Guest Dakius Posted October 24, 2007 Partager Posted October 24, 2007 Est ce que la médcine en Algerie est performante ? le secteur de santé en générale Citer Link to post Share on other sites
Guest mina13 Posted October 24, 2007 Partager Posted October 24, 2007 Est ce que la médcine en Algerie est performante ? le secteur de santé en générale "la medecine est faite pour les tlemceniens" un prof à belabasse l'a dit à ses étudiants de medecine:mdr: il y a plusieurs personne qui ont fait leurs études en algérie et maintenant ils sont des bons docteurs à l'étranger, et la medecine est faite pour les gens qui ont du courage et la volonté leurs origines ne comptent pas;) Citer Link to post Share on other sites
Guest Dakius Posted October 24, 2007 Partager Posted October 24, 2007 "la medecine est faite pour les tlemceniens" un prof à belabasse l'a dit à ses étudiants de medecine:mdr: il y a plusieurs personne qui ont fait leurs études en algérie et maintenant ils sont des bons docteurs à l'étranger, et la medecine est faite pour les gens qui ont du courage et la volonté leurs origines ne comptent pas;) Oui mais je parle de l'Algerie .. si tout medecin soignera ailleurs qu'on Algerie a quoi il sert alors . Par contre je parle de l'etat de santé de la medecine algerienne Citer Link to post Share on other sites
Guest elkhamass Posted October 24, 2007 Partager Posted October 24, 2007 Oui mais je parle de l'Algerie .. si tout medecin soignera ailleurs qu'on Algerie a quoi il sert alors . Par contre je parle de l'etat de santé de la medecine algerienne elle est a l'image de tout les secteurs du pays, cad mal Citer Link to post Share on other sites
Kenshiro 10 Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 ya de très bon médecins, mais la médecine est malade Citer Link to post Share on other sites
fantasia 10 Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 Est ce que la médcine en Algerie est performante ? le secteur de santé en générale la medecine en algerie a beaucoup degrader, car les medecinsfont plus de theorie que de pratique pandant leur etudes Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 la medecine en algerie a beaucoup degrader, car les medecinsfont plus de theorie que de pratique pandant leur etudes Comme quoi ... c'est au pied du mur ... qu'on voit le macon Citer Link to post Share on other sites
Guest misterenard Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 d'apres ce que j'en sais, les bons medecins algeriens y en a la pelle, mais ils ont pas le matos qui va avec leur savoir... Citer Link to post Share on other sites
fantasia 10 Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 Comme quoi ... c'est au pied du mur ... qu'on voit le macon oui, les medecins font plus de theorie que de pratique , on peut trouver 100 etudiants dans un stage, alors ils n'arrive pas tous a examiner les malades. le nombres de medcin est plus elevé de celui des patients Citer Link to post Share on other sites
Wahrani 1 465 Posted October 25, 2007 Partager Posted October 25, 2007 Jai été très étonné en visitant aujourd'hui un laboratoire privé d'analyses et d'imageries médicales , de trouver tout l'appareillage moderne de dépisatge , et surtout l'informatisation de tous les postes de travail . J'ai surtout été surpris de voir les rapports rédigés et délivrés avec les clichés juste après la consultation . Le plus remarquable , c'etait l'affluence de gens de condition modeste , malgré les tarifs relativement élevés pour leurs bourses , mais largement en dessous de ce qui se pratique en europe . Dans le secteur public , il y a certes de très bon spécialistes et techniciens , mais lourdement hadicapés par une gestion catastrophique et une politique incohérente . Ce pays devrait être privatisé de fond en comble ! Citer Link to post Share on other sites
fantasia 10 Posted October 26, 2007 Partager Posted October 26, 2007 Jai été très étonné en visitant aujourd'hui un laboratoire privé d'analyses et d'imageries médicales , de trouver tout l'appareillage moderne de dépisatge , et surtout l'informatisation de tous les postes de travail . J'ai surtout été surpris de voir les rapports rédigés et délivrés avec les clichés juste après la consultation . Le plus remarquable , c'etait l'affluence de gens de condition modeste , malgré les tarifs relativement élevés pour leurs bourses , mais largement en dessous de ce qui se pratique en europe . Dans le secteur public , il y a certes de très bon spécialistes et techniciens , mais lourdement hadicapés par une gestion catastrophique et une politique incohérente . Ce pays devrait être privatisé de fond en comble ! bonjour Wahrani, oui tu a raison, l'apparition d'etablissement privé en algerie est la mode actuelle. en plus les patients n'ont pas le choix car ils ne trouvent pas les soins, les analyse,... aux hopitaux, alors au lieu d'attendre un rendez vous pour des analyse ou d'autre chose a un CHU, il est preferable de le faire dans une clinique privé. mais c'est pas toujours geniale car des fois l'etat du malade degrade enplus dans une clinique privé ce qui ramene le patient de chercher un lit dans un CHU. Citer Link to post Share on other sites
lasouris 10 Posted October 26, 2007 Partager Posted October 26, 2007 oui, les medecins font plus de theorie que de pratique , on peut trouver 100 etudiants dans un stage, alors ils n'arrive pas tous a examiner les malades. le nombres de medecins est plus elevé de celui des patients Ma soeur est en médecine à Alger et je crois que la pratique c'est pas ce qui manque d'après ce qu'elle me dit, les malades ne manquent pas....je suis étonnée par ta remarque! Citer Link to post Share on other sites
Zombretto 1 127 Posted October 26, 2007 Partager Posted October 26, 2007 oui, les medecins font plus de theorie que de pratique , on peut trouver 100 etudiants dans un stage, alors ils n'arrive pas tous a examiner les malades. le nombres de medcin est plus elevé de celui des patients Chez nous ... c'est tout le contraire ... on apprend a faire un devis ... une facture, a repondre au telephone ... et tout le reste ... c'est sur le terrain Citer Link to post Share on other sites
Guest mina13 Posted October 26, 2007 Partager Posted October 26, 2007 Ma soeur est en médecine à Alger et je crois que la pratique c'est pas ce qui manque d'après ce qu'elle me dit, les malades ne manquent pas....je suis étonnée par ta remarque! oui, ça dépend des hopitaux Citer Link to post Share on other sites
algerois16 10 Posted October 26, 2007 Partager Posted October 26, 2007 La "médecine publique" est malade. Citer Link to post Share on other sites
souad27 10 Posted October 28, 2007 Partager Posted October 28, 2007 d'apres ce que j'en sais, les bons medecins algeriens y en a la pelle, mais ils ont pas le matos qui va avec leur savoir... franchement, oui quand tu regardes un hopital a oran ayant des français dedans il est classe mais quand tu vas ds un hopital a nous c pas trop sa a qui la faute? Citer Link to post Share on other sites
lilou77 10 Posted January 14, 2008 Partager Posted January 14, 2008 En Algérie, notre système de santé était aussi performant que celui des autres pays et c’est ce qui nous faisait dire que notre médecine était compétitive. Ce fut en quelque sorte l’âge d’or de notre médecine. Mais actuellement, nous sommes devant un paysage mondial qui a profondément changé, nos structures sociales ne sont plus les mêmes et le domaine médical a subi des mutations importantes comme d’ailleurs tous les autres secteurs de la société. Désormais, même s’il reste des résidus de maladies transmissibles, nous sommes de plus en plus confrontés à des maladies chroniques, comme le cancer, les insuffisances rénales, les maladies cardio-vasculaires, pour ne citer que celles-ci. Pour les combattre, des moyens efficaces de diagnostic (IRM, angioplastie, radiothérapie, biologie...), des médicaments puissants et efficaces sont mis à la disposition des médecins. La médecine est devenue une science de plus en plus exacte même s’il existe toujours un art pour l’exercer. Citer Link to post Share on other sites
corneus 10 Posted January 15, 2008 Partager Posted January 15, 2008 c'est facile de mettre tout les "maux de la santé algerienne" sur le dos des medecins !!! moi je vous parle en connaissance de cause !!! nous avaons un systeme de santé des plus pourries ... la gratuité des soins ... je suis pour ... mais la qualité dans tout ça ... oui on fait des greffes renales ... oui on fait des implants cochleaires ... mais est ce vraiment la priorité ... est ce vraiment cela qu'on doit mettre en avant ... moi je veux parler du quotidiens des malades ... est ce que l'un d'entre vous a deja visiter le pavillon des urgences de l'hosto de bab el oued ... un hopital qui draine tout les maux d'alger ouest ... dites moi comment peut on garantir une qualité de soin quand on ne dispose meme pas du minimum ... mais vraiment le minimum ... en guise de box on disopse de 3 murs et en guise de 4 eme mur un paravant qui tien a peine debout ... et la descence dans tout ça ... on a peine a examiner une cheville ... alors un TR (toucher rectal pour les incultes :04: ) vous immaginez ( les conditions de l'acte ... pas l'acte :confused: ) ... et je ne parle pas du reste ... Citer Link to post Share on other sites
corneus 10 Posted January 15, 2008 Partager Posted January 15, 2008 la medecine en algerie a beaucoup degrader, car les medecins font plus de theorie que de pratique pandant leur etudes oula non ... du coté pratique on est garni ... t'as plus de chance de toucher un malade en algerie qu'en europe ... c'est plutot du coté theorique qu'on est a la traîne ... obligé de pirater des codes pour acceder a des sites internet :04: faut avoir du courage pour faire medecine en algerie ... 7 ans d'etude ... au minimum :D ... après ça tu dois passer un concour des plus durs pour faire une spécialité ... au minimum 4ans et demi (5ans et demi pour ma part ) avec un salaire de misère ... tenez vous bien de 15 500 da ... et après tout ça t'es obliger de faire ton service civil (après avoir passer ton service militaire bien sur !!! )dans un coin perdu de l'Algérie profonde (le sud essentiellement) sans aucun avantage financier ... faut vraiment aimer son métier pour faire médecine en Algérie ... et avec amar tou comme ministre j'ai de plus en plus mal a aimer mon metirer !!! Citer Link to post Share on other sites
you 10 Posted January 25, 2008 Partager Posted January 25, 2008 Salut !..... La médecine est malade en Algérie : - Les Hopitaux sont gérés comme une épicerie en temps de pénurie par des Administrateurs qui ne savent rien de la Médecine ; - Les Médecins sont nuls dans leur majorité ; - Les Hopitaux ne sont qu'une hotellerie pour souffrants ; - Les urgences sont une catastrophe nationale ; - La Médecine des cabinets et cliniques est trop chers en plus ; - Les Médicaments génériques sont inefficaces ; - Les bons Médicaments sont chers et les meilleurs ne sont pas importés...(?) - Vous payez 400 à 600,00 DA pour une autorisation d'achat de médicaments et on vous rembourse 40,00 DA soit les 80% de la convention caduque depuis des lustres !.... Enfin,les charlatants-guerisseurs sont de retour pour combler les lacunes .... Hyppocrate,Avicenne,Averroes et Abou el Qassis doivent se retourner dans leur tombe Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted January 26, 2008 Partager Posted January 26, 2008 Enquête Elles… et les remèdes traditionnels Elles avaient remède à tout, puisant dans la médecine populaire un savoir transmis de génération en génération pour vaincre la souffrance et améliorer la santé. Si certaines de leurs pratiques médicales paraissent, aujourd’hui, parfois étranges (de par leurs propriétés magiques), d’autres, au contraire, semblent plus fondées, plus efficaces (certaines pratiquaient l’acupuncture sans le savoir… !). Elles savaient utiliser toutes (ou presque) les ressources de la nature, connaissant tous les noms des plantes qui poussent chez nous et leurs vertus curatives ou nourricières. Les recettes transmises de mère en fille ont traversé le temps sans prendre aucune ride : simplement parce qu’elles étaient efficaces. Les femmes ont recours, encore aujourd’hui, aux vieilles formules à base de produits naturels, bien souvent avant même de se rendre chez le médecin. Par habitude, par tradition (elles conservent des traditions herboristes ancestrales), par conviction, par ignorance, par manque de moyens aussi, par peur (de l’inconnu, de complications, de dépenses auxquelles elles n’auraient pas pu faire face) encore, peut-être… Et sans doute pour tout à la fois. Cette “médecine”, considérée par certaines comme celle des pauvres et des ignorantes, n’est pas l’apanage du “petit peuple”. Beaucoup de femmes ont, encore, les réflexes de leur mère et leur grand-mère, mais encore devant l’échec de traitements médicaux, bon nombre d’entre elles ont recours aux remèdes naturels, aux thérapeutiques douces (qui “si elles ne guérissent pas toujours, ne nuisent pas” a-t-on coutume de dire). Mais, si autrefois elles constituaient, elles-mêmes, leur propre pharmacopée en se rendant au maquis ou à la montagne où elles cueillaient avec soin les plantes médicinales qu’elles faisaient, ensuite, sécher au soleil avant de les conserver dans des bocaux, aujourd’hui, elles se fient à la “science” de l’herboriste qui a, généralement, tout ce qu’elles cherchent, confortées aussi par une mémoire de noms, d’odeurs liées aux traditions, à leur enfance… En dehors des guérisseuses, des rebouteuses et autres masseuses au coup de main particulier ou au don reconnu, les femmes soignaient leur maisonnée avec peu de choses : des simples ou des mélanges concoctés par leurs soins. Dans tous les foyers, il y avait (il y a encore un peu) de quoi remédier à une diarrhée, un mal de tête tenace, des douleurs abdominales, articulaires, un refroidissement, une indigestion, une lombalgie, une conjonctivite, un panaris, de quoi faire activer un accouchement, le rétablissement de l’accouchée, la repousse de cheveux, faire mûrir un furoncle, soigner une laryngite, une angine… Les pathologies se résumaient, en général, à quelques affections connues et pour lesquelles elles avaient toutes un remède. À chaque bobo, sa recette Une migraine ? Et elles s’aspergent la tête d’eau de fleur d’oranger (aujourd’hui, un produit de synthèse, qui a un effet placebo, puisqu’elles sont persuadées qu’il guérit) ; une insolation ? Et elles la (la tête) mouillent avec du vinaigre. Bébé a des douleurs abdominales ? Elles remplacent son dernier biberon par de la tisane de cumin et de carvi. Des pertes vaginales ? Elles se lavent avec une décoction de lentisque (edhar’ou). Un ulcère, le diabète, l’ictère ? Il y a des plantes et des racines pour cela (certaines viennent du sud du pays). Des coliques ? Une indigestion ? Le diagnostic tombe sans hésitation : c’est “essoura tahet !” (littéralement : descente de nombril), on a recours, alors, à la bonne vieille méthode, celle d’une vieille femme (ou d’un vieil homme : les femmes font appel, pour cela, aux femmes et les hommes à la gent du même sexe) à la “bonne main”. Celle-ci procédait d’abord à une friction prolongée du bas ventre de la personne souffrante et étendue. Ensuite, la “praticienne” lui étirait la peau du dos, à la hauteur des reins, pour produire de petits claquements. Elle lui introduisait alors son index replié dans le nombril et lui imprimait un tour de vis douloureux. L’organe descendu était, ainsi, redressé et la malade ressentait effectivement une sensation de bien-être après cette intervention, un soulagement réel. Elle était, en somme, remise de son mal. Dans les compagnes, elles possédaient à la maison tout un attirail qui leur permettait de faire face à toute éventualité. Elles conservaient soigneusement tout ce que la région recelait de plantes aromatiques séchées et de résines. Elles y adjoignaient aussi des produits d’essences chimiques ou animales. On pouvait trouver alors l’incontournable huile d’olive, du séné, de la rhubarbe, de la cardamone, du thym, de la mélisse, de l’armoise, du romarin, du thuya, de la garance, du fenugrec, de la coriande, du benjoin, du bois de santal, du borax, de la muscade, des clous de girofle, du gingembre, de l’antimoine, du henné, du kaolin… Que sais-je encore ! Toute une foule de drogues qu’elles conservaient dans des petits carrés de toile nouée en forme de bourses, dans des boîtes métalliques, des flacons en verre, des bocaux… Elles évoluaient dans cette masse d’ingrédients avec une sûreté et une aisance extraordinaire sans jamais craindre de se tromper ou de nuire à la santé de celui ou celle à qui elle les faisait avaler… À chaque bobo, sa recette qui faisait souvent miracle. Elles ont, ainsi, soigné leurs enfants (aujourd’hui pères, grand-pères ou arrière-grand-pères), certaines en ont eu 14. Tous vivants. Khalti R’kiya n’a jamais consulté de docteur de sa vie, tout comme son vieux mari noueux “comme un cep de vigne”. Ils sont morts respectivement à 79 et 87 ans, de mort naturelle, il y a une quinzaine d’années (à quelques années d’intervalle. Aâmmi Larbi fumait beaucoup, confectionnant lui-même ses cigarettes avec du tabac pur (des feuilles séchées qu’il pilait) et ne buvait jamais de lait. Il prenait, par contre, plusieurs tasses de café noir fort par jour. Elle aimait à se faire plaisir, mangeant sans retenue tout ce qui lui plaisait : des sucreries, des plats épicés, du gras… Pour sa beauté, elle usait d’ordinaire de brou de noix, de henné et de la sève de serment de vigne passé sur le brasero dont elle s’enduisit les ongles. Le couple s’est toujours soigné, lorsque le besoin se faisait sentir, à l’argile, au henné, à l’antimoine, à la menthe, à la gomme arabique, à l’armoise, à la vervène, à la bourrache, à la rue, au raifort, à l’origan, à la sauge, à l’absinthe, à l’ortie, au romarin, à la myrrhe, à l’aubépine, au miel… El Hadj Haroun, 96 ans, n’a jamais vu de médecin de sa vie. Il y a deux ans, pour “mieux voir”, il a été contraint de passer sur le billard et de prendre, malgré lui, un traitement médical. Sa femme et lui se sont toujours soignés par les plantes. Ils ont résisté à toutes les maladies. Difficile d’y croire, aujourd’hui ! Il faut savoir que dans les compagnes reculées aujourd’hui encore, les femmes ont recours à des matrones pour les accoucher. Et en zones rurales, comme dans la ville, elles se rendent spontanément chez des guérisseurs (ou des guérisseuses) capables de “stopper” (yeqtaâ), faire disparaître, mettre fin à une sciatique, des angines à répétition, une coqueluche (l’existence du vaccin est parfois encore ignorée), une dermatose, un ictère… Une douleur articulaire ? Une luxation ? Elles connaissent celle qui a le don par des massages de faire disparaître la douleur. Ce peut-être tout simplement une femme qui a accouché de jumeaux… Les “talebs”, les “raqis” (ils pratiquent la lecture du Coran à des fins thérapeutiques), les exorcistes ont souvent la palme… Elles les consultent avant tout et pour tout : le mauvais œil, le mal-être, la malchance, l’échec à un examen, le désamour, la stérilité, mais aussi pour l’arthrose, la migraine, la… myopathie, la poliomyélite, la trisomie 21, le cancer… Entre-temps, elles auraient essayé les liniments, les décoctions, les cataplasmes… Cela donne de bons résultats dans certains cas, cela en aggrave d’autres et retarde le processus de guérison. Bien des médecins se plaignent d’être moins convaincants qu’un taleb, un guérisseur aux pouvoirs très controversés, un charlatan sans scrupules, (tous analphabètes et pratiquent des tarifs exorbitants) qui attirent, cependant, un monde fou, quand le praticien spécialiste qui a fait de longues études paie des impôts, la location du cabinet au prix fort compte, chaque jour, sur les doigts de la main les clients de la journée. Il faut savoir que des médecins qui ont “grandi” au bénéfice de remèdes de grand-mère conseillent parfois à leurs patientes “d’essayer les plantes”, de “consulter un taleb”… devant leur impuissance à soigner certains cas. Il est certain qu’à l’heure où les excès de la civilisation font rage, la phytothérapie, les médecines douces retrouvent leurs lettres de noblesse. Dans ce contexte où le stress, la déprime, le mal-être sur le lot de tout un chacun, les femmes prises dans le tourbillon de la vie moderne, fatiguées, anxieuses, irritables… et qui ne trouvent pas toujours la solution à leurs maux dans les médicaments (non exempts d’effets secondaires) reviennent aux recettes anciennes issues de la sagesse populaire. Pour leur grand bien ou pour leur malheur. Avec un certain fatalisme, tout de même. Et, parfois, biens des désillusions. LIBERTE, QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION - Citer Link to post Share on other sites
karim am 10 Posted February 14, 2008 Partager Posted February 14, 2008 médecine de catastrophes la médecine actuelle se base sur la prévention d'abord,alors il faut éduquer le peuple en premier. Citer Link to post Share on other sites
djimi 10 Posted March 24, 2008 Partager Posted March 24, 2008 pas de moyens Moi à chaque fois que je descend en algérie et prie dieu pour ne pas tomber malade. Certes il y doit y avoir des bons médecins dans notre cher pays mais un médecin n'est rien sans ses outils. Un jour malheureusement je suis allée à l hopital mustapha bacha, je me tordais de douleur. Et là, je crois que j'ai retenu ma douleur : une vingtaine de personnes attendaient leur tour, les proches criaient, certains étaient là depuis tôt le matin. Devant cette scène j'ai préféré passer mon tour à un vieillard souffrant de l'apendicite. Mon cousin s'est fait geffé un rein, on lui a oublié une compresse dans le corps, mon autre cousine a accouchée par terre entourée de femmes gémissant y hurlant à la mort. J'adore mon pays mais je m'attriste d'une dégradation par manque de moyens. Citer Link to post Share on other sites
Guest SmiChou Posted April 19, 2008 Partager Posted April 19, 2008 la medecine en algerie a beaucoup degrader, car les medecinsfont plus de theorie que de pratique pandant leur etudes t sure!!!!!!!!!! Citer Link to post Share on other sites
Ryline 10 Posted April 20, 2008 Partager Posted April 20, 2008 En tout cas, quand je tombe malade en Algérie, il ne me viendrait pas l'idée de partir dans le privé ! Même si les moyens sont différents du public, je crois plus dans la motivation des médecins des hôpitaux que des cliniques ! Tout dépend pour moi de la manière d'appréhender sa profession et les médecins que je connais prônent l'amour du métier avant celui du salaire (tu me diras, vaut mieux être dans cette logique pour tenir le coup!) J'ai entendu bien des histoires de gros sous mal-honnêtes dans le privé et salue le travail des toubibs du public qui essaient réellement de faire au mieux avec les moyens mis à disposition ! Et ils se battent toujours pour améliorer leur service avant leur petite personne. Citer Link to post Share on other sites
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