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Circoncision collective des enfants démunis


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Boukhalfa Elle est initiée par l’association culturelle à l’occasion du 27e jour de Ramadhan

Circoncision collective des enfants démunis

Par Rachida Selmani

 

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Comme à l’accoutumée, le 27ème jour du mois de Ramadhan constitue l’occasion pour marquer un événement qui se tient chaque année et partout en Algérie, la circoncision collective des enfants issus des familles démunies. Pour sa part, l’association culturelle de Boukhalfa se prépare à faire partie des organisateurs de cette célébration. Cela, en arrêtant une liste d’une quinzaine d’enfants, en particulier les plus démunis de cette localité, qui « les enfants et les démunis au nombre de 15, bénéficieront d’une opération collective et gratuite», note un communiqué de ladite association parvenu à notre rédaction. En effet, la cérémonie de circoncision qu’organisera l’association culturelle de Boukhalfa, se déroulera au CEM de Boukhalfa, à partir du 21h00, le vendredi prochain, nous lisons dans le même communiqué. Ce sera donc, une soirée familiale qui sera animée pour l’occasion. Les rédacteurs de ce communiqué, racontent l’importance de la 27ème nuit du mois de carême, pour les enfants en particulier. Dans ce sens, ils affirment que, particulièrement « dans les régions montagneuses kabyles, l’enfant qui observe le jeûne, pendant cette journée, sera invité à occuper la place d’honneur de la table, de préférence celle du milieu, et sera vêtu d’une tenue traditionnelle ». L’enfant, selon le même communiqué, et comme c’est répandu dans la plupart des régions de la Kabylie, en observant le jeûne pour la première fois ou en cette journée (Laylat el Qadr) « est soulevé et porté sur le toit de la maison ». Et c’est là que sa rupture du jeune sera faite. C’est ainsi que faire carême, le 27ème jour du Ramadhan, constitue un évènement particulier pour les enfants, surtout en les gâtant par plusieurs sortes de plats qu’ils désirent prendre, en fin de journée. Des pratiques que tiennent, en tradition, les familles kabyles, pour encourager les enfants à jeûner, et leur inculquer les souffrances des autres, surtout des enfants livrés à la faim quotidiennement. « Les fleurons apprennent à partager les souffrances des pauvres. Ceux-là même que la faim ronge à longueur d’année », rajoute le communiqué de l’association culturelle de Boukhalfa.

 

Rachida Selmani

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