mquidech 10 Posted May 26, 2011 Share Posted May 26, 2011 SALAM j'ouvre ce poste de rappel du jour,c'est comme le hadith du jour il n'ya pas lieu de debat que vous soyez d'accord ou non.alors pas de pollution svp. Ce qui fait la valeur de l'homme Pour le croyant, ce qui donne une réelle valeur à sa vie, et à la vie des hommes en général, c’est l’îmâne. Et c’est tout à fait logique car c’est ce qui va compter dans l’Au-delà. Sera-t-il de ceux qu'Allâh honorera de Sa bonté ou au contraire sera-t-il châtié pour l’éternité ? Sans îmâne, il ne sera jamais honoré. Alors qu'un seul un atome d'îmâne est l'assurance de ne pas être châtié pour l’éternité. Si on offrait au croyant les richesses de la Terre entière contre son îmâne, il refuserait tout net. Il ne serait même pas tenté. Car, pour Allâh, l’homme qui a réussi sa vie n’est ni l’homme riche et vigoureux, ni celui qui a beaucoup d’enfants, mais c’est le mu-min, c’est-à-dire « celui qui a l’îmâne ». Le croyant sait que sa vraie richesse c'est son îmâne et qu'il sera honoré selon la force et la quantité de cet îmâne. La valeur de l’homme dépend de son îmâne. Et le croyant ne conçoit pas les autres qualités humaines sans l’îmâne. C’est son îmâne qui lui fait aimer les qualités comme la bonté envers les autres hommes et les animaux, la pudeur, la générosité, l’honnêteté ou simplement le souci de dégager le passage sur une route encombrée. Il est triste quand il trouve ces qualités chez un non-musulman car il sait qu’elles n’ont pas de valeur réelle sans l’îmâne. Alors il espère qu’Allâh guide cet homme de valeur. Et il est triste quand il ne les trouve pas chez un musulman car il croit que c’est une preuve de la faiblesse de l’îmâne. Alors il espère qu’Allâh permette à ce frère de s’améliorer. Pour le croyant, l’îmâne englobe toutes les valeurs de l'homme car c’est un système complexe qui touche à la fois les croyances, les paroles, les actes et les qualités de l’homme. Rien n’échappe à l’îmâne. Ce système complexe a une particularité importante : il est tout entier tourné vers Allâh. Le croyant prie Allâh, il prononce des paroles pour Allâh, il croit dans l’ensemble du message qu’Allâh lui a fait parvenir, il est bon envers les autres, il est pudique, il est honnête, il dégage les routes pour Allâh. Rien n’échappe à l’îmâne. Aussi, toute la vie du croyant est vouée à Allâh. Ce qu’il est et ce qu’il fait, c’est parce qu’Allâh le lui a demandé et non pas simplement parce qu’il trouve cela bien et noble et que ça lui plait. C’est cela être un croyant. Tout cela signifie que l’îmâne s’appuie forcément sur des connaissances solides, nombreuses et authentiques. Puisque le croyant fait tout pour Allâh, il est évident qu’il doit connaître Allâh, ce qu’Il veut, ce qu’Il fait et ce qu’Il peut faire. Sinon, on ne pourrait pas dire qu’il fait les choses réellement pour Allâh. Cela n’aurait aucun sens. Tourner toute sa vie vers Allâh ne peut se faire que si l'on a les connaissances adéquates pour cela. D’où l’extrême importance dans la religion musulmane et dans la vie du musulman du ‘ilm, c’est-à-dire de la connaissance. C’est même une partie intégrante de sa religion : pas de pratique religieuse, pas de croyance, pas d’îmâne sans connaissances. Et au cœur de ces connaissances, il y a ce qu'il sait à propos de son Seigneur. Quand le croyant parle de connaissances en général mais surtout quand il parle de ses connaissances au sujet de son Seigneur, il veut parler de ce qu’il sait avec une certitude absolue. Avec certitude, cela signifie avec des preuves d’authenticité. Quand il s’agira de parler d’Allâh, il fera donc très attention à ce qui va sortir de sa bouche car le mensonge sur Allâh est le plus grand des péchés. Il ne se fiera jamais à sa logique, à son intuition, à son imagination, ni a ce qui se dit dans sa famille ou dans son pays. Il ne se fiera qu’aux connaissances authentiques. Car Allâh lui a interdit de parler de Lui sans savoir et d’agir pour Lui sans savoir. Seulement, de quel « savoir » parle-t-on exactement ici ? Le croyant ne considère pas que ce qu’il connaît au sujet de son Seigneur soit de la simple culture générale. Car ce savoir si précieux doit servir non pas simplement à croire en des choses et à pratiquer des rituels, mais avant tout à construire un lien avec Allâh. Il doit permettre au croyant de se mettre en relation avec Lui. Une relation de chaque instant, sincère et permanente : l’adoration. La 'ibâdah en arabe. C’est uniquement pour construire cette relation que l’homme est sur Terre. Et c’est cette relation qui sera jugée dans l’Au-delà. Pour commencer avec une définition très simple, l’adoration c’est de croire en tout ce qu’on sait de manière authentique sur Allâh et de n'agir que pour Lui plaire. Cela implique d'abord de savoir en quoi croire et comment agir. Pour ce faire, nous ne disposons que d’une seule source d’informations : les paroles d’Allâh puis les paroles et le comportement de Son Prophète, sallallâhu ‘alayhi wa sallam. Des paroles sacrées et authentiques qui nous apprennent qui est Allâh, ce qu’Il fait, et des consignes détaillées de ce qu’Il attend de nous. Des paroles encore présentes, telles quelles, et disponibles aujourd’hui dans toutes les langues. Toutefois pour créer effectivement une relation d’adoration avec Allâh, il ne suffit pas de connaître ces paroles-là par cœur et de pratiquer ce qu’elles disent de faire. Savoir ne signifie pas croire, il ne faut surtout pas confondre. Lorsqu’on lit un roman, on ne croit pas dans ce que nous dit l’auteur, et même les infos d’un journal, qui sont censées être vraies, nous ne les considérons pas automatiquement comme telles. Donc savoir est juste nécessaire pour croire, mais pas suffisant du tout. De même, mettre en pratique des paroles et des textes ne signifie pas obligatoirement « chercher à plaire ». L’homme peut obéir sans adorer. C’est le cas de l’automobiliste qui respecte le code de la route par exemple, ou de l’étudiant qui respecte le règlement intérieur du lycée. On suit, on respecte, on peut même croire que ce sont des choses nécessaires pour l’harmonie de la vie, mais on n’adore pas celui qui les a mises au point, on ne les respecte pas pour lui plaire. Il arrive souvent qu’on les critique, qu’on tente de les améliorer, et surtout on n’hésite pas à ne plus les respecter dès que l’occasion se présente. Donc on peut connaître des choses et obéir à des ordres sans que ce soit de l’adoration. Parce que pour qu’il y ait effectivement adoration, il manque d’autres choses indispensables. à suivre... Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 26, 2011 Author Share Posted May 26, 2011 SUITE Des sentiments vrais : des sentiments clairs et réels Cette question est à la base de tout. Il faut absolument se la poser, car il existe chez l'homme des sentiments ambigus qui ressemblent à ceux-là mais qui ne sont pas réellement ta'dhîm, hubb ou khawf. Parlons du ta'dhîm. On a déjà dit que c'est le ta'dhîm qui va transformer les connaissances de l'homme en croyances sincères. C'est seulement parce qu'on aura ressenti combien Allâh est grand qu'on va vraiment croire dans ce qu'on sait, de manière authentique, sur Lui. Quand on dit « vraiment croire », ce n'est pas seulement croire que c'est vrai. Mais c'est également considérer qu'en plus c'est important et grave et qu'il faut y faire très attention. Les paroles ont de l'importance justement parce qu'elles viennent de et concernent Celui qui est grand et parfait, à côté de Qui nous ne sommes rien, sans Qui nous démunis. Les publicitaires ont bien compris ce trait de la nature humaine : quand le meilleur footballeur de tous les temps dit qu'il boit telle marque d'eau, alors la marque devient importante et les gens sont plus encouragés à la consommer eux aussi. Enfin, seulement pour ceux qui considèrent que le football a une importance ou qu'un footballeur peut être quelqu'un d'important. De la même manière, c'est le ta'dhîm qu'on ressent pour Allâh qui va influencer l'importance qu'on accorde à nos connaissances sur Lui. Mais parfois il arrive que le ta'dhîm que ressentent certains hommes ne soit qu'apparent. Les croyances de l'homme sont parfois bien ambiguës. Certaines personnes reconnaissent la grandeur de l'islam mais pas à cause du ta'dhîm qu'ils ressentent pour Allâh. On trouve des humains qui ont une croyance globale dans le domaine religieux et ne considèrent la grandeur de l'islam que par l'un de ses aspects seulement, en négligeant ou en rejetant même parfois les autres. Par exemple, pour certains, ce qui est sacré dans l'islam c'est l'amour, la générosité et la bonté. Ce sont les points essentiels qui les ont convaincus que l'islam a bien pour origine Dieu. Ils voient l'importance et la grandeur d'Allâh dans le fait qu'Il est bon, qu'Il fait le bien et qu'Il ordonne le bien. Et ils jugent les gens, tous les gens, qu'ils soient musulmans ou pas, selon ces critères-là. Pour eux, être un homme bien c'est uniquement être gentil et bon avec les autres. Uniquement cela. Si l'on est bon et gentil, on ne peut pas être mauvais et ce serait injuste qu'on soit puni. C'est comme si on disait : « Dieu n'a aucune raison de ne pas être satisfait d'un homme gentil ». Cela n'est pas du tout le ta'dhîm d'Allâh, mais c'est celui de sa propre conception de ce qu'est l'islam et de qui est Allâh. Ce qu'ils considèrent sacré et important ce ne sont pas les paroles d'Allâh ni les attributs d'Allâh, ni Allâh Lui-même, mais la gentillesse. Et le croyant doit s'interroger pour savoir s'il ressent bien qu'Allâh est grand et important quand Il est bon mais aussi quand Il châtie, quand Il demande à l'homme d'être gentil et également quand Il lui demande d'être dur avec les injustes. Si le croyant ressent vraiment qu'Allâh est grand, alors il va œuvrer parce qu'Il est grand. L'objectif de sa vie sera de glorifier la grandeur d'Allâh. Ce sera son objectif quand il sera bon, dans les occasions où Allâh lui demande d'être doux. Ce sera son objectif quand il sera dur, dans les occasions où Allâh lui demande d'être dur. Jamais il ne devra croire que ses actes ont un objectif en eux-mêmes à part celui de glorifier le Créateur. Nourrir un pauvre ne le rassasie pas et combattre l'ennemi ne le tue pas. C'est Allâh qui rassasie et c'est Allâh qui tue. On nourrit un pauvre pour la gloire d'Allâh et on combat l'ennemi pour la gloire et la grandeur d'Allâh. C'est pour cela que, comme le rapporte Al-Bukhâriyy, lorsque le prophète a été interrogé sur celui des hommes qui combat réellement pour Allâh, il a répondu que c'était celui qui combat pour mettre la parole d'Allâh au-dessus des autres paroles. C'est-à-dire avec le sentiment de ta'dhîm, le ta'dhîm d'Allâh, de ce qu'Il dit, de ce qu'Il fait, de ce qu'Il ordonne, de ce qu'Il interdit. Qu'on gagne ou qu'on perde, qu'on tue beaucoup d'ennemis ou qu'on perde beaucoup de frères. C'est la même chose pour le hubb et le khawf. Ce sont des sentiments qui peuvent être véritablement ambigus chez l'être humain. Il arrive fréquemment que l'homme se retrouve à craindre ou à aimer des choses tout en sachant qu'elles ne sont pas vraies. Les histoires de vampires, par exemple. Certains en ont vraiment peur et pourtant ils savent qu'ils n'existent pas. D'autres ont beaucoup de sympathie et parfois une passion énorme pour le personnage d'Harry Potter, au point qu'ils aiment le jeune acteur qui joue ce rôle au cinéma comme s'il était Harry Potter en personne. Et cela, tout en sachant que tout est faux. D'ailleurs si on essaie de menacer une personne en lui disant qu'on va lui envoyer une horde de loups-garous ou si on essaie de lui remonter le moral en lui disant que la bonne fée va l'aider, il n'en croira pas un mot et pensera même qu'on se moque de lui. Et puis, une chose très importante : l'homme peut craindre et aimer « en théorie » ce qui ne risque pas de lui arriver de sitôt. Il ne craint pas ou n'espère pas que les choses lui arrivent effectivement. C'est comme la peur des serpents, la peur des ouragans et des tremblements de Terre. Ce n'est pas la même chose de craindre les serpents quand on habite en région parisienne et quand on habite une zone où l'on peut se retrouver réellement face à l'un de ces dangereux reptiles. Celui qui se retrouve dans la deuxième situation a véritablement peur. Et c'est d'ailleurs le seul qui agira pour se protéger des serpents. Le croyant doit se demander s'il craint vraiment Allâh et son châtiment et s'il L'aime sincèrement et espère vraiment en Lui. Ou bien si, comme beaucoup, il ne ressent pas grand-chose pour son Seigneur car le châtiment et la récompense sont trop loin de lui, comme le serpent pour celui qui vit dans la région parisienne. Il doit aussi se demander si ses craintes et ses espérances concernent véritablement l'Au-delà ou s'il pense à son Seigneur uniquement quand le danger est proche et ne concerne que cette vie-là, comme celui qui rencontre un serpent en chair et en " os ". Il n'oublie pas que les malheurs sur cette terre sont éphémères et qu'avec de la patience on peut arriver à vivre. Ni que rien ni personne ne pourra le faire patienter dans l'Au-delà et supporter le feu de l'Enfer. Une dernière chose concernant les ambiguïtés dans les sentiments humains à présent. Le ta'dhîm, le khawf et le hubb conduisent forcément le croyant à être très sérieux, très scrupuleux dans ses actes d'adoration. Il va faire tous les efforts pour imiter à la perfection le Prophète sallallâhu 'alayhi wa sallam et ne va jamais manquer l'occasion de faire ce qu'Allâh aime comme Allâh veut. Mais les pratiques scrupuleuses peuvent être ambiguës chez l'homme. Les hommes suivent en effet de nombreux rituels qui ne sont pas de l'adoration mais qu'ils respectent scrupuleusement pour la seule raison que « c'est comme cela qu'on fait et qu'on doit faire et que c'est comme cela qu'on a toujours fait ». Ils ne croient pas que cela aura réellement une influence sur leur vie mais ils les adoptent pour faire comme tout le monde, comme leur famille, comme leur tribu, leur ethnie ou leur pays, ou encore comme l'école juridique ou le savant qu'ils suivent aveuglément. Il faut faire les choses comme les autres font. Point. Quand le nouveau président américain a commencé son travail, il a dû prononcer des paroles, faire des actes, et passer dans des endroits spéciaux, comme l'impose le rituel d'investiture présidentielle. Le croyant doit s'assurer que, lorsqu'il accomplit un rituel, il a bel et bien conscience que c'est de cette manière qu'Allâh lui a demandé de reconnaître Sa grandeur, par crainte de Son châtiment et dans l'espoir de Ses grâces. Et ceci est important d'autant plus que la vie entière est pleine d'actes d'adoration. Citer Link to post Share on other sites
Sakurita 10 Posted May 26, 2011 Share Posted May 26, 2011 Salam : Barak'Allah w fik pour ces mots mais j'aimerais bien que tu nous parle plus sur l'idée de peur et d'amour envers Dieu. ces temps ci j'essaye de faire la part des choses entre avoir peur et aimer(adorer) Dieu si tu pouvais me faire partager ton avis sur ce point avec plus d'informations ça m'aidera beaucoup :salam: Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 26, 2011 Author Share Posted May 26, 2011 Salam : Barak'Allah w fik pour ces mots mais j'aimerais bien que tu nous parle plus sur l'idée de peur et d'amour envers Dieu. ces temps ci j'essaye de faire la part des choses entre avoir peur et aimer(adorer) Dieu si tu pouvais me faire partager ton avis sur ce point avec plus d'informations ça m'aidera beaucoup :salam: SALAM l'adoration parfaite de dieu: Les actes d'adoration sont la manifestation d'une soumission sincère à Allah . De plus, ils sont le seul lien fort entre l'adorateur et Allah . Les actes d'adoration tels que la prière, le jeûne, la Zakât (l'aumône purificatrice) et le pèlerinage, renforcent également les liens entre les êtres humains. La logique de l'Islam fait en sorte que toute notre vie soit une soumission sincère à Allah . Ceci est le sens du verset coranique suivant : { Je n'ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu'ils M'adorent. Je ne leur demande aucune subsistance et Je ne leur demande pas de Me nourrir. En vérité, c'est Dieu le Grand Pourvoyeur, le Détenteur de la force, l'inébranlable. ** [ Sourate 51 - Versets 56-58 ] Allah dit également : { Dis: "En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, Seigneur de l'univers." ** [ Sourate 6 - Verset 162 ] Pour être sincère dans mon adoration d'Allah, je dois remplir les conditions suivantes : Je dois adorer Allah comme si je Le voyais. C'est un très haut niveau d'adoration. On a interrogé le Prophèteau sujet du bel-agir que l'on doit observer dans tout acte d'adoration. Le Prophètea répondu : « C'est d'adorer Dieu comme si tu Le voyais, si tu ne Le vois pas, Lui, Il te voit. » [ Unanimement reconnu authentique ] Je dois adorer Allah tout en étant satisfait de ce qu'Il me donne. 'Aïsha (que Dieu l'agrée) a dit : « Le Prophète nous parlait et nous lui parlions, lorsque venait l'heure de la prière, c'était comme si personne n'était à côté de lui (se dirigeant humblement vers la mosquée). » [ Hadith rapporté par Azdi ] Dans d'autres hadîths, le Prophètenous recommande la piété sincere, sinon, nos actes d'adoration, comme la prière et le jeûne, deviendraient nuls. Le Prophètenous dit : « Beaucoup jeûnent. Ils auront faim et soif, mais ils n'auront pas de récompense (de la part d'Allah). » [Hadith rapporté par Nissâi ] Je dois me concentrer en priant Allah. Je dois chasser de mon esprit les problèmes de la vie quotidienne. Le Prophèteattire notre attention sur cet élément en disant : « Allah ne considère pas la prière dans laquelle l'esprit et le corps ne Lui sont pas soumis. » [ Paroles citées dans Misnad AI Firdaws ] Lorsqu'on célèbre la prière, cela doit être comme si on sortait de la vie présente pour entrer dans la vie future. On rapporte également qu'Al Hasanle petit-fils du Prophètea dit : « Toute prière dans laquelle (l'esprit n'est pas libéré) ou n'est pas soumis à Allah ne pourrait que rapprocher le châtiment (venant de la part d'Allah). » Je ne dois jamais m'ennuyer en adorant Allah. Je dois aussi avoir toujours envie de faire des nafilas ( oeuvre surérogatoire ou acte facultatif fait par l'adorateur en vue d'augmenter ses bonnes oeuvres. Une nâfila peut être une prière, un jeûne d'un jour, une aumône etc ) ou de jeûner dans le but de me rapprocher d'Allah (qu'Il soit exalté). Ainsi, je peux prétendre être l'un des amis d'Allah (saint ou wali). À ce sujet, Allah dit dans un hadîth qudussi ( Hadîth à thème divin, dont les paroles sont composées par le Prophète. Ceci le différencie du Coran qui est la parole d'Allah (dans son sens et sa forme). : « Quiconque déclare l'hostilité à un de Mes walis, Je lui déclare la guerre. Mon adorateur s'approche de Moi par les actes d'adoration (obligatoires et les plus aimés par Dieu) que Je lui ai prescrits. Mon adorateur continue de se rapprocher de Moi par les nafilas (actes d'adoration non obligatoires) au point que Je l'aime. Et si Je l'aime, Je bénis son ouïe par laquelle il entend, son regard par lequel il voit, sa main par laquelle il saisit et son pied avec lequel il marche. S'il Me demande une chose, Je la lui donnerai ; s'il cherche Ma protection, Je la lui accorderai. Je n'ai jamais hésité comme Je le fais avant d'ôter l'âme de mon adorateur croyant (wali) qui déteste la mort et à qui Je n'aime pas faire du mal. » [ Hadîth rapporté par Muslim ] Je dois m'efforcer de prier la nuit jusqu'à ce que cela devienne une habitude pour moi. Car la prière nocturne est l'un des moteurs qui renouvellent la foi. { La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice pour la récitation.** [ Sourate 73 - Verset 6] De la même manière, Allah décrit la prière des croyants en disant : { Ils dormaient peu la nuit et aux dernières heures de la nuit, ils imploraient le pardon de Dieu. ** [ Sourate 51 - Versets 17-18 ] Dans le même sens, Allah dit: { Ils s'arrachent de leur lit pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir ; et ils font largesse de ce que Nous leur attribuons. ** [ Sourate 32 - Verset 16 ] Voici certaines des nâfillas que tout musulman devrait célébrer régulièrement et en grand nombre la prière nocturne , la prière ( dûha ) entre l'aurore et la prière du Duhur; la prière de nuit durant le Ramadan (tarâwîh ) jeûner chaque lundi et jeudi ; jeûner le jour de 'arafa sauf pour le pèlerin , jeûner le jour de 'âshûrâ; jeûner six jours du mois de shawâl jeûner le 13 ème, le 14ème et le 15ème jour de chaque mois lunaire (islamique) se retirer de temps en temps dans une mosquée ; lire et réciter abondamment le Coran, surtout à l'aube. En effet, Allah dit dans ce sens { Et - fais - aussi la lecture - du Coran - à l'aube, car la lecture à l'aube a des témoins - les anges- ** [ Sourate 17 - Verset 78 ] Je dois lire le Coran attentivement et humblement parce que le Prophètea dit : « Ce Coran est révélé humblement. Lorsque vous le lisez, soyez humbles. » [ Hadîth cité par Abû Ya'Ii et Abû Na'îm dans Al Hilya.] Je dois aussi me rappeler le verset suivant : { Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l'aurais vue s'humilier et se fendre par crainte de Dieu. Et ces paraboles, Nous les citons aux gens qui réfléchissent. ** [ Sourate 59 - Verset 21 ] Signalons aussi que le Prophètea dit: "Celui qui rend licite ce qui est interdit par le Coran n'est pas un croyant " [ Hadîth rapporté par Tirmidhî.] Dans le même sens, 'Abdallah Ibn Mas'ûdrapporte que le Prophètea dit : « Le Coran ressemble à un festin auquel Allah vous invite, alors acceptez modestement l'invitation d'Allah. Le Coran est comme une corde entre vous et Allah, une lumière pour vous diriger, un remède à vos maladies, une protection pour celui qui y tient, et un salut pour celui qui suit sa Loi. Le Coran ne s'égare pas pour qu'on le blâme, il ne s'écarte pas pour qu'on le redresse. Les miracles du Coran ne s'épuisent pas... Lisez-le, car Allah vous notera dix bonnes œuvres pour la lecture de chaque lettre. " Je ne dis pas que Alif lam mim est une seule lettre, mais plutôt: alif est une lettre, et lam et mim sont aussi des lettres. " [ Hadîth rapporté par AI Hâkim. ] Le Prophètea conseillé Abû Dhar en lui disant « Récite beaucoup le Coran, car il deviendra une lumière pour toi, sur la terre, et un trésor au ciel. » [ Hadîth rapporté par Ibn Hibbân.] "Sans Oublier" d' invoquer Allah et d'implorer Son secours dans tous mes projets. Car l'invocation d'Allah est le pilier de l'adoration. Je dois invoquer Allah par les paroles rapportées du Prophète. Allah dit : { [... ] Invoquez-Moi et J'exaucerai vos invocations ** [ Sourate 40 - Verset 60 ] Citer Link to post Share on other sites
Sakurita 10 Posted May 26, 2011 Share Posted May 26, 2011 SALAM l'adoration parfaite de dieu: Les actes d'adoration sont la manifestation d'une soumission sincère à Allah . De plus, ils sont le seul lien fort entre l'adorateur et Allah . Les actes d'adoration tels que la prière, le jeûne, la Zakât (l'aumône purificatrice) et le pèlerinage, renforcent également les liens entre les êtres humains. La logique de l'Islam fait en sorte que toute notre vie soit une soumission sincère à Allah . Ceci est le sens du verset coranique suivant : { Je n'ai créé les Djinns et les Hommes que pour qu'ils M'adorent. Je ne leur demande aucune subsistance et Je ne leur demande pas de Me nourrir. En vérité, c'est Dieu le Grand Pourvoyeur, le Détenteur de la force, l'inébranlable. ** [ Sourate 51 - Versets 56-58 ] Allah dit également : { Dis: "En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, Seigneur de l'univers." ** [ Sourate 6 - Verset 162 ] Pour être sincère dans mon adoration d'Allah, je dois remplir les conditions suivantes : Je dois adorer Allah comme si je Le voyais. C'est un très haut niveau d'adoration. On a interrogé le Prophèteau sujet du bel-agir que l'on doit observer dans tout acte d'adoration. Le Prophètea répondu : « C'est d'adorer Dieu comme si tu Le voyais, si tu ne Le vois pas, Lui, Il te voit. » [ Unanimement reconnu authentique ] Je dois adorer Allah tout en étant satisfait de ce qu'Il me donne. 'Aïsha (que Dieu l'agrée) a dit : « Le Prophète nous parlait et nous lui parlions, lorsque venait l'heure de la prière, c'était comme si personne n'était à côté de lui (se dirigeant humblement vers la mosquée). » [ Hadith rapporté par Azdi ] Dans d'autres hadîths, le Prophètenous recommande la piété sincere, sinon, nos actes d'adoration, comme la prière et le jeûne, deviendraient nuls. Le Prophètenous dit : « Beaucoup jeûnent. Ils auront faim et soif, mais ils n'auront pas de récompense (de la part d'Allah). » [Hadith rapporté par Nissâi ] Je dois me concentrer en priant Allah. Je dois chasser de mon esprit les problèmes de la vie quotidienne. Le Prophèteattire notre attention sur cet élément en disant : « Allah ne considère pas la prière dans laquelle l'esprit et le corps ne Lui sont pas soumis. » [ Paroles citées dans Misnad AI Firdaws ] Lorsqu'on célèbre la prière, cela doit être comme si on sortait de la vie présente pour entrer dans la vie future. On rapporte également qu'Al Hasanle petit-fils du Prophètea dit : « Toute prière dans laquelle (l'esprit n'est pas libéré) ou n'est pas soumis à Allah ne pourrait que rapprocher le châtiment (venant de la part d'Allah). » Je ne dois jamais m'ennuyer en adorant Allah. Je dois aussi avoir toujours envie de faire des nafilas ( oeuvre surérogatoire ou acte facultatif fait par l'adorateur en vue d'augmenter ses bonnes oeuvres. Une nâfila peut être une prière, un jeûne d'un jour, une aumône etc ) ou de jeûner dans le but de me rapprocher d'Allah (qu'Il soit exalté). Ainsi, je peux prétendre être l'un des amis d'Allah (saint ou wali). À ce sujet, Allah dit dans un hadîth qudussi ( Hadîth à thème divin, dont les paroles sont composées par le Prophète. Ceci le différencie du Coran qui est la parole d'Allah (dans son sens et sa forme). : « Quiconque déclare l'hostilité à un de Mes walis, Je lui déclare la guerre. Mon adorateur s'approche de Moi par les actes d'adoration (obligatoires et les plus aimés par Dieu) que Je lui ai prescrits. Mon adorateur continue de se rapprocher de Moi par les nafilas (actes d'adoration non obligatoires) au point que Je l'aime. Et si Je l'aime, Je bénis son ouïe par laquelle il entend, son regard par lequel il voit, sa main par laquelle il saisit et son pied avec lequel il marche. S'il Me demande une chose, Je la lui donnerai ; s'il cherche Ma protection, Je la lui accorderai. Je n'ai jamais hésité comme Je le fais avant d'ôter l'âme de mon adorateur croyant (wali) qui déteste la mort et à qui Je n'aime pas faire du mal. » [ Hadîth rapporté par Muslim ] Je dois m'efforcer de prier la nuit jusqu'à ce que cela devienne une habitude pour moi. Car la prière nocturne est l'un des moteurs qui renouvellent la foi. { La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice pour la récitation.** [ Sourate 73 - Verset 6] De la même manière, Allah décrit la prière des croyants en disant : { Ils dormaient peu la nuit et aux dernières heures de la nuit, ils imploraient le pardon de Dieu. ** [ Sourate 51 - Versets 17-18 ] Dans le même sens, Allah dit: { Ils s'arrachent de leur lit pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir ; et ils font largesse de ce que Nous leur attribuons. ** [ Sourate 32 - Verset 16 ] Voici certaines des nâfillas que tout musulman devrait célébrer régulièrement et en grand nombre la prière nocturne , la prière ( dûha ) entre l'aurore et la prière du Duhur; la prière de nuit durant le Ramadan (tarâwîh ) jeûner chaque lundi et jeudi ; jeûner le jour de 'arafa sauf pour le pèlerin , jeûner le jour de 'âshûrâ; jeûner six jours du mois de shawâl jeûner le 13 ème, le 14ème et le 15ème jour de chaque mois lunaire (islamique) se retirer de temps en temps dans une mosquée ; lire et réciter abondamment le Coran, surtout à l'aube. En effet, Allah dit dans ce sens { Et - fais - aussi la lecture - du Coran - à l'aube, car la lecture à l'aube a des témoins - les anges- ** [ Sourate 17 - Verset 78 ] Je dois lire le Coran attentivement et humblement parce que le Prophètea dit : « Ce Coran est révélé humblement. Lorsque vous le lisez, soyez humbles. » [ Hadîth cité par Abû Ya'Ii et Abû Na'îm dans Al Hilya.] Je dois aussi me rappeler le verset suivant : { Si Nous avions fait descendre ce Coran sur une montagne, tu l'aurais vue s'humilier et se fendre par crainte de Dieu. Et ces paraboles, Nous les citons aux gens qui réfléchissent. ** [ Sourate 59 - Verset 21 ] Signalons aussi que le Prophètea dit: "Celui qui rend licite ce qui est interdit par le Coran n'est pas un croyant " [ Hadîth rapporté par Tirmidhî.] Dans le même sens, 'Abdallah Ibn Mas'ûdrapporte que le Prophètea dit : « Le Coran ressemble à un festin auquel Allah vous invite, alors acceptez modestement l'invitation d'Allah. Le Coran est comme une corde entre vous et Allah, une lumière pour vous diriger, un remède à vos maladies, une protection pour celui qui y tient, et un salut pour celui qui suit sa Loi. Le Coran ne s'égare pas pour qu'on le blâme, il ne s'écarte pas pour qu'on le redresse. Les miracles du Coran ne s'épuisent pas... Lisez-le, car Allah vous notera dix bonnes œuvres pour la lecture de chaque lettre. " Je ne dis pas que Alif lam mim est une seule lettre, mais plutôt: alif est une lettre, et lam et mim sont aussi des lettres. " [ Hadîth rapporté par AI Hâkim. ] Le Prophètea conseillé Abû Dhar en lui disant « Récite beaucoup le Coran, car il deviendra une lumière pour toi, sur la terre, et un trésor au ciel. » [ Hadîth rapporté par Ibn Hibbân.] "Sans Oublier" d' invoquer Allah et d'implorer Son secours dans tous mes projets. Car l'invocation d'Allah est le pilier de l'adoration. Je dois invoquer Allah par les paroles rapportées du Prophète. Allah dit : { [... ] Invoquez-Moi et J'exaucerai vos invocations ** [ Sourate 40 - Verset 60 ] yarham waldik pour ceci ,vraiment je te remerci pour cela j'ai due mal exprimé ma question et je viens de constater que oui, ta reponse fut très instructive mais je voulais plutot parler de l'idée de peur et de devotion envers Dieu . je ne veux pas de debat ni de polemique juste pour savoir ton idée et des informations sur le faite d'avoir peur de Dieu et de l'aimer penses tu que c'est dissociable ou non en d'autres termes qu'est c que vraiment avoir peur.aimer n'est il pas le plus important (aimers voir meme et surtout adorer Dieu) Merci en esperant que j'ai été claire :salam: Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 27, 2011 Author Share Posted May 27, 2011 SALAM Le Dhikr : C'est tout propos annoncé par la langue et le coeur et qui glorifie Allah azawajel , Le loue, Lui rend l'hommage et l'éloge et Lui accorde toutes les qualités de perfection, de Majesté et de Beauté. « Je suis tel que Mon serviteur m'estime. Je serai avec lui chaque fois qu'il me mentionne s'il me mentionne dans son for intérieur, je le mentionne dans mon for intérieur, s'il Me mentionne dans une assemblée, je le mentionne dans une assemblée aussi meilleure s'il s'approche de moi d'un empan, je m'approche de lui d'une coudée, s'il fait coudée, je fais vers lui une brasse; s'il vient à moi marchant, j'avance vers lui en hâtant le pas ». Hadith rapporté par Al-Boukhari et Muslim. Cela montre bien l'importance de toujours se rappeler de Dieu L'Exalté!!! Celui qui se rappelle de Dieu se rappelle de lui, ce qui est normal en soit. Allah Le Très-Haut a spécifié ceux qui pratiquent le Dhikr par le gain, le Messager d'Allah sala Allah haley y wasalem a dit : « Les meilleurs ont gagné ». On a dit : « Qui sont les meilleurs, ô Messager d'Allah ? » Il sws a répondu : « Sont ceux et celles qui pratiquent souvent le Dhikr ». Rapporté par Muslim Il est le moyen de sauvetage. D'après Mu'âdh RadiAllah Ranhou , le Messager d'Allah sala Allah haley y wasalem a dit : " Aucun acte ne puisse vous sauver du supplice d'Allah 3azawadjel meilleur que la Pratique du " Dhikr " d'Allah " Rapporté par Ahmad Le Prophète sala Allah haley y wasalem a dit: « Tout ce que vous accordez à Allah comme gloire, majesté, louange unicité et omnipotence, se précipitent autour du trône divin et auront un écho semblable au bourdonnement des abeilles, rappelant leur mentionneur. ALors qui d'entre vous n'aime pas avoir ce qui le mentionne ? " Rapporté par Ahmad Tous ces hadiths nous montrent que le Rappel est très important il est nécessaire pour notre propre personne et par la meme occasion cela profite a ceux étant à nos cotés. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 28, 2011 Author Share Posted May 28, 2011 SALAM Connaissez-vous celui que vous prenez comme bouc émissaire chaque fois que vous commettez un péché ? Certains l’appellent Ibliss, d’autres Shaytane, le diable, satan… Connaissez-vous son parcours ? La raison pour laquelle il fut maudit pour l’éternité ? Le vice qui l’a conduit à commettre l’irréparable ? Avant d’être maudit, Ibliss était un fervent croyant, serviteur d’Allah. Ibliss est un être de feu : un djinn. Il existe des djinns musulmans, juifs, chrétiens, athées, comme il existe des hommes musulmans, juifs, chrétiens ou athées. A l’instar des hommes, les djinns doivent adorer Allah sans rien Lui associer. Sourate Adh-Dhâriyât, verset 56 : « Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. » Avant la création d’Adam, il y avait sur Terre des djinns qui évoluaient. Certains d’entre eux commettaient des turpitudes terribles tandis qu’Ibliss lui luttait pour la cause d’Allah. Il priait Allah jour et nuit, combattait les mécréants à la tête d’une armée de djinns… Son adoration était telle qu’il était parmi les rapprochés d’Allah, au point où il avait un comportement correct comme les anges (il ne commettait pas de péchés). C'est pourquoi il a été parmi ceux (les Anges) qui ont reçu l'ordre d'Allah de se prosterner face à Adam dans Sourate Al Hijr verset 28 à 31 : « [28] Et lorsque ton Seigneur dit aux Anges: "Je vais créer un homme d'argile crissant, extraite d'une boue malléable, [29] et dès que Je l'aurai harmonieusement formé et lui aurai insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors, prosternés devant lui". [30] Alors, les Anges se prosternèrent tous ensemble. [31] excepté Ibliss qui refusa d'être avec les prosternés. » Il est question d’Ibliss, le maudit, le lapidé ! Celui que des millions d’âmes maudissent jour et nuit ! Comment est-il possible qu’un être qui a été aussi dévoué à Allah soit aujourd’hui condamné à ne connaître d’autre destination que l’Enfer éternel ?! Lorsqu’Allah ordonna à Ibliss de se prosterner devant Adam, celui-ci refusa. Il ne refusa pas sans justifier son choix ! Il dit : Sourate Al Hijr, verset 33 : "Je ne puis me prosterner devant un homme que Tu as créé d'argile crissant, extraite d'une boue malléable". Ibliss ne jugeait pas convenable qu’un être de feu se prosterne face à un être de boue. Le feu étant une matière plus noble que la boue, avec la compréhension limité que nous, humains avons, nous pourrions aisément prendre le parti d’Ibliss et accepter cette explication comme étant valide et recevable. Hors, face à un ordre d’Allah, quelle excuse est acceptable pour refuser de s’exécuter ?! Le refus d’Ibliss constitue donc son premier péché, péché qui a engendré sa condamnation éternelle aux flammes de l’Enfer. Si je prends le temps de rappeler le parcours d’Ibliss c’est pour que nous prenions quelques minutes pour faire l’analogie entre son histoire – qui doit impérativement nous servir de leçon – et notre quotidien. Certainement parmi les attributs d’Allah il en est de très doux et de très plaisants que l’on aime à se rappeler : Al-Ghaffar, Le Tout-Pardonnant, Il pardonne les péchés de Ses serviteurs encore et encore - Ar-Raouf, Le Très-Doux, le Très-Bienveillant, à la miséricorde extrême - Al-‘Afouww, Celui qui efface, l'Indulgent dont le pardon est large. Cependant il ne faut pas oublier que d’autres attributs sont là pour équilibrer les choses : Al-Mountaqim, Le Vengeur, qui a le dessus sur Ses ennemis et les punit pour leurs péchés - Al-Mouzhill, Celui qui avilit – et surtout : Al-Hakam, Le Juge, l'Arbitre, Celui qui décide, tranche ou prononce. Certainement nul n’entrera au Paradis par le fruit de ses actes mais bien par la Miséricorde d’Allah ceci étant ce n’est pas une raison pour occulter les règles édictées par l’Islam, en témoigne ces hadiths : Aboû Ya'la Shaddâd Ibn Aws (Que Dieu l’agréer) rapporte ces propos du prophète (Paix et salue sur lui): "L'homme sagace (lucide) est celui qui demande des comptes à son âme et œuvre en vue de ce (qu'il aura à affronter) après la mort. L'homme insensé est celui qui obéit aux caprices de son âme en espérant que Dieu lui accordera son pardon.". Rapporté par At-Tirmidhi (Hadith hassan) Aboû Hourayra (Que Dieu l’agréer) rapporte ces paroles de l'envoyé d’Allah (Paix et salue sur lui) : "Toute personne entrera au Paradis, sauf celles qui s'y refuseront.". "Et qui donc refusera d'y entrer, ô envoyé d’Allah ?". "Quiconque m'obéit entrera au Paradis et quiconque me désobéit refuse d'ores et déjà d'y entrer." Rapporté par Al-Boukhari Nous avons vu qu’Ibliss était donc maudit pour l’éternité. Il fut maudit depuis la création d’Adam par tous les prophètes et croyants durant des siècles jusqu’à ce jour. Une question me perturbe pourtant ! Pourquoi maudit-on Ibliss ? Lui ajouterons-nous quelque mal ou quelque bien à le faire ? Dire : « Qu’Allah maudisse le diable », à quoi est-ce que cela sert concrètement sachant que le diable est d’ores et déjà maudit et sorti de la Miséricorde d’Allah ? Sommes-nous en train de maudire bêtement un être déjà condamné ou avons-nous l’intelligence et la clairvoyance de comprendre que lorsque nous disons « Qu’Allah maudisse le diable », nous voulons dire que nous ne le suivrons pas dans sa désobéissance et sa turpitude ? Cette question peut paraître stupide au premier abord et pourtant chaque jour des personnes qui désobéissent du soir au matin ont la bouche pleine de cette formule : « Qu’Allah maudisse le diable » ! Ibliss a été maudit pour avoir refusé d’obéir à un ordre d’Allah alors qu’auparavant il faisait partie des plus fervents adorateurs que la Terre ait portée. Il priait sans relâche, accomplissait le jihad à la tête d’une armée et malgré tout cela son erreur fut irrémédiable ! N’est-ce pas là une bonne occasion de faire notre autocritique ? Combien de fois par jour disons-nous « non » à Allah ? - Je dois prier 5 fois par jour. Non ! Je me lève tôt pour le travail, je n’ai pas le temps, je suis fatigué, j’ai mal partout… ! (Souviens-toi alors : « Il est d’argile et moi de feu »). - Je dois jeûner durant 1 mois. Non ! C’est pas bon pour la santé, les crises d’hypoglycémie, mes activités multiples qui demandent de l’énergie… ! (Souviens-toi alors : « Il est d’argile et moi de feu »). - Je dois porter le voile. Non ! Ce n’est pas très esthétique et puis le regard des autres et puis mes études et puis mon emploi… ! (Souviens-toi alors : « Il est d’argile et moi de feu »). - Je dois défendre ma religion. Non ! L’Islam est impopulaire, la foi c’est dans le cœur, Allah seul peut me juger… ! (Souviens-toi alors : « Il est d’argile et moi de feu »). Les exemples sont multiples. De nos jours il est malheureusement courant de voir que les ordres divins sont discutés, négociés et remis en question à tout va. C’est purement et simplement lamentable. Ceux qui cèdent à la tentation du diable en assouvissant un désir quelconque sont doublement stupide car en plus de soulever la colère de leur Créateur, ils sont la risée du diable qui leur dit ceci après qu’ils aient commis un péché : Sourate Al Anfâl, verset 48 : « … "Je vous désavoue. Je vois ce que vous ne voyez pas ; je crains Allah, et Allah est dur en punition". » Savez-vous comment ont réagi les premiers musulmans convertis à l’Islam à l’époque du Prophète (Paix et salue sur lui) lorsqu’une révélation était annoncée ? Voici quelques exemples explicites : Au sujet du hijab : Sourate Al Ahzâb, verset 59 : "O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Dieu est Pardonneur et Miséricordieux." ‘Aïcha رضي الله عنها relate au sujet de la révélation de ce verset : "Que Dieu fasse miséricorde aux femmes émigrantes premières : lorsqu’Allah révéla : "Et qu'elles ramènent leur foulard sur leur encolure", elles firent plusieurs pièces de leurs pièces de tissu et se couvrirent avec" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4481) Sourate An Nour, verset 31 : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » "Lorsque la sourate An-Nûr fut révélée : "Et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines", les hommes de leur parenté allèrent leur réciter ce qui avait été révélé ; toutes les femmes (ansârites) prirent alors leur manteau ("mirt"), et, le matin, elles accomplirent la prière de l'aube portant foulard ("mu'tajirât"), comme s'il y avait des corbeaux sur leur tête" (Fath' ul-bârî 8/622). Ont-elles attendu (Que Dieu les agrées) qu’on leur explique par A + B qu’il fallait obéir à ce qu’Allah avait ordonné pour daigner se plier à ce verset ? … N’y a t’il pas là matière à se remettre en question ? De l’interdiction des boissons enivrantes : 'Anas ibn Mâlik رضي الله عنه a dit : « Le jour où l’interdiction de la consommation du vin fut révélée j'étais en train de verser à boire aux gens dans la demeure de 'Abû Talha. La liqueur fermentée dont on faisait usage à ce moment était le fadîkh (liqueur fermentée provenant des dattes). Quand on entendit le héraut appeler, 'Abû Talha me dit: "Sors voir qu'est-ce qu'il dit". Comme je sortis, j'entendis le héraut s'écrier: "Attention! La consommation des boissons fermentées est (désormais) interdite!". On répandit alors les boissons fermentées qui s'écoulèrent dans les rues de Médine. Alors, ajoute 'Anas, 'Abû Talha me dit: "Sors et répands cette liqueur"… » (Sahih Muslim) Ont-ils eu besoin (Que Dieu les agréers) d’attendre un justificatif tamponné, signé et certifié pour s’exécuter après avoir reçu l’ordre de l’Envoyé d’Allah ? Leur réaction fut immédiate, instantanée. Dans les deux cas on peut voir comme du jour au lendemain ces femmes et ces hommes étaient prêts à revenir sur leurs habitudes ancestrales par amour pour Allah et Son Messager. Quelle leçon d’humilité ! Où nous plaçons-nous à côté d’une telle démonstration de foi ? Aurions-nous la prétention d’aspirer à la même récompense qu’eux ? En l’état actuel des choses cela serait de la prétention, de l’arrogance voir de l’insolence. Nous devons impérativement purifier nos cœurs de l’orgueil qu’ils contiennent. C’est ce vice – l’orgueil – qui a conduit Ibliss a refuser de se prosterner pensant qu’il valait mieux qu’Adam…ce même vice qui nous fait penser que nous sommes dans notre bon droit alors que nous désobéissons matin midi et soir en négligeant des obligations ou en minimisant la pratique d’interdits. Afin de pouvoir avancer et nous délivrer de ces chaînes qui nous emprisonnent dans une ignorance grandissante, il est nécessaire de reconnaître nos erreurs, nos lacunes. Ce n’est qu’en les reconnaissant que nous pourrons les combattre et les vaincre. Fermer les yeux peut nous permettre de ne pas voir le mur mais certainement pas d’éviter le choc ! Seule une prise de conscience suivie d’une action réfléchie pourra être utile. Il en va de même au niveau de la pratique... Sourate Al Baqara, verset 286 : « Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. Seigneur, ne nous charge pas d’un fardeau lourd comme Tu as chargé ceux qui vécurent avant nous. Seigneur, ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde. Tu es Notre Maître, accorde-nous donc la victoire sur les peuples infidèles »:cool: Citer Link to post Share on other sites
Sakurita 10 Posted May 28, 2011 Share Posted May 28, 2011 Baraka Allahou Fika Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 29, 2011 Author Share Posted May 29, 2011 SALAM L'importance du rappel Les Coeurs s'usent et se rouillent et c'est pour cela que les Coeurs ont besoin de soins et d'irrigation pour enlever la rouille... L'âme est incitatrice au mal, le cheytan mène à la perte!! Le Musulman est dans le Besoin et a nécessité d'avoir recours à ce qui le protège!! Pour s'en protéger le " RAPPEL D'ALLAH". L'Islam nous incite au Dikr pour avoir toujours le lien avec Allah (Soubhannou Wa Ta'ala) et que son coeur se purifie et qu'Allah le protège! Le Comportement à avoir quand on fait un Rappel: - évoquer Allah à mis voix; - évoquer Allah avec humilité; - évoquer Allah avec son Coeur; - évoquer Allah en étant conscient du Dikr; Les avantages tirés du rappel d'Allah (dhikr) Ibn al-Qayyim al-Jawziyya L'auteur dit [dans son livre Al-wâbil assayib minal kalâm at-tayyab] à propos des avantages du dhikr : Il y a dans le dhikr plus de cent avantages (parmi lesquelles) : 1 - Il chasse Satan, le réprime et le brise. 2 - Il entraîne l'agrément de Dieu. 3 - Il dissipe les soucis et les angoisses du coeur. 4 - Il procure au coeur la joie et l'allégresse. 5 - Il illumine le visage et le coeur. 6 - Il fortifie le coeur et le corps. 7 - Il attire la subsistance. 8 - Il revêt l'invocateur de respect, de douceur et d'aspect agréable. 9 - Il fait acquérir l'amour qui est l'esprit de l'Islam, le moteur de la religion et l'axe du bonheur et du salut. Dieu a suscité une cause à chaque chose et celle de l'amour (de Dieu) est inscrite dans la continuité de la pratique du dhikr. Celui qui veut gagner l'Amour de Dieu doit Le mentionner souvent. C'est que le dhikr est la porte de l'amour, son plus grand symbole et sa voie la plus droite. 10 - Il fait acquérir à l'invocateur qu'Allah l'observe et le fait de s'introduire dans la porte qui mène au degré de l'ihssan (la perfection dans l'adoration). Ainsi, il adorera Dieu comme s'il Le voyait. Il n'y a donc à l'insouciant aucune autre issue vers le rang de l'ihssan que celle du dhikr, de la même manière que celui qui demeure assis ne pourra jamais rejoindre sa maison (qu'en marchant). 11 - Il fait obtenir la qualité de « la remise confiante à Dieu dans toutes ses affaires » c'est-à-dire le retour à Dieu. Et celui qui se retourne souvent vers Dieu au moyen du dhikr, verra son coeur se tourner vers Dieu en toutes circonstances. Dieu devient ainsi son refuge et son asile, son Protecteur contre les calamités et les malheurs de la vie. 12 - Il héritera une place rapprochée de Dieu. Ainsi en fonction de l'ampleur de son dhikr se situe sa position par rapport à Dieu. C'est dire que plus son dhikr est abondant, plus il se trouve dans la proximité de Dieu et plus son insouciance s'accroît (en ne se rappelant pas Dieu), plus son éloignement s'accentue. 13 - Il lui ouvre une des plus grandes portes de la connaissance. C'est-à-dire que son savoir grandira au fur et à mesure que ses évocations se multiplieront. 14 - Il lui procure le respect mêlé de crainte envers son Seigneur, Sa magnificence en raison de l'emprise que le dhikr a sur son coeur, et de sa présence constante avec Dieu. C'est le contraire de l'insouciant dont le voile du respect mêlé de crainte est trop épais dans son coeur. 15 - Il lui procure la mention que Dieu fera de lui, comme l'indique ce verset : « Souvenez-vous de Moi et je Me souviendrai de vous » (Coran, 2/152). S'il n'y avait que cela comme bienfaits du dhikr, cela suffirait comme mérite et noblesse. Le Prophète -que Dieu lui accorde la grâce et la paix - a rapporté ce que son Seigneur a dit : « Celui qui se souvient de Moi en lui-même, Je Me souviendrai de lui en Moi-Même. Celui qui me mentionne dans une assemblée, Je le mentionnerai dans une assemblée meilleure. » [Cité par Bukhârî] 16 - Il réconforte la vie du coeur. J'ai entendu le chaykh al-islâm Ibn Taymiyya dire : « Le dhikr est au coeur ce que l'eau est au poisson. Quel serait l'état du poisson s'il venait à quitter l'eau ? » 17 - Il évacue la rouille du coeur. Chaque chose a sa rouille et celle du coeur, c'est l'insouciance et les passions irréfléchies ; et son polissage se fait par le dhikr, le repentir et la demande du pardon à Dieu. 18 - Il efface les fautes et les élimine complètement. Il compte au nombre des plus grandes oeuvres et celles-ci chassent inévitablement les mauvaises actions. 19 - Il détruit l'appréhension (al wahchatou) qui sépare l'adorateur de son Seigneur. C'est qu'entre l'insouciant et Dieu, il y a une cloison (appréhension) qui ne peut être effacée que par le dhikr. 20 - Lorsque le serviteur fait la connaissance de Dieu à travers son dhikr pendant les jours heureux, il le connaîtra aussi pendant les jours sombres. En effet, lorsque le serviteur obéissant, qui invoque Dieu, est gagné par l'adversité ou demande à Dieu de satisfaire un de ses besoins, les anges disent : « Ô Seigneur ! C'est une voix connue d'un serviteur connu. » Par contre, quand l'insouciant appelle Dieu et lui demande quelque chose, les anges disent : « Ô Seigneur ! C'est une voix inconnue qui provient d'un serviteur inconnu. » 21 - Il sauve du châtiment de Dieu, comme l'a indiqué Mu'âdh : « Il n'y pas meilleur salut vis-à-vis du châtiment de Dieu que le dhikr de Dieu. » [Cité par Tirmidhi.] - C'est la cause qui fait descendre la sérénité (sakîna), celle de la manifestation de la miséricorde et le regroupement des anges autour des invocateurs, comme nous en a informé l'Envoyé de Dieu - que Dieu lui accorde la grâce et la paix. "Malheur donc à ceux dont les cœurs sont endurcis contre le rappel d'Allah. Ceux-là sont dans un égarement évident."[ S39-V22]. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 30, 2011 Author Share Posted May 30, 2011 SALAM La chronologie de la mort Le jour et l'heure de notre mort est décrétée par Dieu. L'Ange de la mort se présente alors et sépare notre âme de notre corps. Nous restons conscients et nous voyons et nous entendons mais il ne nous est plus possible d'agir et nous n'avons plus le choix du bien et du mal. Nous assistons donc à nos funérailles et voyons la tombe qui se referme sur nous. Nous entendons ce que disent nos proches, nous pouvons leur répondre mais ni les humains ni les djinns (génies, êtres qui nous sont invisibles et qui vivent dans un monde parallèle au nôtre) ne peuvent nous entendre. Viennent alors deux anges qui nous posent trois questions sans qu'il nous soit possible de mentir ou de répondre à côté : 1. Qui était ton Seigneur ? 2. Quelle était ta religion ? 3. Qui était ton prophète ? De nos réponses ou absence de réponse dépends la suite des événements. Pour résumer, un bon musulman qui aura fait de très bonnes choses en évitant les péchés, verra ses bonnes actions le protéger du châtiment de la tombe. Par contre un hypocrite qui n'aura fait que de mauvaises choses expiera déjà en partie ses péchés dans la tombe. La notion de temps sera également plus ou moins élastique en fonction de nos mérites, séjour très court pour les bienfaisants, très long pour les malfaisants. S'il ne nous est plus possible de faire le bien après la mort, il est possible de bénéficier d'un bien que quelqu'un ferait pour nous : Invocation à Dieu d'un musulman en faveur du mort, rattrapage du Hajj (pèlerinage à la Mecque), de jours de jeûne, distribution de richesses en notre nom, prières dans une mosquée que nous avons construite, distribution de biens et de services dans une institution charitable que nous avons fondée et dont nous avons assuré la pérennité. Ce monde des morts, le Barzakh, est également précaire, il se termine également à la fin des temps lorsque Dieu décrète la résurrection dans une nouvelle création qui commence par le Jour du Jugement dernier. Ce jour là, l'ange Asrafil, sur l'ordre du Créateur, soufflera dans une trompe qui nous ressuscitera. Nous nous réunions tous en un même lieu. Les animaux seront ressuscités pour qu'ils prennent leurs droits sur nous avant de disparaître. Le soleil sera très proche et nous aurons l'impression de pouvoir le toucher, il fera très chaud et nous transpirerons beaucoup, chacun déjà en fonction de ses bonnes ou mauvaises oeuvres. Puis chaque communauté demandera à son prophète d'intercéder auprès de Dieu pour qu'Il accepte de commencer le jugement. Chacun des prophète rappellera qu'il a commis au moins une faute durant sa vie. Tous alors se retourneront vers le prophète de l'islam qui a gardé la faveur d'une requête pour ce jour là. Il s'adressera à Dieu en Le louant et lui demandera de commencer le jugement. Chaque être humain passera alors individuellement devant son créateur : les anges chargés de l'écriture de ses actes durant sa vie dérouleront leur rôle et chacun verra ce qu'il a fait. L'ange de gauche pour les choses mauvaises et l'ange de droite pour les bonnes oeuvres. Il est dit que si la miséricorde divine se divisait en cent parts égales, Il en réserverait une pour ce monde matériel et quatre-vingt dix neuf pour le Jour du Jugement. Puis les hommes passeront sur le pont au dessus de l'Enfer et qui conduit au Paradis. Ceux qui ont fait beaucoup de bien le passeront en un clin d'œil tandis que les pécheurs progresseront difficilement certains trébuchant et tombant dans le feu de l'Enfer. Ceux qui arriveront au Paradis découvriront un monde merveilleux qui n'obéira pas aux mêmes lois que ce monde matériel. Il nous est impossible de le décrire et de l'imaginer précisément. Chacun aura un corps nouveau éternellement jeune avec des signes distinctifs qui le fera reconnaître par ses contemporains d'ici bas. Entrer au Paradis de Dieu est le but de tout musulman. Citer Link to post Share on other sites
Sakurita 10 Posted May 30, 2011 Share Posted May 30, 2011 Baraka ALlahou fika incha'Allah el Djenna pour tous les musulmans Ameeen Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted May 31, 2011 Author Share Posted May 31, 2011 SALAM Le saint Coran L'Islam est basé sur la croyance en Dieu, Unique et Tout Puissant. Tout ce qui existe hormis Dieu est créé par Dieu : les intentions, les pensées, les sentiments, le ciel, le soleil, l'homme, les animaux, le temps... L'imagination ne L'atteint pas et la raison ne Le cerne pas. Il ne peut prendre forme dans l'imagination de personne. Rien ne lui ressemble. Un très grand saint, Dhou n-Noun-al-Masri (Que Dieu l'agrée) a dit : "Quoi que tu imagines dans ton esprit, Dieu est différent de cela" De tous temps, des preuves évidentes ont été données à propos de l'existence de Dieu. Des hommes furent désignés par le Tout Puissant pour que la connaissance des préceptes divins soit accessible à tous. Ainsi, le musulman doit croire en tous les prophètes depuis Adam jusqu'à Mouhammad (Que la Paix et Salut soient sur eux). Mouhammad est le dernier prophète de l'Islam et, comme tous les autres, un modèle pour tous les hommes. Dieu nous a révélé le Saint Coran au travers du prophète Mouhammad. Comme pour les précédents prophètes et les livres qu'ils ont pu recevoir, beaucoup d'hommes ont mis en doute le fait que le Saint Coran ait été révélé par Dieu. Pour eux, Mouhammad en est l'auteur. Et pourtant, des preuves évidentes et des faits scientifiques jusqu'alors inconnus furent révélés. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 1, 2011 Author Share Posted June 1, 2011 SALAM Dailymotion - paroles bénéfiques de savants musulmans - une vidéo Webcam Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 2, 2011 Author Share Posted June 2, 2011 SALAM La zakât - L'aumône "vous n'atteindrez la vrie pieté que lorseque vous aurez fait l'aumone de ce que vous cherissez le plus.Allah est au courant de ce que vous depenssez!" Qu'est-ce que la Zakât (ou "aumône légale") ? Le terme " Zakât", souvent traduit en français par "aumône légale", signifie littéralement "purification". Il désigne l'aumône obligatoire que chaque musulman verse en vertue des règles de solidarité au sein de la communauté musulmane. Troisième pilier de l'Islam (après l'attestation de foi et la prière), la Zakât est en effet une obligation pour tout musulman possèdant une richesse minimum (appelée Nisâb). De multiples passages du Coran font allusion à la Zakât, en tant que purification des biens, bénédiction et solidarité. On distingue en Islam plusieurs "Zakât" : - Zakât "ul-Fitr" : versée à l'occasion de la fête marquant la fin du jeûne du mois de Ramadân (fête appelée "Eïd El-Fitr") et qui consiste en un repas offert à un nécessiteux (qui correspond en France à une somme estimée à environ 5€), - Zakât "El-Mâl" : charité appliquée sur les possessions, le patrimoine, du musulman. Quelle est la fonction de la Zakât ? La Zakât, en tant que charité, purifie les possessions du musulman en lui rappelant que la richesse ne lui appartient pas et qu'elle lui est accordée par Dieu, richesse sur laquelle le déshérité possède un droit. Elle tend aussi à purifier l'âme humaine en l'éloignant autant que possible de l'avarice et de la cupidité. Cette aumône a pour fonction d'aider le pauvre et le nécessiteux dans les difficultés qu'ils rencontrent. Elle représente ainsi une sorte d'impôt de solidarité dont s'acquitte volontairement le croyant. A qui bénéficie la Zakât ? La Zakât est destinée, en priorité, à huit catégories de personnes : - le pauvre, - l'indigent, - celui chargé de collecter et distribuer les aumônes (en tant que salaire), - celui dont le coeur s'incline vers l'Islam, - l'esclave (ou le prisonnier) musulman à affranchir, - la personne endêtée pour une cause juste, - celui qui lutte pour la défense de l'Islam, - le voyageur à court de provision. Il est à noter que la Zakât est destinée aux musulmans habitants dans la région du donateur, sauf cas exceptionnel (famine par exemple). Cette aumône légale peut-être faite soit directement par le croyant ou par l'intermédiaire d'une personne chargée de collecter les dons et de les répartir équitablement entre les catégories citées plus haut. A quel moment verser la Zakât ? La Zakât "ul-Fitr" doit être versée avant la fin de la prière célèbrant la fin du mois de jeûne du Ramadân (selon le principe édicté par le phophète Mohammad sur lui la bénédiction et la paix (sur lui la bénédiction et la paix) afin de permettre au bénéficiaire de fêter dignement la fin du jeûne, la Zakât "ul-Fitr" versée après la prière etant considérée comme une simple aumone). La Zakât "el-Mal" (aumône légale appliquée au patrimoine du croyant) est acquittée annuellement sans contrainte de date, le croyant fixant lui-même la date anniversaire. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 3, 2011 Author Share Posted June 3, 2011 SALAM TA FAMILLE, TON EPREUVE. Les musulmanes et les musulmans savent que la vie ici-bas n'est qu'une longue succession d'épreuves. Il en est de plus difficile à surmonter que d'autres. Rares sont les musulmans – si tant est qu'il en existe – qui n'ont ni père, ni mère, ni frère, ni sœur, ni oncle, ni tante, ni cousin, ni cousine... Nous sommes toutes et tous liés par le sang avec des êtres qui nous ressemblent plus ou moins. « On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent: femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'argent, chevaux marqués, bétail et champs ; tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que c'est près d'Allah qu'il y a bon retour.» Sourate Al 'Imrân, verset 14 Ces personnes – donc ces épreuves – peuvent être soit des épreuves positives, soit des épreuves négatives et dans les deux cas, ce sont nos réactions qui sont jugées. Selon Souhayb Ibn Sinan رضي الله عنه , le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم a dit : « Ce que l'affaire du Croyant est étonnante ! Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette faveur n'appartient qu'au Croyant : s'il est l'objet d'un événement heureux, il remercie Allah et c'est là pour lui une bonne chose. S'il est victime d'un malheur, il l'endure avec patience et c'est là encore pour lui une bonne chose ».(Rapporté par Muslim) On comprend clairement, à la lecture de ce hadith, que ce qui est important dans les deux cas ce n'est pas tant l'évènement qui a lieu dans la vie du musulman mais bien sa capacité à l'appréhender. Ne pensez-vous pas qu'en prenant conscience de cette réalité, les familles seraient plus soudées ? Ce problème est primordial car l'état de la famille est à petite échelle, le reflet de l'état de la communauté musulmane. L'individualisme devient roi, la communication rare, le jugement des actes bon ou mauvais standardisé... Dans un tel climat il n'est pas étonnant de voir des familles entières se déchirer. De nos jours le divorce est banalisé, le mari se plaint de la femme, la femme de l'homme, les parents des enfants, les enfants des parents...si bien qu'il est très rare de trouver des familles dans lesquelles la sérénité est de mise. Pourtant, il suffit de savoir, non pas d'où nous venons mais plutôt où nous allons pour remettre les choses à plat et avoir un avis objectif sur des situations plus ou moins chaotiques. « Certes nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournerons. » Al Baqara, verset 156 Combien de pères et de mères ont passé des jours et des nuits à pleurer pour des enfants ingrats qui ne respectent pas les préceptes les plus élémentaires de l'Islam ? Combien d'enfants de parents qui mécroient ont passé des jours et des nuits à pleurer pour des parents égarés qui ne veulent rien entendre de La Vérité ? Si ce n'est pas un parent ou un enfant qui est égaré, c'est un oncle, une tante, un cousin qui l'est... Lorsqu'un membre de sa famille se trouve égaré, il est difficile de rester indifférent. Ce sont les liens du sang qui sont mis à l'épreuve et tous les musulmans se doivent de les respecter. Le cœur est touché, affaibli, attristé et de ce fait la foi peut s'en trouver affectée. Nous avons, à travers les récits des Prophètes عليهم سلم, d'excellentes leçons à tirer pour nous aider à endurer ces douloureuses épreuves qui viennent assombrir notre quotidien. Pour Noé عليه سلم, en plus d'avoir vécu durant des siècles avec la mission d'appeler son peuple à croire en Allah l'Unique, il eut à endurer la mécréance d'une épouse et d'un fils. Il en était de même pour Loth عليه سلم et Assia عليها سلم, qui eurent à endurer des conjoints exécrables. Comment ont-ils survécu à de telles épreuves en gardant foi en Allah ? Ils l'ont fait en prenant conscience d'une chose, celle-là même que nous enseigne Allah par l'intermédiaire de Son Prophète صلى الله عليه و سلم, : « Alors, s'ils se détournent dis: "Allah me suffit. Il n'y a de divinité que Lui. En Lui je place ma confiance; et Il est le Seigneur du Trône immense". » sourate At-Tawbah, verset 129 Tu nais seul(e), tu meurs seul(e) et tu ressuscites seul(e). Cette trinité est reconnue par tout musulman. Ce que nous avons tendance à oublier lorsque nous croulons sous les épreuves c'est que nous vivons seuls(e) ! Quand bien même nous sommes entourés du matin au soir par notre famille, nos collègues, nos amis, nous sommes seuls. Parfois, nous oublions cette évidence, nous oublions que nous ne vivons pas pour les gens qui nous entourent mais simplement avec eux, à leurs côtés. Le jugement qui est important n'est pas le leur mais plutôt celui d'Allah, Celui qui sera en mesure de nous condamner à un châtiment terrible en cas de désobéissance. Mon conjoint (homme ou femme) est injuste, méchant(e), colérique, ingrat(e), dois-je me laisser dépérir et glisser lentement vers la mécréance en n'ayant plus la même ferveur dans mon adoration pour Allah parce que les scènes de ménage quotidiennes me prennent trop de temps et d'énergie ? Mon père ou ma mère n'accepte pas de voir se manifester ma foi à travers une barbe ou un hijab, dois-je pour autant délaisser tout le reste de la religion ? « Sois donc patient, car la promesse d'Allah est vérité. Et que ceux qui ne croient pas fermement ne t'ébranlent pas ! » Sourate Ar-Roum, verset 60 Nous vivons avec notre conjoint et non pas pour lui (elle), nous avons envers lui (elle), à honorer les devoirs qu'Allah nous a prescrit dans le dessein de vivre sereinement et en harmonie. Il en va de même pour le père, la mère, l'enfant...etc. Certainement nous serions moins frustrés si nous tournions nos intentions en vue de plaire à Allah plutôt qu'en vue de plaire à nos semblables. Très simplement, une femme qui se lève le matin et qui prépare le repas pour sa famille, qui tient sa maison de manière ordonnée, qui prend soin des siens, si elle le fait parce qu'Allah le lui a prescrit et qu'elle sait que c'est auprès de Lui qu'elle trouvera sa récompense, son cœur sera rempli de satisfaction à la fin de la journée. En revanche, si elle le fait et qu'elle attend en retour ne fut-ce que l'ombre d'un remerciement de la part de sa famille, elle risque d'être très déçue et sa déception au fil des jours ne pourra se transformer qu'en découragement. On voit là l'importance de l'intention. Il en va de même pour un homme qui se lève travailler le matin pour gagner de quoi faire vivre sa famille et qui y va en sachant qu'il le fait en vue d'Allah. Celui-là ne sera pas avide à l'idée de dépenser le salaire de son labeur pour le bien être de sa famille. Il sait que chaque goutte de sueur comme chaque centime dépensé pour son foyer lui sera rendu au centuple. Selon Sa'd Abi Waqqàs رضي الله عنه, le Messager d'Allah صلى الله عليه و سلم lui a dit : «Toute dépense que tu feras en cherchant le Visage d'Allah (c'est-à-dire par seul amour d'Allah) tu en recevras le salaire, jusqu'à ce que tu mets (comme nourriture) dans la bouche de ta femme». Allah ta'ala dit dans le Coran : « Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »Sourate At-Tahrîm, verset 6 Il est très difficile d'enjoindre la pratique de l'islam à un proche parent qui l'a délaissé. Un argument qui devrait convaincre les plus rebelles serait d'affirmer que nul ne portera le fardeau d'un autre au Jour de la Rétribution. Certainement les liens du sang sont sacrés, primordiaux, mais la notion d' « al-ikhlass » – la croyance en Allah l'Unique – est bien plus importante encore ! Aussi il est bon de prendre un peu de recul, lorsque la vie nous absorbe dans des tourments successifs, pour réaliser que les personnes avec qui nous vivons ne sont finalement que des épreuves – positives lorsqu'il s'agit d'un être que l'on aime pour Allah – ou négatives lorsqu'il s'agit d'un être dont l'attitude exécrable crible notre cœur de croyant. Il faut aimer pour Allah comme il faut détester pour Lui. Pour vulgariser ce propos, très simplement : j'aime la pratique du jeûne de Ramadhân non pas parce que j'aime me priver de nourriture mais plutôt parce que je connais les prodiges qu'Allah renferme dans ce mois sacré. A contrario, je n'aime pas le porc et ne suis pas attiré par lui non pas parce que son goût m'a déplu mais plutôt parce qu'Allah m'en a strictement interdit la consommation. « En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tort à eux-mêmes. » Sourate Younous, verset 44 D'après 'Abû Hurayra رضي الله عنه, L'Envoyé d'Allah a dit صلى الله عليه و سلم : " Un jour qu'il faisait très chaud, une prostituée passait auprès d'un chien qui, tout haletant de soif, tournait autour d'un puits. Elle se déchaussa, remplit sa bottine d'eau et abreuva le chien ; pour cela elle fut pardonnée ". – Sahîh Muslim – Cette femme qui était prostituée aurait pu chasser l'animal d'un grand coup de pied, au lieu de cela, elle eut la miséricorde de l'abreuver et le hadith se termine par : pour cela elle fut pardonnée. Ces trois lignes sont lourdes d'enseignements pour ceux qui les méditent. En faisant l'analogie de cette histoire, nous pourrions en conclure que nous laissons passer chaque jour plusieurs occasions de faire du bien ou tout simplement d'éviter de faire du mal ! Ce « chien » (ou chat selon les versions), vous l'avez peut être croisé sous l'apparence d'un frère qui délaisse la prière et que vous n'avez pas rappelé à l'ordre, ou encore sous l'apparence d'une mère qui s'abandonne spirituellement parce que vous n'avez pas su lui venir en aide lorsqu'elle croulait sous les tâches... « ...le jour où l'homme s'enfuira de son frère, de sa mère, de son père, de sa compagne et de ses enfants, car chacun d'eux, ce jour-là, aura son propre cas pour l'occuper. » Sourate 'Abasa, verset 34 à 37 Nous qui nous tracassons aujourd'hui pour un membre de notre famille, nous ne saurions même pas le reconnaître au jour du Jugement dernier ! Pourquoi ne pas gagner un peu de temps en prenant conscience de cela au plus vite ?... Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 4, 2011 Author Share Posted June 4, 2011 SALAM ~~ Du soutien et de la protection d’Allâh ~~ Aboû Al-‘Abbâs ‘Abdoullâh Ibnou ‘Abbâs raconte : « Un jour que je me trouvais en croupe derrière l’Envoyer de Dieu, il a dit : Ô jeune homme ! Je vais t’apprendre quelques paroles : montre-toi attentif envers Dieu et Dieu te protégera. Montre-toi attentif envers Dieu et tu Le trouveras à tes côtés. Si tu demandes, adresse-toi à Dieu. Si tu sollicites une aide, sollicite-la de Dieu. Sache que si toute la communauté se réunissait pour t’apporter un quelconque bienfait, tu ne profiteras que de ce que Dieu a inscrit pour toi. Inversement, si elle s’unissait pour te nuire, elle ne pourrait le faire que dans la mesure où cela a été décrété par Dieu. Désormais, les plumes de la destinée sont rangées et l’encre des feuilles est séchée. », rapporté par At-Tirmidhî qui le tient pour bon et authentique. celui qui a tué 100 personnes! Voici un récit d’une personne qui était sincère avec Allah et Allah (exalté soit-Il ) a cru, dont Il a accepté le repentir et dont Il a pardonné tous les péchés. D’après Abû Sa’îd Al-Khudrî le Prophète d’Allah (sws) a dit : Parmi les peuples qui vivaient avant vous, il y avait un homme qui avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes. Il demanda après l’homme le plus savant sur terre. On lui désigna un moine. Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes ; Il lui demanda s’il lui restait une possibilité de se repentir. Le moine dit aussitôt : "Non". Alors la personne le tua sur le coup et compléta ainsi le nombre des ses victimes à cent. Puis, il demanda de nouveau après le plus grand savant de la terre. On lui désigna une personne. Il alla la trouver et lui dit qu’il avait tué cent personnes ; il lui demanda s’il lui restait quelque possibilité de se repentir. Il lui dit : "Oui et qu’est ce qui fait obstacle entre toi et le repentir ? Va dans tel pays, là-bas vivent des gens qui ne font qu’adorer Allah exalté. Adore donc Allah avec eux et ne retourne jamais dans ton pays car c’est une terre de mal." Il se mit en route, et arrivé à mi-chemin, il fut atteint par la mort. Les anges de la miséricorde et les Anges des tourments se disputèrent à son sujet. Les Anges de la miséricorde dirent : "Il es venu se repentir désirant de tout son coeur retourner vers Allah". Et les Anges des tourments dirent : "Il n’a jamais fait de bien toute sa vie durant." C’est alors qu’un Ange sous l’apparence humaine vint à eux. Ils le prirent pour juge. Il leur dit : "Mesurez la distance qui le sépare de chacune des deux terres. Destinez-le ensuite à celle dont il est le plus proche." Ils mesurèrent et trouvèrent qu’il était près de la terre qu’il voulait rejoindre, alors ce furent les Anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme. (Bukhari, muslim) Et dans une autre version, toujours dans les mêmes recueils d’Al-Bukhari et de Muslim : "...il fut atteint par la mort, alors il mit sa poitrine en direction de la terre souhaitée. Les Anges de la miséricorde et ceux des tourments se disputèrent à son sujet. Allah ordonna à la terre de destination de se rapprocher et à la terre de départ de s’éloigner. Et l’Ange qui était juge dit : "Mesurez la distance entre les deux terres." Ils trouvèrent qu’il était plus proche de la terre du bien d’un empan. Par conséquent, Allah lui pardonna ses méfaits Rapporté par Al-Bukhârî n° 3470. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 6, 2011 Author Share Posted June 6, 2011 SALAM ~~ Le mérite de la lecture du Coran ~~ Annawâs Ibn Sam'an (das) a dit: « J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Le jour de la résurrection on fera venir le Coran et les siens (ses lecteurs assidus) qui le mettaient en pratique dans ce bas-monde. Il est précédé par les chapitres «La vache» et «La famille de 'Imràn» qui viendront disputer en faveur de celui qui les lisait et appliquait leurs principes ». Rapporté par Mouslim Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 7, 2011 Author Share Posted June 7, 2011 SALAM http://youtu.be/kXnTs3PELyU BISMILLAHI AR-RAHMANI AR-RAHIM ALLAHUMMA SALLI WA SALLIM 'ALA NABIYIN MUHAMMAD ASSALAMU'ALAYKUM WA RAHMATULLAHI WA BARAKATU Faites copié collé pour les liens s'il le faut. Pensez a transmettre afin d'en récolter le plus de hassentes insha ALLAH ta'ala car le Prophète sal ALLAHU 'alayhi wa sallam a dit : "Celui qui appelle vers une bonne oeuvre aura la récompense équivalente à la récompense de tous ceux qui l'auront suivie, sans que cela ne diminue quoi que ce soit de leur récompense" rapporté par muslim Abu Umama rapporte : " Le Prophète me vit tandis que je bougeais les lèvres, il me demanda : Que dis tu, Abu Umama ? J'évoque Allah, répondis-je. Il Poursuivit : NE T'INDIQUERAIS-JE POINT CE QUI EST PLUS QUE LE RAPPEL D'ALLAH DURANT LA NUIT ET LE JOUR ? Dis : AL HAMDOULILLAHI 'ADADA MA KHALAQ WAL HAMDOULILLAHI MIL A MA KHALAQ WAL HAMDOULILLAHI 'ADADA MA FISSAMAWATI WA MA FIL ARD AL HAMDOULILLAHI 'ADADA MA AHSA KITABUHU WAL HAMDOULILLAHI MIL A MA AHSA KITABUHU; WAL HAMDOULILLAHI 'ADADA KULLI SHAY'IN WAL HAMDOULILLAHI MIL A KULLI SHAY'IN SOUBHANALLAHI 'ADADA MA KHALAQ SOUBHANALLAHI MIL A MA KHALAQ SOUBHANALLAHI 'ADADA MA FISSAMAWATI WA MA FIL ARD SOUBHANALLAHI 'ADADA MA AHSA KITABUHU SOUBHANALLAHI MIL A MA AHSA KITABUHU; SOUBHANALLAHI 'ADADA KULLI SHAY'IN SOUBHANALLAHI MIL A KULLI SHAY'IN Louange à ALLAH du nombre de ce qu'il crée, Louange à ALLAH à contenance de ce qu'il crée Louange à ALLAH de ce qui se trouve dans les cieux et dans la terre Louange à ALLAH du nombre de ce que dénombre Son Livre Louange à ALLAH pour ce que dénombre Son Livre Louange à ALLAH du nombre de toute chose et Louange à ALLAH à contenance de toute chose Gloire à ALLAH du nombre de ce qu'il crée, Gloire à ALLAH à contenance de ce qu'il crée Gloire à ALLAH de ce qui se trouve dans les cieux et dans la terre Gloire à ALLAH du nombre de ce que dénombre Son Livre Gloire à ALLAH pour ce que dénombre Son Livre Gloire à ALLAH du nombre de toute chose et Gloire à ALLAH à contenance de toute chose Retiens les et enseigne-les à ta descendance après toi" Ce hadith est Rapporté par an Nassai (6/50, n° 9994), ibn Khouzaymah (1/371, n° 754), At-Tabarani dans Al kabir n°7930 et authentifié par Al Albani dans Sahih Al Jami' n°2615 La version Arabe عَنْ أَبِي أُمَامَةَ – رضي الله عنه قَالَ: رَآنِي النَّبِيُّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ وَأَنَا أُحَرِّكُ شَفَتَيَّ، فَقَالَ:"مَا تَقُولُ يَا أَبَا أُمَامَةَ؟"قُلْتُ: أَذْكُرُ اللَّهَ، قَالَ:"أَفَلا أَدُلُّكَ عَلَى مَا هُوَ أَكْثَرُ مِنْ ذِكْرِكَ اللَّهَ اللَّيْلَ مَعَ النَّهَارِ؟ قُلْتُ بَلَى يَا رَسُولَ الله. قَالَ: تَقُولُ: ((الْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا خَلَقَ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ مَا خَلَقَ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ كُلِّ شَيْءٍ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ كُلِّ شَيْءٍ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا خَلَقَ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ مَا خَلَقَ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ كُلِّ شَيْءٍ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ كُلِّ شَيْءٍ ، ثُمَّ قَالَ:"تُعَلِّمُهُنَّ عَقِبَكَ مِنْ بَعْدَكَ)). (حديث صحيح ) . رواه أحمد وابن أبي الدنيا واللفظ له والنسائي وابن خزيمة وابن حبان في صحيحيهما. [، وصححه الألباني في صحيح الترغيب والترهيب برقم: 1575] ((الْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا خَلَقَ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ مَا خَلَقَ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ عَدَدَ كُلِّ شَيْءٍ، وَالْحَمْدُ لِلَّهِ مِلْءَ كُلِّ شَيْءٍ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا خَلَقَ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ مَا خَلَقَ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الأَرْضِ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ مَا أَحْصَى كِتَابُهُ، سُبْحَانَ اللهِ عَدَدَ كُلِّ شَيْءٍ، سُبْحَانَ اللهِ مِلْءَ كُلِّ شَيْءٍ O vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites. (sourate 59 verset 18) MEDITER SUR CE QUI VA SUIVRE POUR CEUX QUI VOUDRAIENT AUGMENTER LEURS HASSENETS EN VARIANT LE DHIKR CI-DESSUS Selon Abu Malik al Ash'ari, le Prophète salALLAHU'alayhi wa salam a dit : La pureté est la moitié de la foi. AL HAMDOULILLAH remplit LA BALANCE; dire SOBHANALLAH et AL HAMDOULILLAH emplit l'espace entre le Ciel et la Terre. ( Muslim ) Le Prophète salALLAHU Alayhi wa sallam a dit: "(Vous indiquerais-je ce que sont) les oeuvres pieuses et durables?: Gloire et pureté à Allah, la louange est à Allah, il n’y a de divinité qu’Allah, Allah est le Plus Grand et il n’y a de puissance ni de force qu’en Allah." Subhâna l-lâhi, wa-l-hamdu li-l-lâhi, wa lâ ilâha illâ l-lâhu, wa l-lâhu akbaru, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-l-lâhi. Rapporté par ahmad n°513 selon l'ordre d'Ahmad shakir et la chaine de transmission est sahih Selon abu hurayra, le Prophète salALLAHU'alayhi wa salam a dit : Il y a deux paroles faciles à prononcer mais qui pèsent LOURD sur la BALANCE et qui sont aimées du tout MISERICORDIEUX : SOBHANALLAHI WA BI HAMDIHI WA SOBHANALLAHI'IL 'AZIM ( Bukhary Muslim ) Le Prophète sal ALLAHU'alayhi wa sallam a dit : O 'abduLLAH ibn qays ! Ne t'indiquerais-je pas ce qui constitue l'un des trésors du paradis ? Je Lui dt bien sur O Messager d'ALLAH ! et lui de me dire, dis : lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-l-lâhi. il n’y a de puissance ni de force qu’en Allah." Rappel : Pensez a transmettre ( par mails sms etc...) car le Prophète sal AllahU 'alayhi wa sallam a dit : "Celui qui appelle vers une bonne oeuvre aura la récompense équivalente à la récompense de tous ceux qui l'auront suivie, sans que cela ne diminue quoi que ce soit de leur récompense" rapporté par Muslim ALLHUMMA GHFIR LI WA LIL MU'MININ WAL MOU'MINATE ALLHUMMA SALLI WA SALLIM 'ALA NABIYINAM MUHAMMAD AL HAMDOULILLAHL RABBIL 'ALAMIN Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 10, 2011 Author Share Posted June 10, 2011 salam Le Prophète saw a dit dans un hadith « heureux est celui qui retient le surplus de sa langue et dépense le surplus de son argent » (hadith Hassan rapporté par Al Bayhaqi et Al Baraouiy) et Le Prophète saw a dit d’après ikrima ibn abass : « n’agasse pas ton frère et ne fait pas acte de sournoiserie envers lui, ne plaisante pas avec lui et ne lui donne pas un rendez vous sans y aller et une promesse sans la tenir » rapporté par al tirmidi Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 12, 2011 Author Share Posted June 12, 2011 SALAM LA LECTURE DU CORAN. ‘Abdullah Ibn Mas’oud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Le Qur’an est un intercesseur agréé, un dénonciateur véridique, celui qui l’observe, le Qur’an le conduira au paradis, et celui qui le laisse derrière soi, le Qur’an le mènera au feu». Interprétation du hadith : Un intercesseur agréé, le Qur’an intervint en faveur du lecteur à qui on lui accordera l’intercession; un dénonciateur véridique, le Qur’ran dénonce l’homme qui ne le lit pas, ni l’observe et son témoignage est approuvé. Le Qur’an conduira au paradis quiconque le lira profondément et observera ses préceptes, mais quiconque se montre indifférent ou acrimonieux à la lecture du Qur’an, à l’observance de ses préceptes sera poussé au feu, le jour de la résurrection. Voici le récit rapporté par Nafi’ Ibn ‘Abdul Harith l’ancien gouverneur de la Mecque désigné par ‘Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) : « Un jour Nafi’ Ibn ‘Abdul Harith sortit pour accueillir ‘Omar lors de l’une de ses visites pieuses. ‘Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) lui demanda: «A qui as-tu confié La Mecque?» Il lui répondit: «A ‘Abdur Rahmane Ibn Abi Abza». ‘Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) lui fit remarquer: «Et tu as établi comme gouverneur sur la tribu de Qoraiche un esclave affranchi?» Et Nafi’ de se justifier: «O commandeur des croyants! Celui que j’ai nommé est le meilleur lecteur du Qur’an qui puisse être». Alors ‘Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) souligna: «Certes, grâce au Qur’an, Allah a fait élever les uns et rabaisser les autres. Et ‘Abdur Rahmane est l’un de ceux qu’Allah a élevé grâce au Qur’an ». ‘Abdullah Ibn Mas’oud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: «Ce Qur’an est la source salvatrice d’Allah, puisez de la source d’Allah le Très-Haut autant que vous pouvez, Ce Qur’an est la solide corde d’Allah, la lumière véridique,un remède efficace et une immunité à quiconque s’y est attaché, et un moyen de salut à quiconque a observé ses prescriptions: il ne conduit pas dans les voies tortueuses mais plutôt il redresse et corrige; il ne fait pas égarer mais plutôt il soulage et ses merveilles ne s’épuisent point. Il n’est pas mis en vigueur à cause de se lecture permanente. Récitez-le, Allah le Très-Haut rétribue votre lecture du Qur’an, pour chaque lettre, et il vous accorde dix bonnes actions. Je ne dis pas que vous aurez pour avoir récité A.L.M, une récompense décuplée, mais pour chaque lettre dix bonnes actions, «L» vaut dix bonnes actions, et «M » vaut également dix bonnes actions». Abou Horaira (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Celui qui délivre son frère croyant d’une gêne dans ce monde d’ici-bas, Allah le Très-Haut le délivrera d’une des gênes du jour de la résurrection. Celui qui aide quelqu’un en difficulté, Allah le Très-Haut l’aidera dans ce monde et dans la vie future. Allah loué soit-Il assiste un serviteur tant que ce dernier assiste son frère musulman. Celui qui emprunte un chemin à la recherche d’une science, Allah lui facilite l’accès au paradis. Il n ‘est pas de gens qui se réunissent dans l’une des maisons d’Allah pour réciter le Livre d’Allah le Très-Haut et de l’enseigner les uns aux autres sans que la quiétude et la sérénité les pénètrent, la miséricorde les enveloppe, les anges les entourent, et Allah les mentionne auprès de ceux qui se trouvent près de Lui». Yazid Ibn Abi Habib a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Quiconque a retenu entièrement le Qur’an, Allah le Très-Haut fera alléger à ses père et mère le supplice dussent-ils être infidèles». ‘Abdullah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Ass (qu’Allah soit satisfait d’eux) a dit: «Quiconque a lu le Qur’an sera comme si la prophétie lui ait été incorporée entre ses flancs sans qu’il ait reçu la révélation: quiconque a lu le Qur’an et voit que l’une des créatures d’Allah le Très-Haut a reçu quelque chose meilleure que la sienne aura dénigré ce qu’Allah a glorifié et aura glorifié ce qu’Allah a dénigré. Il ne convient pas au lecteur du coran d’échanger les injures ou de garder rancune comme font les autres, plutôt il doit oublier les méfaits et pardonner». ‘Abdullah Ibn Mas’oud (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: «Il faut que le lecteur du Qur’an soit reconnu par sa veille la nuit lorsque les autres plongent dans un sommeil profond; par son jeûne, le jour, lorsque les autres ne le font pas: par son affliction lorsque les autres se réjouissent, par ses pleurs lorsque les autres rient aux éclats; et par l’humilité lorsque les autres s’enflent d’orgueil. Il faut donc que le lecteur du Qur’an soit tout éploré triste, clément, serein et doux. Il ne faut pas que le lecteur du Qur’an soit hargneux, insouciant, vociférant et coléreux». Mou’az Ibn Djabal (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Trois seront des étrangers dans le monde d’ici-bas, le Qur’an dans le coeur de l’injuste, l’homme vertueux parmi les mauvais compagnons, et le Livre d’Allah le Très Haut dans une maison ou on ne le lit pas.» Muhammad ben Ka’b a dit: «Celui qui a lu le Qur’an c’est comme si le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) était présent devant lui». Puis il a récité ce verset: [Dis: « Allah est témoin entre moi et vous; et ce Coran m'a été révélé pour que je vous avertisse, par sa voie, vous et tous ceux qu'il atteindra].» (Sourate 6, V.19) On a rapporté dans un hadith que le nombre des degrés du paradis est égal au nombre des versets du Qur’an. Au jour de la résurrection, on demandera au lecteur: lis et monte par degré. S’il a retenu la moitié du Qur’an on lui dira : «si lu avais retenu davantage de versets nous aurions augmenté le nombre de tes degrés». Al-Hussein Ibn ‘Ali (qu’Allah soit satisfait d’eux) a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Durant la prière, quiconque récite le Qur’an, debout, aura cent bonnes actions pour chaque lettre prononcée: et quiconque le récite en priant assis, Allah lui assigne pour chaque lettre prononcée cinquante bonnes actions. Quiconque lit le Qur’an, en dehors de la prière, aura dix bonnes actions pour chaque lettre prononcée; on assignera à quiconque a écouté quelques versets du Livre d’Allah, tout en espérant la rétribution, pour chaque lettre entendue une bonne action. Et quiconque lit le Qur’an en entier, ses voeux seront exaucés auprès d’Allah, ou bien promptement dans le monde ici-bas, ou bien comblés dans la vie future». Le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « Il y a trois personne que nul ne peut mépriser sauf un hypocrite: un imam juste, un homme qui a vieilli dans l’islam, et le lecteur du Qur’an.» Abou Oumama (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté: «L’Envoyé d’Allah (salut et bénédictions d’Allah sur lui) nous a exhortés à apprendre le Qur’an puis il nous a montré ses mérites et nous a dit: «Apprenez le Qur’an.» Puis il nous a souligné ses mérites. Il dit: «Au jour de la résurrection, le Qur’an comparaîtra à ses lecteurs, à un moment ou le croyant en aura le plus besoin». Puis il continua: «Le Qur’an, magnifique et sublime, se présentera à son lecteur sous la plus belle forme et lui dira: - «Ne me reconnais-tu point ? » L’homme demandera : «Qui es-tu?» Il lui répondra: «Je suis celui que tu avais tant aimé et tant honoré; je suis celui pour qui tu as consacré tes nuits; et que tu as lu avec zèle, le jour.». Il s’écriera: «Ah! Tu es le Qur’an!» Ensuite, le lecteur comparaîtra devant Allah à qui on lui accordera la royauté de le main droite et l’immortalité de la main gauche, on lui déposera sur la tête la couronne du salut et ses père et mère seront vêtus de deux vêtements somptueux qui valent plus que tous les biens du monde d’ici-bas et s’écrieront surpris: «D’où nous proviennent ces faveurs, nous n’avons pourtant pas accompli des oeuvres méritoires?» On leur dira: «C’est grâce à votre fils et grâce à ses lectures du Qur’an que vous avez mérité ces faveurs». L’Envoyé d’Allah (salut et bénédictions d’Allah sur lui) poursuivit: «Apprenez les deux Sourates : «la Vache» et «La famille de ‘Imran» qui envelopperont, le jour de la résurrection, ceux qui les ont lues, comme deux nuages, ou deux ombrages ou deux essaims d’oiseaux qui voltigent étalant leurs ailes et qui les défendront». Puis il ajouta: «Apprenez la Sourate « Al Baqarah. » La retenir est une bénédiction, la négliger est une angoisse et jamais les magicien» ne pourront l’assimiler.» Enfin il conclut: «Toutes ces faveurs seront rendues à quiconque a appris le Qur’an, l’a pris au sérieux et l’a observé avec assiduité ou encore qui ne l’a jamais négligé et qui ne l’a pas exploité pour en tirer des bénéfices.» Sa’d Ibn Abi Waqas (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit: «Quiconque a lu en entier le Qur’an durant la journée, les anges adresseront des prières pour lui jusqu’au soir; et celui qui l’a lu complètement durant la nuit, les anges adresseront des prières pour lui jusqu’à ce qu’il se réveille le matin.» Et les croyants préféraient le lire en entier durant la journée». Abou Moussa Al-Ach’ary (qu’Allah soit satisfait de lui) a rapporté que l’Envoyé d’Allah (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Le croyant qui lit le Qur’an ressemble au cédrat dont l’odeur est agréable et le goût savoureux; le croyant qui ne lit pas le Qur’an est semblable a des dattes dont le goût est délicieux mais dépourvu d’arôme. Le pervers qui lit le Qur’an ressemble à la myrte dont l’odeur est agréable et le goût amer; et le pervers qui ne lit pas le Qur’an est semblable à la coloquinte dont le goût est très amer et qui n’a pas d’arôme»” ‘Oukba Ibn ‘Amir a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Celui qui lit le Qur’an en secret est semblable à celui qui fait l’aumône en secret; celui qui lit le Qur’an en public est semblable à celui qui fait l’aumône en public». Al-Walid Ibn ‘Abdullah a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Les péchés ont étalés devant moi et je n’ai trouvé de péché plus énorme qu’un lecteur qui néglige le Qur’an». Talq Ibn Habib a rapporté que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) a dit: «Quiconque a appris le Qur’an, puis l’a oublié sans aucune excuse, on le rabaissera d’un degré pour chaque verset oublié, et il comparaîtra, le jour de la résurrection comme un lépreux et honni». Ad-Dhahak a dit: «Tout homme qui a appris le Qur’an puis l’a oublié sera frappé d’un malheur, ensuite il récita à l’appui : [Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup].(Sourate 42, V.30) Abou Hanifa (Rahimahoullah) a dit: «Aura accompli ses obligations quiconque lira le Qur’an deux fois par an, parce que le Prophète (salut et bénédictions d’Allah sur lui) l’avait lu devant Jibril (‘aleyhi salam) une fois par an, et deux fois l’année où il rendit son dernier souffle». Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 14, 2011 Author Share Posted June 14, 2011 salam ~~La sauvegarde de la tradition (sunna) du Prophète ~~ ‘Irbâd Ibn Sâriya (RA) a dit : « Le Messager de Dieu (saws) nous a fait un sermon éloquent qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes. Nous lui dîmes : « O Messager de Dieu ! On dirait que c’est le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux. Aussi fais-nous quelques recommandations ! » Il dit : « Je vous recommande la crainte pieuse de Dieu ainsi que l’obéissance totale même si c’est un esclave éthiopien qui s’est imposé à vous comme chef. Celui d’entre vous qui vivra verra une grande discorde. Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des califes orthodoxes et bien guidés. Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations car chaque innovation est une cause d’égarement ». (Rapporté par Abou Dâoud) Dans Riyade Salihines Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 16, 2011 Author Share Posted June 16, 2011 SALAM On rapporte de Houdayfa Ibn Al-Yamân -qu’Allah l’agrée- ceci : « Les gens questionnaient le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- à propos du bien, alors que moi je le questionnais à propos du mal, par crainte d’en être atteint. Le Messager : « Nous étions dans une époque de paganisme (al djâhiliya) et dans le mal, puis Allah nous a fait don de ce bien (l’Islam). » Houdayfa : « Y aura-t-il après ce bien un [autre]mal ? » Le Messager : « Oui. » Houdayfa : « Est-ce qu’après cet autre mal, le bien reviendra ? » Le Messager : « Oui, mais il y aura en ce bien une fumée noirâtre… » Houdayfa : « Mais qu’est ce que cette fumée noirâtre qu’il y aura dans le bien ? » Le Messager : « Des gens qui ne se conduiront pas selon ma conduite (sounna), ils ne guideront pas dans la voie dans laquelle j’ai guidé. Tu y reconnaîtras les choses [conformes à la loi d’Allah] et tu en ignoreras d’autres. » Houdayfa : « Et après ce bien, y aura-t-il un mal ? » Le Messager : « Oui, des individus qui attireront des gens aux portes de l’enfer. Celui qui leur répondra, ils le précipiteront [en enfer].» Houdayfa : « Décris-les moi ! » Le Messager : « Ils sont de notre souche, ils parlent notre langue ! » Houdayfa : « Que m’ordonnes-tu de faire si je vis jusque là ? » Le Messager : « Il ne te faut absolument pas te séparer de la communauté des musulmans et de leur dirigeant. » Houdayfa : « Et si ces musulmans n’ont pas de communauté (djama’a) et pas de dirigeant (Imam) ? » Le Messager : « Eloigne-toi de toutes ces factions sans exception, même s’il te faut mordre à la racine d’un arbre, et cela jusqu’à ce que la mort te saisisse. » (Al-Boukhari, Mouslim et At-Tirmidhi) PS/ Sayed Kotb a dit: la nationalité du musulman c'est sa foi. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 17, 2011 Author Share Posted June 17, 2011 SALAM LE BIEN DU MAL. Une contrariété. Un problème. Une difficulté. Une mauvaise nouvelle. Une insulte. Une claque. Une humiliation. Blessure physique ou morale. Une rupture. Une perte. Un drame. Une tragédie. Un égarement. Une séparation. Un handicap. Une maladie. Une dette. La guerre. La famine. La sècheresse. La récession. Le chômage. Tout pour te décourager, te démoraliser, te déprimer. Tu te sens faible, seul, abandonné, avec une montagne sur la tête. Tu ne sais plus quoi faire, que faire, comment faire. Quelle solution? Où chercher secours? Où te réfugier? Tu es accablé. Tu craques. Alors tu pleures en silence ou ouvertement. Car tu juges la vie difficile, voire cruelle. Tu penses que le destin s’acharne contre toi. Tu es malheureux. Non, arrête! Cesse de penser ainsi. Essuie tes larmes. Réveille-toi. Lève-toi. Debout. La solution c’est la résolution. Tu dois te battre et tu vas te battre. Une défaite de plus, une défaite de moins, quelle différence? Garde l’espoir même si tu te trouves dans l’épicentre du désespoir. Dans l’obscurité, une étincelle pourrait être ta lumière. Allah Lui-même te dit : « A coté de la difficulté est, certes, une facilité! » [94:5] Dans la plus douloureuse ou horrible des difficultés il y a certainement un bien. Un mal qui t’atteint peut être en réalité une faveur divine. Un signe, une leçon, un rappel. L’occasion pour toi de te réveiller, de prendre conscience, de te reprendre. Ton mal est ton éducateur. Il peut changer ta façon de penser, changer ton regard, changer ton attitude. Il te rappelle ta faute, ton erreur, tes défauts, ta faiblesse. Un mal est parfois une grande leçon d’humilité. La sagesse naît du malheur qui te dévore. Le mal t’apprend à mieux gérer, à t’assouplir, à mieux aimer, à mieux être. Plus important encore, on a besoin souvent d’un mal, d’un malheur pour se rapprocher de Dieu. Donc, ne sois pas défaitiste, pessimiste, fataliste. Ne te diminue pas à tes propres yeux parce que tu as un problème qui te mine, qui te ruine. En vérité, « Dieu n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » [2:286] Le Bien-aimé Muhammad (saws) a dit : «Oeuvrez, car toute chose a été rendue facile selon le but pour lequel elle a été créée» «Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé; et cela est certes facile à Allah afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni exultiez pour ce qu’Il vous a donné» [57:22-23] Regarde dans le miroir du mal pour mieux te voir. Découvre tes défauts de caractère, ta paresse, ton insouciance, ton incurie, ton égoïsme, tes vices, ces aspects abjects de ton être que tu refuses de regarder en face. Analyse le mal que tu es et tu te rééduqueras, tu changeras bien des choses en toi. Sois réaliste devant la réalité. Raisonne-toi. Reconnais ton impuissance et tes limites. Accepte. Il y a des situations qui te surpassent qui sont au-delà de tes forces. Cherche le bien en toute circonstance, en toute chose. Quand tu es malade pense à la santé, et quand tu es en bonne santé pense à la maladie. Quand tu as faim pense à la valeur des aliments, et quand tu manges pense aux affamés. Quand tu as besoin d’argent pense à la nécessité de travailler, de planifier et budgétiser ta vie, à ne pas jouer pour de l’argent, à ne pas gaspiller; et quand tu as de l’argent pense aux pauvres. Selon Abou Yahya Souhaib, le Prophète (saws) a dit: «Je m’étonne du cas du croyant, car sa destinée ne lui apporte que du bien, et nul autre que lui n’a cette spécificité. Si un bonheur l’atteint, il remercie Allah et ceci est un bien pour lui; et lorsqu’un malheur le frappe, il se montre constant et cela est un bien pour lui» Citer Link to post Share on other sites
Sakurita 10 Posted June 17, 2011 Share Posted June 17, 2011 Baraka Allahou fika Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted June 19, 2011 Author Share Posted June 19, 2011 salam ** Le mérite du renoncement aux biens de ce monde ** Abou Dharr (das) rapporte: « Je marchais aux côtés du Messager de Dieu (bsdl) dans l'un de ces terrains sombres et pierreux de Médine. Nous vîmes en face de nous le mont «Ouhoud». Il me dit: «O Abou Dharr!» Je dis: «A tes ordres, ô Messager de Dieu!» Il dit: «Je ne serais pas heureux d'avoir un tas d'or comme cette montagne et de laisser passer trois jours alors que j'en détiens encore un seul dinar, sauf quelque chose que j'en garde pour payer une dette, à moins que je ne distribue le tout à ma droite, à ma gauche et derrière mon dos». Puis il marcha un peu et dit: «Les plus grands possédants dans ce monde seront les plus démunis le jour de la résurrection, sauf celui d'entr'eux qui aura distribué toute sa fortune à sa droite, à sa gauche et derrière son dos; mais combien peu ils sont!» Puis il me dit: «Reste là où tu es et n'en bouge pas avant mon retour». Il s'enfonça alors dans l'obscurité de la nuit si bien que je le perdis de vue. Tout à coup j'entendis un bruit. J'eus peur que quelqu'un ait attaqué le Prophète (bsdl). Je voulus voulu voler à son secours mais je me suis rappelé son ordre de ne pas quitter ma place. Je ne l'ai donc pas quittée jusqu'à son retour. Je lui dis: «J'ai entendu un bruit et j'en ai eu peur pour toi. Seulement je me suis rappelé ton ordre de ne pas quitter ma place». Il dit: «Tu l'as donc entendu?» Je dis: «Oui». Il dit: «C'était l'Ange Gabriel venu me dire: «Quiconque de ta communauté meurt ne donnant à Dieu aucun associé entrera au Paradis». Je dis: «Même s'il a forniqué? Même s'il a volé?» Il dit: «Même s'il a forniqué et même s'il a volé ». (Unaniment RA texte d'Al Boukhâri) Citer Link to post Share on other sites
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