aussi en arabe :

001327.pdf ãßÊÈÉ ÇáãÕØÝì ÇáÇáßÊÑæäíÉ ÊÍãíá ßÊÇÈ -ÇáÇãíÑ ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌÒÇÆÑí-ÈÑæäæ ÇÊííä-ãíÔíá ÎæÑí-ßÊÈ ÚÑÈíÉ

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