Guest Serena1 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 Il va de soi que celui/celle qui la pratique est un associateur(associatrice) Mouchrik et donc il sort de l'islam. Mais les portes du repentir resteront ouvertes (Tawbah) pour celui/celle qui veut revenir sur le droit chemin. Il va de soi que ces pratiques ne touchent pas le Musulman croyant et pratiquant car Allah swt le protege. "Qol Lan Youssibana Illa mA Kataba Allah Lana. Houa Mawlana, Wa 3ala Allah Fal Yatawakkal Al Mouminoun" Ceet histoire de cadenas m'a choquee je dois dire......je n'arrive pas a comprendre que des gens "modernes" en ces temps et endroit pensent comme ca....ceci dit ca se trouve partout en (((europe)))...a une epoque ou presque tout est devenu possible grace aux genies de la technologie... Voia ce que j'ai trouve en ce qui concerne ces pratiques douteuses surtout pour des gens se disant musulmans: Le mariage semble etre le probleme. Le plus gros probleme. ------------------------------------------------------------------- Le mariage revêt une grande importance dans la vie sociale. Tout jeune homme, toute jeune fille aspire à fonder un foyer. Si l’homme a le loisir de choisir sa compagne, la femme, doit attendre qu’on vienne demander sa main. Et si les demandes tardent à venir, elle est aussitôt en proie à l’angoisse. Le plus souvent, elle attribue sa situation à un acte de malveillance, un sortilège lancé par une rivale, une jeune femme de son âge, des parentes, généralement des cousines ou des belles-sœurs de sa mère. Les rites sont nombreux et vont de la ruqya (exorcisme orthodoxe), effectuée par un imam ou un homme averti, en matière de religion, qui récitera les versets coraniques et les formules d’expulsion du mal. Mais il y a aussi les visites aux mausolées, dont les saints sont réputés favoriser les rencontres entre jeunes gens. Les jeunes Algéroises, en mal de mariage, se rendaient et continuent à se rendre à Sidi-Abderrahmane, le patron de la ville. Il y a aussi les rites magiques que l’on peut effectuer soi-même : ainsi, se rendre sur une plage et laisser passer sur ses pieds sept vagues successives. Ces vagues sont censées emporter le mauvais sort qui empêche les hommes d’approcher. On se fait également faire par un forgeron de petites serpes qu’on jette sur un chemin fréquenté. Et puis, il y a ce rite si connue des Algériennes qui consiste à s’accrocher à la robe d’une mariée qui quitte la maison paternelle : c’est un augure pour quitter soi-même, la maison de son père ! Citer Link to post Share on other sites
Guest Serena1 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 L’un des sortilèges les plus redoutés des jeunes mariés est la ligature de l’aiguillette, rabt en arabe, tuqqna, iqqan en berbère, qui signifie «lier» au sens propre et métaphoriquement «empêcher les rapports sexuels». Les personnes malveillantes effectuent des gestes, comme fermer une épingle à nourrice, un cadenas, nouer un filer ou boucler une ceinture : ce geste, précédé ou non de formules, suffit à rendre impuissant le marié. Ce dernier, évidemment, au courant de ces manigances, aura pris ses dispositions. Sa mère ou sa parente la plus proche lui aura confectionné une amulette qu’il portera accrochée à son vêtement. On met aussi un nouet de sel, car le sel constitue un produit qui dissous les sortilèges. Un procédé, plus commode, consiste à réciter des versets du Coran, notamment les versets dits préservateurs. Dans le centre de l’Algérie, on met sur le seuil de la chambre nuptiale un objet en or sur lequel le marié devra marcher : la force de l’or est tirée de son nom, dhahab, qui signifie aussi, dhahaba, «partir», sous-entendu le sortilège. En Kabylie, les mariées prennent avec elles une petite courge évidée et arrangée en gargoulette, celle-ci symbolise la femme, prête à recevoir l’homme, elle représente aussi, en raison des nombreuses graines que contient la plante, la fécondité. Dans la tradition maghrébine, le marié et la mariée sont entourés par des jeunes de leur âge, parents ou amis, qui vont leur servir de garçons et de filles d’honneur. L’une de leurs tâches est non seulement de tenir compagnie aux époux, mais aussi de les protéger contre les maléfices. Les compagnons du jeune homme doivent lui rappeler certaines règles comme ne pas se retourner quand on l’appelle, prononcer certaines formules…. A Ouargla, et dans d’autres régions, le marié doit garder le silence dans certaines situations : ainsi, par exemple, quand il se rend à la mosquée de Sidi-Abdelkader, l’une des visites obligatoires du mariage ouargli, il ne doit pas parler jusqu’à sa sortie de la mosquée. Autrement, les gens qui le jalousent, pourraient en profiter pour le «lier». Quand il rentre chez lui, et qu’il attend que ses garçons d’honneur lui amènent sa fiancée, il garde le silence, jusqu’à-ce que ses compagnons quittent la maison. Une autre façon d’éviter la ligature, pour le marié ouargli, est de se lier soi-même. Le matin, en entrant dans sa chambre, il fait un nœud à un fil qu’il cache. Il attendra la nuit pour reprendre le fil et le délier. Ce rite est facile à comprendre : comme le marié est déjà lié, on ne peut plus le lier. Une fois le fil dénoué, il retrouve ses capacités. Celui qui s’est lié lui-même n’est pas tenu à garder le silence. On ne peut rien contre lui. La ligature de l’aiguillette – en d’autres termes l’impuissance du marié –, est vécue comme un drame, non seulement par le concerné mais aussi sa famille, ainsi que par la famille de la jeune fille. Le jeune homme pourra toujours dire, pour cacher son impuissance, la faute est due à la jeune femme pour dire qu’elle n’était pas vierge. Mais en général, l’incapacité de l’époux est reconnue et on l’impute toujours à un acte de magie malveillant. Quand des soupçons portent sur des personnes connues pour leur hostilité, on les force à «dénouer» l’aiguillette. A Alger, on place une enclume sous les pieds du marié, et, avec un marteau, on donne un coup, comme pour briser le sortilège. Dans la plupart des cas, on va, dans la nuit même, consulter un taleb qui écrira une amulette ou confectionnera un breuvage. A Ouargla, le taleb se livre à un tour de passe-passe magique : «(Il) prend son brûle-parfums et y jette du séneçon. Prenant son chapelet, il le parcourt trois fois. Il tend la main en l’air et la ferme. Lorsqu’il la rouvre, il fait apparaître l’objet qui a servi à lier, il le montre au garçon d’honneur (du marié), puis, le dénouant devant lui, il lui dit : C’est untel qui l’a lié. Le garçon d’honneur se retire. Dès lors, le marié est délié». Citer Link to post Share on other sites
Guest Serena1 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 Les jeunes se lient également, mais leur ligature obéit à d’autres principes. Dans de nombreuses régions du Maghreb, on lie les filles qui viennent de naître pour protéger leur virginité. Parfois, la ligature intervient dans la petite enfance, vers cinq ou six ans, mais le rite s’effectue toujours avant la puberté. On utilise aujourd’hui un cadenas : on le promène, ouvert, sur les parties sexuelles de la fillette, puis on le ferme. Le cadenas et la clef sont soigneusement gardés par la mère, et ne seront sortis que la veille du mariage : on délie alors la fille, en ouvrant le cadenas. Si par malheur, dit-on, on oublie de la délier l’époux ne parviendra pas à déflorer la jeune femme. La ligature s’effectue aussi avec du fil (c’était le moyen le plus courant autrefois) : un fil est noué, puis caché, et, comme pour le cadenas, on le délie le jour du mariage. A Ouargla, le fil utilisé est un fil de soie ou de laine que la mère met entre les mains de sa fille, elle lui donne ensuite une casserole d’eau et lui demande d’y enfoncer le fil, en lui demandant de dire la formule : «Je suis fille et toi tu es fil» ce qui veut dire que la fille est comme un mur et le garçon qui tenterait d’abuser d’elle serait comme un fil mouillé. Le jour du mariage, la fille reprend le fil et le plonge de nouveau dans l’eau, en disant «je suis fil», c’est alors elle qui deviendra comme le fil mouillé et c’est l’homme qui sera mur. Dans le cas où un mariage deviendrait impossible et que l’homme aime éperdument la femme ou la femme est passionnément éprise de l’homme, il existe une magie pour effacer l’amour des cœurs enflammés. Des techniques et des incantations sont données dans les ouvrages de magie, autrefois très courants au Maghreb. Un exemple, traduit par Doutté, est tiré de l’ouvrage de Soyouti. Celui-ci commence par donner des conseils qui n’ont rien de magique : «Le meilleur traitement, dit-il, est d’arriver à posséder l’objet désiré ; si c’est impossible, il faut essayer de lui substituer une autre beauté dont on s’éprend et qui fait oublier la première ; si l’on n’arrive pas à oublier, il faut s’adonner au commerce ou à l’étude, spécialement à celle de la grammaire ou des sources du droit (ouçoûl).» Si toutes ces tentatives échouent, l’auteur envisage alors des recettes, dont celle-ci qui consiste à écrire des assiettes : «Safoûs, Safouât ; mon Dieu, refroidis untel comme tu as refroidi le feu sur notre Seigneur Ibrahim…. ainsi qu’une telle, fille d’untel, n’ait plus dans le cœur d’un tel, fils d’une telle, aucune place durable et solide ; chasse, ô Khechkhech, le poison qui le mine, lentement éloigne l’amour d’untel.» Puis on lèche une de ces assiettes chaque matin et chaque soir. Par M. A. Haddadou – Infosoir.com Citer Link to post Share on other sites
Guest Serena1 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 Les sacrifices Un élément présent dans les pratiques magiques algérienne et maghrébine est le sacrifice. Alfred Loisy définit ainsi le sacrifice comme rite : «Une action rituelle – la destruction d’un objet sensible, doué de vie ou qui est censé contenir de la vie – moyennant laquelle on a pensé influencer les forces invisibles, soit pour se dérober à leur atteinte soit afin de leur procurer satisfaction et hommage, d’entrer en communication et même en communion avec elles.» Le sacrifice magique, lui, doit être distingué du sacrifice religieux, celui de l’Aïd al-adha qui, lui, est un hommage rendu à Dieu. Il perpétue, en effet, le sacrifice d’Abraham qui, pour obéir à Dieu, a accepté de sacrifier son fils. Mais Dieu, recevant ainsi une preuve de sa foi, sauve l’enfant et lui envoie un bélier qui va servir de sacrifice de substitution : Quand (Ismaël) fut en âge de marcher, (Abraham) lui dit : «Ô mon fils, j’ai vu en rêve que je t’égorgeais. Vois donc ce qu’il y a lieu de faire.» Il dit : «Ô mon père, fais ce qui t’a été ordonné de faire, tu me trouveras, si Dieu veut, du nombre des patients.» Ainsi soumis, il lui renversa la tête. Nous l’avons alors appelé : «Ô Abraham, tu as cru au rêve.» C’est ainsi que nous récompensons les gens de bien. Nous avons racheté (Ismaël) par une bête de sacrifice prodigieuse.» (Coran, S. 37, Alççaffât, versets 101-107) Des peintures rupestres de la préhistoire algérienne ont été interprétées comme des représentations de sacrifices. C’est le cas des célèbres gravures rupestres de Boualem, un village non loin de la route qui relie Aflou à El-Bayadh. Dans le premier site, on a trois représentations d’ovins : le premier, représenté schématiquement, avec des pattes très longues, porte sur la tête un objet circulaire, avec deux lignes verticales, le second, plus petit, a l’air d’un agneau, le troisième est un bélier dit à sphéroïde, avec une sorte de collier à l’épaule. Le second site montre un bélier à sphéroïde, précédé par un personnage, en position d’orant. Si les béliers de la première station sont assez schématiques, celui de la deuxième station est d’un réalisme étonnant, en dépit de l’érosion qui a fait disparaître certaines parties : le pelage est bien reproduit, on voit les sabots, et, on voit le cou – surface sans poils – rasé pour faciliter l’égorgement. Les éléments de parure sont, en plus de la «sphéroïde», un collier, décoré de chevrons, posé sur les épaules et qui se prolonge sur l’échine. Le personnage humain présente un visage animal, mais il s’agit peut-être d’un masque. Il porte dans le dos un objet circulaire qu’on a interprété comme un bouclier. Mais cette hypothèse a été contestée, le petit bouclier n’apparaissant que dans la dernière phase de l’art rupestre de l’Atlas. L’un des objets du sacrifice est d’établir une communication avec les forces invisibles et de se les concilier, c’est aussi un moyen d’expulsion du mal. Les animaux sacrifiés sont généralement des chèvres, des boucs, mais le plus souvent, il s’agit de coqs ou de poules. On ne recourt pas au mouton, parce qu’il est réservé au sacrifice religieux de l’aïd, ni aux bovidés, réservés aux th’âm, repas pris ensemble autour du mausolée d’un saint. Le sacrifice d’expulsion du mal est appelé, en Algérie, nechra, qui dérive du verbe arabe nachara (étendre, disperser, ressusciter). Il s’agit, en effet, de transférer le mal vers l’animal et de le disperser, c’est-à-dire de l’annihiler, mais en même temps, le sacrifice fait revivre symboliquement le patient, en lui communiquant, par le sang de la victime, l’énergie qui lui manquait. Si parfois la victime de la nechra est consommée par les membres de la famille, le plus souvent, elle est abandonnée dans un ravin, voire, comme cela se pratiquait à Alger, enterrée. Parfois, aussi, on fait cuire la poule ou le coq, on donne le bouillon à boire au malade et on brûle les plumes. L’animal est mangé par les membres de la famille. Tout ce qui reste, ainsi que les os, sont enterrés, car il ne doit rien subsister de la victime. Des sacrifices pour expulser le mal sont également faits dans les sanctuaires. Certains saints ont la réputation de guérir certaines maladies, mais pour cela, il faut un sacrifice sanglant. Ainsi, dans les monts des Ouled Naïls, près de Aïn Maâbed, se trouve le mausolée de Sidi Ahmed ben M’hammed, qui passe pour guérir plusieurs maladies, dont la folie. Le patient doit effectuer un sacrifice. Pour la première visite, ça doit être une chèvre ou un bouc, qui doit être du sexe opposée à celui du malade. Pour les autres visites, c’est le patient qui choisit lui-même sa victime. Avant l’égorgement, le malade doit enjamber sept fois la bête, s’il ne peut pas le faire, on fait tourner la bête au-dessus de sa tête. Puis, il doit cracher sept fois dans la gueule de la bête : si elle s’évanouit, cela signifie que le mal s’est transmis en elle et qu’en l’égorgeant, on s’en débarrassera, sinon, il faudra rester le temps nécessaire dans le mausolée. Un autre saint, dans la région de Biskra, Sidi M’hammed ben Moussa guérit également la folie, les patients dormant près de son tombeau. On lui organise deux sacrifices annuels : un au printemps, au cours duquel on égorge un dromadaire, c’est la zerdat ljmel ou sacrifice du dromadaire, et un autre en automne où on égorge un mouton, c’est la zerdat lkhruf ou sacrifice du mouton. Le sang est également employé dans de nombreux rites magiques, notamment les rites destinés à inspirer l’amour (mah’abba). En Algérie, un rite connu consiste à se procurer le sang de l’homme convoité par la femme (sang provenant par exemple d’un saignement du nez ou d’une blessure provoquée à dessin, et de mélanger ce sang avec celui de la femme. Le sang des menstrues passe aussi pour exercer une attirance sur les hommes : c’est pourquoi les femmes en mal d’amour abandonnent leurs linges souillés sur leur passage. Citer Link to post Share on other sites
Guest Serena1 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 Un rite pour réchauffer l’amour du mari a été recueilli partout au Maghreb, Voici la version recueillie à Mogador, au Maroc. «la femme se fait avec du miel une raie verticale du front au menton et fait couler de haut en bas sur sa figure du miel qu’elle recueille au-dessous du menton dans une cuiller. Ensuite, elle se frotte le bout de la langue avec une feuille de figuier, jusqu’à ce qu’il coule du sang : elle trempe dans ce sang sept grains de sel qu’elle jette ensuite dans la cuiller ; puis elle se fait une petite incision entre les deux sourcils et y trempe sept autres grains de sel qui vont ensuite rejoindre les premiers. Enfin elle ajoute à ce mélange dans la cuiller, de la terre prise au moyen d’une pièce d’argent dans trois empreintes de son pied droit. Il ne reste plus qu’à faire manger ce mélange au mari dans une cuisine quelconque.» La magie dans la tradition. | L'ALGERIE, SES COUTUMES, SA CULTURE, ET SES TRADITIONS. Citer Link to post Share on other sites
Jibril 10 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 C'est triste. Citer Link to post Share on other sites
Guest ANTI Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 C'est triste. C'etait le but de feu Med Bouzidi (Cheikh Ennouri) de combattre Echa3wada a sa manière Cheikh El Nouri: " !! ??? ???? ?? ?????? ???? ??????? ? ??????" - YouTube Citer Link to post Share on other sites
Jibril 10 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 C'etait le but de feu Med Bouzidi (Cheikh Ennouri) de combattre Echa3wada a sa manière Cheikh El Nouri: " !! ??? ???? ?? ?????? ???? ??????? ? ??????" - YouTube :mdr: ......... Citer Link to post Share on other sites
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