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Arrestation de Djerrar, L’inquiétude gagne les industriels


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Bonjour DZadLane,

 

J'apprecie le fait que tu ais pris le temps de me repondre et me permettre d'y voir plus clair dans cette affaire.

Bonjour Durakwir

 

je t'e prie, tout le plaisir est pour moi que de me permettre de participer en me donnant matière à répondre.

 

Oui pour une decision politique, mais il faut que cela fasse tomber les grosses tetes, et mener les responsables au sein du gouvernement a s'expliquer et rendre le tablier.

 

Je sais, je suis entrain de rever :D.

 

Absolument, je suis entièrement d'accord avec toi, je suis totalement contre l'impunité, à tous les niveaux et en toutes matières, y compris et surtout, dans la gestion de la chose publique ou économique ..

 

Par ailleurs, je pense que ce n'est pas parce que les quelque grosses cylindrées n'ont pas été sanctionnées que l'on se dispensera de sanctionner leurs relais.

 

Aussi, il serait un tant soit peu malaisé de détruire les gros clans, l'anéantissement de leurs sources de financement, comme préalable *, n'est pas inadéquat en soi.

 

La suite, nul ne NOUS l'interdira ..

Ils ne sont pas inconnus ;)

 

Electriquement,

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Bonjour Durakwir

Aussi, il serait un tant soit peu malaisé de détruire les gros clans, l'anéantissement de leurs sources de financement, comme préalable *, n'est pas inadéquat en soi.

 

Tout a fait vrai, une strategie qui consiste a leur faire subir la famine dollarienne :04:

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Tonic Emballage, un casse-tête

 

Le ministre des Finances se veut rassurant quant au sort des travailleurs

 

Le gouvernement est résolu à tout mettre en œuvre pour préserver les capacités productives installées de Tonic Emballage dont le patron est emprisonné à Serkadji (Alger) depuis jeudi dernier, a déclaré, avant-hier, le ministre des Finances, Mourad Medelci, au quotidien arabophone El Khabar.

 

En marge du 3e Forum international de la finance, le représentant de l’exécutif a rassuré les 4 000 travailleurs (statistique de l’entreprise) que compte le complexe papetier en soulignant que « l’accent sera mis sur la préservation de la main-d’œuvre pour éviter toute perturbation et assurer le maintien de l’activité ». Ainsi, l’exécutif, par la voix de son ministre des Finances, écarte l’éventualité même de recourir à la fermeture des usines de Bou Ismaïl (40 km à l’ouest d’Alger). Dans le sillage de cette même affaire, le grand argentier du pays s’est abstenu de dévoiler les motifs de l’arrestation de Abdelghani Djerrar, patron de la Sarl Tonic Emballage. Il est utile de préciser à ce propos que ce qui est communément appelé le « Groupe Tonic » n’a, en fait, aucune existence juridique. Il s’agit d’un ensemble de Sarl à la personnalité morale indépendante activant sous le secteur de l’industrie papetière. Ce n’est peut-être pas fortuitement que le ministre des Finances a annoncé, lors de son allocution d’avant-hier, la finalisation d’un projet de loi relatif à la fiabilisation de l’information comptable et de certification des comptes des Sarl (Société à responsabilité limitée) par les commissaires aux comptes habilités en application des dispositions de la loi des finances complémentaire 2005. La seule indication voulue par Mourad Medelci à notre confrère est celle affirmant que cette nouvelle affaire « diffère » des précédentes. En quoi ? Rien n’a filtré. Cela étant, en s’interdisant de révéler la partie plaignante et les raisons de la mise sous mandat de dépôt, M. Medelci laisse planer le doute. Y aurait-il d’autres griefs à l’encontre de Djerrar au-delà de cette affaire de dettes non remboursées à son bailleur de fonds ? De son côté, la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) s’est murée depuis cinq jours dans le silence, se retranchant derrière le devoir de réserve qu’impose une affaire pendante devant la justice. Pour sa part, l’avocat de Abdelghani Djerrar, Me Zeraïa s’exprimant sur les colonnes d’El Watan (édition du samedi) avait dit ignorer les raisons ayant conduit le juge d’instruction à mettre son client en détention alors que, affirme-t-il, un « accord final » entre les deux parties (Tonic et BADR) avait été conclu la veille. Pour rappel, la Badr a octroyé à Tonic Emballage entre 1999 et 2005 des crédits s’élevant à 65,5 milliards de dinars. Installé en septembre 2005, le nouveau PDG de la BADR entame son travail avec fracas en mettant sur la place publique le dépassement des échéances de remboursement des crédits octroyés à cette entreprise. S’en suit le dépôt d’une plainte sans pour autant fermer les voies d’un règlement à l’amiable. Mis sous contrôle judiciaire, le patron de Tonic Emballage a été mis jeudi dernier en prison, à Serkadji. Son sort reste entre les mains de la justice.

 

M. Zentar ,El Watan

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Le ministre des Finances se veut rassurant quant au sort des travailleurs

 

Le gouvernement est résolu à tout mettre en œuvre pour préserver les capacités productives installées de Tonic Emballage [...]

[/Quote]

ça sent bien la Nationaliation

 

Ne pensez vous pas ? :D

 

 

 

 

Je fume des emballages ...

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Mais plus sérieusement,je trouve aberrant de lancer des prêtes nom ,après de mettre en danger l'emploi des gens,pour a la fin faire accepter a l'opinion publique la nationalisation ,dans l'intérer général.

 

Je pense que l'état si il étais vraiment de bonne foi,aurait du faire de même avec le groupe khalifa.le sauver dans l'intérer général du pays.

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Procédure juridique ordinaire ou règlement de compte ?

 

Tonic Emballage ou le darwinisme politique du capitalisme algérien

 

La badr qui a avancé le gigantesque crédit de 65 milliards de dinars, source de la crise, n’est pas dans le coup. Le recouvrement se poursuivait à une allure qui ne justifiait pas le recours au pénal.

 

Alors, règlement de compte politique ? Enquête sur les dessous d’un scandale qui engage la moitié du préjudice d’El Khalifa Bank. L’arrestation de Abdelghani Djerar, le PDG du groupe Tonic Emballage, jeudi 3 mai, est-elle un règlement de compte politique comme le prétend Okba Djerar, le frère du PDG, ou une procédure juridique ordinaire arrivée à cette disposition ultime de la détention préventive ? L’approche comptable est impitoyable. Tonic Emballage n’arrivera jamais à rembourser le méga-crédit de 65 milliards de dinars accordé par Badr Bank dans les délais contractuels de cinq années. Ni d’ailleurs si on lui accordait deux fois plus de temps. Smaïl Mebarki, expert-comptable, a fait le calcul pour nous. « Tonic Emballage affirme avoir déjà remboursé 11 milliards de dinars. Si l’on intègre les intérêts, on peut considérer qu’il lui reste à payer 58 milliards de dinars environ. Si Tonic arrive à dégager une capacité de remboursement de 1 milliard de centimes par jour, en comptant 365 jours l’année, il lui faudra 15 années et 9 mois pour s’acquitter de toute sa dette vis-à-vis de la Badr. Or, pour libérer 3,65 milliards de dinars annuellement au poste des frais financiers en maintenant intactes les capacités de production, il faut avoir un résultat net trois fois supérieur. Nous sommes au-delà des 10 milliards de dinars de bénéfice net par an. En dehors de Djezzy et peut-être bientôt Cevital, il n’existe pas de privé algérien à ce niveau. Il est plus raisonnable d’affirmer que Tonic mettra 30 ans pour rembourser sa dette s’il développe un partenariat à long terme avec son principal créancier. » La messe est dite ? Peut-être pas tout à fait car la Badr, le principal créancier de Tonic Emballage, considérait encore au moment de la mise sous écrou de Abdelghani Djerrar que ses créances étaient en cours de recouvrement.

 

Le recouvrement de la Badr « travaillait bien »

 

A la Badr, le mot d’ordre est « Pas de commentaire jusqu’à nouvel ordre » au sujet du rebondissement dans le dossier Tonic Emballage. Mais on peut lire dans des publications externes de la banque que la nouvelle politique de recouvrement a permis, en un peu plus d’une année, de récupérer 70 milliards de dinars de créances sur le total du portefeuille des clients. Une politique désormais basée sur les approches du « règlement à l’amiable » qui préserve les intérêts de l’investisseur et de la banque. Bien sûr, personne ne peut nier à la BADR que le méga-crédit accordé à la période du PDG Bouyacoub est une prise de « risque mal considérée ». On en reparlera plus loin. Cependant « le management du recouvrement a bien travaillé » pour s’assurer de récupérer la mise. Dans les 11 milliards de dinars remboursés par Tonic, une grande part vient des revenus des séquestres opérés par la Badr sur des acquisitions « hors poste de crédit ». Des achats cumulés par les frères Djerrar dans leur phase boulimique de dépenses ostentatoires : immeubles cossus sur les hauteurs de la capitale, show-rooms luxueux au centre d’Alger, collection de voitures à plus de 50 000 euros la pièce, nouvelles sociétés de marques franchisées, sans parler de biens acquis à l’étranger sur lesquels le séquestre n’a pas pu fonctionner. La Badr, qui n’a jamais déposé plainte contre Tonic alors qu’elle l’a fait contre Digimex, a été tenue à l’écart de la procédure judiciaire. Une source proche du ministère des Finances confirme bien que « M. Djebbar, PDG de la Badr, était le dernier à apprendre que le patron de Tonic était incarcéré jeudi dernier. Il n’a pas été consulté sur l’identité du séquestre judiciaire et le choix pour ce poste de M. Daoudi, ancien PDG de la BDL, est une manière supplémentaire de tenir la Badr loin d’un dossier où elle risque de subir le plus gros préjudice dans le portefeuille de ses actions ». Dans le camp des Djerar, on crie que l’affaire du crédit Tonic Emballage n’est pas de l’ordre du pénal. « Affaire commerciale traitée, par ailleurs », c’est l’argument brandi par la juge Fatiha Brahimi à Blida lorsque l’interrogatoire du témoin Mohamed Zaïm, industriel et ancien président de l’USMB, allait bifurquer vers les 12 milliards de centimes de crédit qu’il a refusé de rembourser à Moncef Badsi, le liquidateur d’El Khalifa Bank. En réalité, il n’y a jamais eu de norme respectée en la matière dans l’histoire du capitalisme algérien. Un « litige commercial » avec une banque publique peut d’emblée être traité au pénal ou pas. « Cela ne dépend pas de la loi mais de l’identité du bénéficiaire du crédit et du rapport de force politique de ses protecteurs en affaires », affirme le patron d’une unité de production pharmaceutique lui-même en butte à des poursuites judiciaires pour non-respect des délais de remboursement de son crédit. C’est le moment de revenir à la déclaration de Okba Djerar : « Une affaire politique ».

 

La piste de « l’affaire politique » n’est pas farfelue

 

Le lien de Tonic Emballage avec la politique ? Très simple. Abdelghani Djerar est l’ami de l’un des fils du général major Mohamed Lamari. C’est un fait de notoriété publique à El Biar Les Pins-Poirson, quartier de résidence des deux familles, mais aussi à la zone d’activité de Bou Ismaïl où l’on a même aperçu le général major en visite sur le site du complexe papetier de Tonic. La créance du groupe aurait donc été traitée par la chancellerie comme un dossier pas comme les autres. Pour un autre investisseur privé, Nourredine R., en délicatesse avec sa banque publique : « Je relève tout de même que l’arrestation de Djerar intervient dans la semaine où devait être inaugurée une nouvelle unité dans le complexe. Un peu comme si le but était d’empêcher la famille Djerar et ceux qui les protègent de desserrer l’étau et peut-être de redevenir financièrement nuisible pour le président Bouteflika. » L’arrestation de Abdelghani Djerar comme un rebondissement dans la cordiale hostilité Bouteflika-Lamari ? Pourquoi pas, la piste ne manque pas d’indices. Tonic Emballage a été accusé par les partisans du candidat Bouteflika, durant la campagne des présidentielles de 2004, comme « une boite à fric » de la campagne du candidat rival, Ali Benflis, lui-même soutenu par le général major Lamari. Les adversaires politiques du Président ne doivent pas devenir financièrement puissants. « La mort de Tonic Emballage était inscrite dans les faits au soir du 8 avril 2004, au même titre que l’embastillement de Mohamed Benchicou, le timing n’est seulement pas le même dans le cas d’un journaliste et dans celui d’un puissant général », affirme Nourredine R. qui connaît bien la manière de faire de la maison Bouteflika pour l’avoir fréquentée. L’affaire Tonic Emballage est un scandale à la source : le crédit accordé est disproportionné avec les garanties de rentabilité du projet, les capacités managériales du projet et la taille du marché, tous trois trop faibles. Elle rappelle seulement comment est née frauduleusement dans les pays du tiers-monde une classe de capitalistes et comment, les premières années, elle fait sa sélection darwinienne en son sein. Toujours en fonction du clan politique dominant.

 

El Kadi Ihsane ,El Watan

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  • 5 months later...
Guest Jouljoul

"... Ainsi, l’exécutif, par la voix de son ministre des Finances, écarte l’éventualité même de recourir à la fermeture des usines de Bou Ismaïl (40 km à l’ouest d’Alger). Dans le sillage de cette même affaire, le grand argentier du pays s’est abstenu de dévoiler les motifs de l’arrestation de Abdelghani Djerrar"

 

... c'est bien ce que je pensais en lisant le premier article de ce topique : il y a anguille sous roche. Laisser de tels groupes s'implanter et, ensuite, réagir, comme ça, par miracle ! La suspicion est à tartiner des deux côtés : mafia "industrielle" et "gouvernement" ... :rolleyes:

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