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Le pouvoir algérien refuse l’ouverture et montre des signes de durcissement


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Guest Nimos

Deux mois après la révolte des jeunes Algériens contre la cherté de la vie, qui a secoué le pays du 5 au 10 janvier dernier en faisant au moins 5 morts et plus de 1000 blessés, les résultats obtenus sont maigres. Le pouvoir n’a rien cédé sur le plan politique et démocratique, hormis la levée de l’état d’urgence. Mais cette levée n’a rien apporté de concret dans la vie des Algériens. Illustration de cette absence de progrès sur le terrain, les marches, même à l’extérieur d’Alger, demeurent interdites. Samedi, elles ont encore été empêchées par la force à Alger, Oran et Batna.

 

Plus inquiétant, après une période durant laquelle il avait semblé sur la défensive notamment suite aux départs de Ben Ali et de Moubarak, le pouvoir reprend depuis quelques jours du poil de la bête. Il renoue avec son arrogance passée. Ce dimanche matin, sur les ondes de la Chaîne III, le ministre de la Communication Nacer Mehal, réaffirmait que l’ouverture du champ médiatique au privé n’était pas « encore à l’ordre du jour ».

 

Nacer Mehal n’a ni expliqué les raisons de ce refus d’autoriser la création de chaînes de télévisions et de radios privées, ni donné un délai pour le faire. « C’est une décision qui appartient au gouvernement », a‑t‑il dit. En réalité, sur ce dossier, la position du pouvoir algérien n’a pas changé, en dépit des appels de l’opposition. L’ouverture de l’ENTV aux partis de l’opposition décidée lors du conseil des ministres du 3 février dernier se fait timidement et selon une stratégie destinée à casser l’opposition et à faire de la propagande contre elle. La couverture samedi 5 mars des marches de la CNCD par l’ENTV a été un mélange d’images manipulées et de propos indécents d’Algérois demandant aux Kabyles d’aller manifester chez eux. Pour empêcher l’opposition de s’exprimer dans la rue, le pouvoir semble prêt à tout, y compris à diviser dangereusement les Algériens.

 

Sur un autre dossier, celui de l’ouverture du champ politique, le gouvernement, par la voix de son ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia, tient le même discours. Comme Mehal, Ould Kablia n'exclut pas l’autorisation de nouveaux partis, mais sans expliquer les raisons du refus actuel, ni donner un délai pour la levée de cette interdiction de fait.

 

Pourtant, les agréments de quatre nouveaux partis politiques ont été signés début février. Mais l’annonce en a été différée. Tout comme le remaniement gouvernemental. Envisagé durant les premiers jours de février, sous la double pression de la rue et de la communauté internationale, le changement de l’exécutif a été abandonné. Momentanément ? Tout semble dépendre de l’évolution de la situation sur le terrain. Si la CNCD a échoué à mobiliser les Algériens, le mouvement des étudiants et la colère des chômeurs pourraient un jour contraindre le gouvernement à faire des concessions.

 

En attendant d’être forcé à un véritable changement, le pouvoir continue de faire des promesses sociales à la population, tout en maintenant le statu quo. Les ministres, qui peinent à réaliser un seul projet depuis plus dix ans, ont repris les visites sur le terrain, dans un climat de tension sociale extrême. Ni la poursuite des immolations par le feu, ni les coupures quotidiennes de routes, ni la grève des étudiants et la paralysie des universités, ni les manifestations des mal‑logés ne semblent en mesure d’ébranler le système, toujours en place.

 

Ce retour à l’immobilisme d’avant les émeutes du 5 janvier peut s’expliquer par trois facteurs. Le premier est lié à la faiblesse de l’opposition qui peine à mobiliser la foule. Le second est la baisse de la pression internationale en raison notamment des évènements tragiques en Libye où la révolte du peuple est réprimée dans le sang. Enfin, le pouvoir est convaincu qu’il peut éviter un soulèvement de la rue en subventionnant les prix des produits de large consommation et en distribuant des logements et des emplois aux jeunes. Un pari risqué.

 

Le pouvoir algérien refuse l?ouverture et montre des signes de durcissement - Politique - Tout sur l'Algérie - page 1

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il y'a une course entre les besoins des individus et l'administration : les premiers sont plus rapides que la seconde ... mais la course a déjà commencé et il faut patienter jusqu'à l'arrivée pour voir qui est le "vainqueur" ...

si le pouvoir durcit sa position c'est qu'il pense avoir les moyens de gérer comme il faut la situation surtout si l'analyse de celle-ci est la meilleure et si cette analyse a été confortée par les ... américains ...

quand à l'opposition ... tout dépend de ce qu'elle veut et comment elle l'exprime ... vouloir des droits ... c'est pas comme vouloir ... le pouvoir ... les premiers peuvent être octroyés s'ils sont raisonnables ... le second ... tellement il est indéfinissable ... que mêmes ceux qui croient l'avoir ... finalement n'ont que des miettes ... juste une illusion ...

 

l'opposition pourrait faire des propositions ... mais ... !!!

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Guest anincognito

Le pouvoir cherche à maintenir son pouvoir, mais ces groupes de pseudo-opposants opportunistes qui appellent au désordre et au chaos, ils veulent quoi? Je vais te répondre, ils veulent le pouvoir et à eux seuls au dépens du peuple qu'ils veulent tromper, mais il se trouve que la classe populaire Algérienne a grandement gagné en maturité.

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mais il se trouve que la classe populaire Algérienne a grandement gagné en maturité.

 

Exact, tous ces voyous qui veulent se révolter ne cherchent qu'à créer le chaos

alors que l'Algérie est un pays qui change pour le mieux. Tous les vieux te le diront. En Iran, à part les gens des villes, qui sont en minorité, l'immense masse des paysans sont pour leur président qui est un des leurs, qui leur ressemble; il vit simplement sans le luxe habituel des dirigeants. Et le président algérien c'est pareil. De toute façon, c'est bien qu'il y ait quelques timides révoltes ici et là.

Un bébé qui pleure, c'est normal, si c'est pas sérieux tu lui mets la sucette dans la bouche et le voilà calmé. :confused:

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Exact, tous ces voyous qui veulent se révolter ne cherchent qu'à créer le chaos

 

Qu'est-ce qu'on lit pas sur ce forum !

 

Qui sont les voyous, ceux qui cherchent à manifester pacifiquement ou ceux (chiens du pouvoir) qui viennent les agresser au couteau et à coup de "va manifester chez toi" ?!!

 

Boutef est simple ? Oui il a juste des comptes suisses un peu trop gros et ressent du mépris envers son peuple comme aucun président au monde.

 

 

mais il se trouve que la classe populaire Algérienne a grandement gagné en maturité.

 

Jamais les algériens n'ont été aussi abrutis. Les anciens te le confirmeront.

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Guest samirovsky

Attendant 2024

dans la culture arabo-musulmane, il faut minimum 25 ans de tyrannie, d'humiliation et de dictature pour que le peuple se soulève.

Patience !! On est presque au bout de notre peine

Put.. !! encore 13 ans. 1999-2024

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Attendant 2024

dans la culture arabo-musulmane, il faut minimum 25 ans de tyrannie, d'humiliation et de dictature pour que le peuple se soulève.

Patience !! On est presque au bout de notre peine

Put.. !! encore 13 ans. 1999-2024

 

qui sait ... peut être que tu mourras ... avant 13 ans ...

t'auras à plus à attendre ... alors!

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Guest samirovsky
qui sait ... peut être que tu mourras ... avant 13 ans ...

t'auras à plus à attendre ... alors!

 

T'en fais pas djallal,

je suis encore jeune même pour attendre 42ans comme en Libye.

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Je n'arrive pas à m'y faire avec ton 2012, je l'oublie toujours.

 

tu comptes 2011 ... 2012 ... et tu essaie d'imaginer l’Algérie dans 2 ou 3 mois ... car si tout change autour de nous on sera entrainé dans le tourbillon ... même si le pouvoir durcit sa position ... çà sera comme l'histoire du chêne et du roseau

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Guest samirovsky
tu comptes 2011 ... 2012 ... et tu essaie d'imaginer l’Algérie dans 2 ou 3 mois ... car si tout change autour de nous on sera entrainé dans le tourbillon ... même si le pouvoir durcit sa position ... çà sera comme l'histoire du chêne et du roseau

 

Le problème djallal c'est qu'il y a une loi de la nature arabo-musulmane qui dit que: La durée minimum requise pour la tyrannie, l'humiliation et la dictature dans les pays arabo-musulman est de 25 ans et la nôtre n'a pas encore atteint l'âge requis. Donc, quel que soit les bouleversements, nous devons attendre minimum 2024.

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Le problème djallal c'est qu'il y a une loi de la nature arabo-musulmane qui dit que: La durée minimum requise pour la tyrannie, l'humiliation et la dictature dans les pays arabo-musulman est de 25 ans et la nôtre n'a pas encore atteint l'âge requis. Donc, quel que soit les bouleversements, nous devons attendre minimum 2024.

 

dans la nature arabo-musulmane ... le temps glisse vers l'éternité ... on entre dans l'éternité après la mort ... et quand on a quitté ce monde ici-bas ... en quoi les changements qui peuvent y intervenir vont nous affecter ?????

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Guest samirovsky
dans la nature arabo-musulmane ... le temps glisse vers l'éternité ... on entre dans l'éternité après la mort ... et quand on a quitté ce monde ici-bas ... en quoi les changements qui peuvent y intervenir vont nous affecter ?????

 

Tout est dans l'interprétation de l'espace-temps djallal,

je saisi la nuance et la relativité du regne des dictatures arabo-musulmanes.

Et je te fais grâce.

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Guest samirovsky
t'en fais pas les américains sont là ... pour accélérer un tant soit peu le processus !

 

Ah bon !!

Je ne savais pas que les américains manipulaient l'espace-temps aussi.

Seront-ils aussi pour quelque chose dans la fin du monde prévue pour 2012 ?

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Ah bon !!

Je ne savais pas que les américains manipulaient l'espace-temps aussi.

Seront-ils aussi pour quelque chose dans la fin du monde prévue pour 2012 ?

 

la fin d'un ordre ... d'un monde ... d’une civilisation ...

les américains font des projets pour toute l'humanité ( ils voient grand ): le P.N.A.C. ...en est un!

Welcome to the Project for the New American Century

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