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shadok

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Posts posted by shadok

  1. 1 hour ago, OsiriaS said:

    Tu appelle ça ingérer ? parce que un joueur a planter la coupe entre les mains du vieux pour la photo ?

    Il n y a pas que ça. Chengriha a déclaré dans une cérémonie de nomination d'un général que la victoire de l'équipe d'Algérie est une victoire contre les ennemis de l'Algérie !

    C'est comme ça que Chengriha compte faire face au Maroc ? 

    Tebboune et Chengriha nous ridiculisent face aux marocains !

  2. @OsiriaS

    Je ne sais pas pourquoi tu remontes ce topic, il n y a plus de Hirak ?

    Les revendications du Hirak sont salutaires pour le pays. "Dawla Madania Machi A3skaria" veut dire que l'armée doit s'occuper de ses missions de défense du pays.  Ce qui favorise à créer une armée professionnelle

    Un chef d'État Major n'a pas à s'ingérer dans la victoire de l'équipe de football 

  3. On 12/11/2021 at 7:30 AM, OsiriaS said:

    Pourquoi les Algérien mettent leurs vies en danger pour rejoindre l'Europe ?

    Il n'y a pas de guerre, pas de famine pourquoi alors ?

    Il y a un climat de désespoir et d'incertitude en Algérie notamment avec la répression du Hirak, les incendies de l'été, la mort de Djamel Bensmail, les tensions avec le Maroc, la cherté de la vie ...

    Les algériens ont perdu tout espoir de changement. L'Algérie est revenue 20 ans en arrière en matière de répression. Tous mes amis restés en Algérie, qui ne pensaient pas partir, veulent immigrer maintenant au Canada

    La seule chose qui remonte le moral est le football mais jusqu'à quand ?

  4. La première des choses à changer est le mode de gouvernance

    Sans une bonne gouvernance rien n'est possible. Ni changement dans le système de santé, ni économiques ni rien du tout

    L'Algérie ne peut plus être gouverné comme dans les années 70 par des bureaucrates comme Tebboune

    Il faut de la compétence, des gens capables d'ouvrir le pays vers l'économie du savoir, les TIC ...

     

  5. On 11/21/2021 at 9:51 AM, SOLAS said:

    tous doivent s'unir contre le danger extérieur

    La même propagande utilisée par le pouvoir en 1963 pour ettoufer l'opposition au régime autoritaire

    Si on veut renforcer la cohésion nationale, il faut commencer par libérer tous les détenus d'opinions et répondre aux revendications de millions d'algeriens qui ont manifesté pendant 2 ans dans la rue

  6. Un texte de Kamel Daoud pour les va-t-en-guerre 🙂

    Algérie-Maroc : le dangereux rêve d’une guerre

    Étrange maladie des perceptions : à force de nous raconter l’histoire de notre guerre de Libération, on pense déjà que toute libération ne se fait qu’au prix de la guerre. À qui ? À n’importe qui. On a la certitude irrationnelle et intime qu’être libre ne se fait pas au prix du travail, de l’effort, de l’intelligence, de la créativité, de la construction d’un État heureux et fort. On a la conviction que tout est affaire de luttes et de défaites, même l’amour et les preuves de la tendresse, même le sommeil ou la paix heureuse. On est enfermé dans cet imaginaire épique du sacrifice, de l’héroïsme et de la mort qui mènent au Paradis. Mais encore ? La guerre, à force d’être un récit, des images d’archives, des stèles fières et froides, des discours enflammés, des médailles et des commémorations, des pensions et de la vanité, des jours de féerie et des jours de gloire, la guerre s’est désincarnée, fut vidée de son crime sublimé. Elle a perdu son odeur de décomposition des entrailles à l’air, sa couleur de sang sur la peau et pas en dessous, ses bruits qui déchirent les nouveau-nés et leurs immenses coûts. On n’en retient que le goût vantard et la preuve que la mort est une cascade, une figuration, un effet secondaire passager. On oublie, on efface le goût amer et de fer, on rappelle le goût de la bravade, le goût “historique”, national, triomphant et inaugural. C’est alors qu’on en rêve pour devenir une stèle ou mériter un verset. Non seulement en croyant qu’elle fut tout le passé, mais qu’elle peut être un bel avenir. On la mène contre la France imaginaire, contre son voisin de palier, contre une femme qui passe, un homme trop riche et, depuis peu, contre le Maroc. 

    Laissons de côté les raisons “politiques”, les griefs ou les explications. Retenons, chez nous, juste cette habitude à l’exaltation, ce goût immodéré pour la belligérance, cette imaginaire qui croit tout résoudre par une guerre. On a eu un pays avec une guerre ? Alors, l’idée nationale est qu’on peut tout résoudre avec une guerre. D’ailleurs, l’Algérie est le pays où les armes circulent le plus dans les songes. 

    Le récit escamote le fait que la guerre est un cadavre, des corps, des pertes, des chagrins, des deuils, des hurlements de veuves et des ponts brisés. Que ce n’est pas un film. Que ce n’est pas la bataille d’Alger avec cette fin en manifestations heureuses et fières. Non. La guerre, c’est autre chose que nous masquent l’autofiction, la sublimation. Ce n’est pas un drapeau mais des tombes et où parfois même les tombes sont un luxe. De part et d’autre. Ce n’est pas une guerre sacrée car il n’y a rien de sacré dans une guerre. Quelles que soient ses raisons. Alors, aujourd’hui, arrêtons d’en rêver. Ce n’est pas un rêve que de rêver faire la guerre. C’est juste une impuissance à rêver la vie. Faire la guerre au Maroc, tous l’évoquent presque comme une fatalité à venir, un argument, une menace et une épopée qui va permettre aux plus jeunes d’être très vite des anciens. Misères et ignorances. Ce chemin tuera beaucoup et il n’y aura pas de vainqueurs que le sable et le vent. Ceux qui opposent aujourd’hui, à cette éventualité nourrie, des doutes, des sourires intelligents ou des haussements d’épaules en répétant, las et hautains, que ce n’est pas “possible parce que… etc.” se trompent aussi : rien n’arrive aussi vite, aussi accidentellement que la guerre. Et, aujourd’hui, ce cauchemar est vendu par tous : hypernationalistes, islamistes, réseaux sociaux, etc. On s’étonnera plus tard, après les premiers morts, que le délire ait pu toucher les plus lucides, comme on s’étonne, après la catastrophe, de la vitesse du feu lors d’un incendie ou de la rapidité de l’eau lors d’une inondation. On y a à peine le temps de prendre ses enfants à bras-le-corps. C’est ainsi lorsque la guerre prend les cœurs et leur donne des armes pour les faire battre et se battre. 

    La guerre avec le Maroc ? Le Maroc qui fait la guerre à l’Algérie ? C’est la même chose, le même crime, le même rêve pour détourner les regards et les fleuves morts. C’est ce qui rend la chose possible : sa parodie pour le moment, sa fiction, le triomphe de son épopée, sa déréalisation, son modèle. La guerre est vécue par certains comme si elle était la mer à prendre pour aller au Paradis, une “réparation” de l’affront fait à l’ego, une façon de vivre quand on ne vit pas, un retour au passé. Et c’est tout le danger. On opposera à l’alerte l’évidence des rues calmes, des esprits encore lucides de part et d’autre, de la haine qui n’est encore que “politique” ou numérique, mais cela n’est jamais une garantie. Une étincelle est toujours infinitésimale comparée à l’infinité placide d’une forêt. Ce rêve de guerre qui prétend au sens de la vie, cette guerre rêvée contre le Maroc, Israël, n’importe qui, est un dangereux rêve national, un mythe suicidaire qui confond la fierté avec le meurtre.

    Aujourd’hui, cette envie de guerre est des mots, des slogans, des manières de joies collectives, des regards. Réformer se dit “faire la guerre à”. Jouer au football aussi. Une équipe nationale est composée de “guerriers du Sahara”, etc. Le mot contamine gangs de quartiers, virilisme, machisme, élections, discours des médias, souvenirs et présence au monde, imaginaires et perceptions de l’altérité, militantisme “démocratiques” et lutte contre les feux de forêt. Comme si tout était guerre. Comme si la paix ne pouvait être que pour les morts et les pierres. Comme si pour vivre il fallait être tué et tuer. Comme si c’était là l’unique possibilité de l’union sacrée, du retour au ventre de l’union heureuse, du sens et de la victoire. 

    Souvenons-nous : enfin seuls, enfin libres, enfermés et sans issue vers le bonheur et la pluralité, nous avons été capables de faire la guerre à nous-mêmes, les uns contre les autres. Nous avons, pendant dix ans de solitude, réinventé la France, la traîtrise, le maquis et la négociation, la “disparition” et la “pacification”. C’est dire combien ce souvenir nous possède, combien il risque encore de le faire et combien il faut l’exorciser pour enfin vivre et construire.

    Publié par Kamel DAOUD
    Le 11-09-2021

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  7. Dernier article d'Akram Khrief. Il s'agit d'une attaque par drone

    Bombardement de Bir Lahlou, la confirmation par la vidéo

    Dans Afrique du Nord, Algérie 08/11/2021

    Le journaliste sahraoui Rachid Zeineddin qui a été le premier, dès le 1er novembre, à rapporter et documenter le bombardement des deux camions algériens par un drone marocain, a réussi à filmer en détail les lieux de l’attaque, prouvant ainsi sa nature et balayant du revers de la main les allégations marocaines.

    (si la vidéo ne fonctionne pas cliquez directement sur le lien) https://fb.watch/99hfcqUeem/

     

    Sur la vidéo il est possible de voir clairement les dégâts, le camion de droite a été frappé le premier par un micro-missile par un tir indirect qui a touché le sol à quelques centimètres en bas de la jonction entre la cabine et la remoque, cela explique pourquoi il a été uniquement impacté par un effet de souffle venant par la gauche et a été brulé. Un cratère est visible avec des reste du missile. Le second camion a été par-contre frappé directement au dessus de la cabine, la zone d’impact est clairement visible et ne laisse aucun doute sur le fait que ce soit une frappe aérienne de précision avec une micro-munition de drones.

    La vidéo indique clairement que les deux camions étaient à l’arrêt avec les béquilles de la remoque déployées (pour éviter l’ensablement), ils n’ont donc pas roulé sur une mine comme l’indiquaient les déclarations anonymes d’officiels marocains à la presse.

    Pour ce qui est du lieu, le journaliste confirme ce qui nous disions dans notre article détaillé, que les camions s’étaient arrêtés aux abords de la route principale et qu’ils étaient très loin des garnisons marocaines. Rachid Zeineddin parle de 120 km de distance séparant le lieu de l’attaque de la garnison la plus proche, les camions sont, selon les coordonnées GPS au mieux à 46 km du premier rempart de sable marocain et effectivement à plus de 100 km du premier point d’appui.

    La vidéo confirme aussi la nature de la cargaison, les camions étaient vides mis à part des restes de ciment blanc. MENADEFENSE dispose du manifeste d’exportation de la cargaison et des photos d’un des camions lors du chargement avant le départ pour Nouakchott.

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    Concernant la munition utilisée, le journaliste sahraoui montre quelques débris qui peuvent indiquer le diamètre initial mais rien de plus. Par contre, nous avons mis la main sur des photos prises par la mission de la Minurso qui avait mené l’enquête le 3 novembre dernier et nous sommes en mesure de confirmer qu’il s’agit d’une micro-munition de type MAM. Les restes d’une partie très résistante du missile ont été retrouvés et photographiés par un casque bleu. Une analyse indique que c’est une partie du Rocket engine igniter d’un missile MAM.

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    Enfin, il est étonnant de voir que toutes ces données disponibles et rapidement analysables n’ont pas été partagées dans un rapport de la Minurso qui pour le moment n’a fait aucun commentaire.

     

  8. 2 hours ago, SOLAS said:

    meme  ce elias a au moins 20 appart ....

    Ce Elias Zerhouni doit avoir des appartements à Paris, New York et Londres ...

    Au lieu que l'Algérie profite de son poste d'ex-directeur du NIH,  représentant d'Obama pour la science dans les pays musulmans et directeur de recherche de Sanofi pour attirer des investisseurs étrangers chez nous, nos incompétents au pouvoir g3adines avec les shows médiatiques pour se vanter de ses origines algériennes. Les marocains ont plus profité de lui que nous

  9. Quote

    on ne vous demande pas d envoyer des produits cle en main mais de venir les concevoir et les frabriquer au bled

    Tu sais très bien les entraves bureaucratiques qu'il y a en Algérie pour investir. Toutes les compétences algériennes établies à l'étranger ressentent une dette envers l'Algérie et veulent aider leurs pays mais ils se heurtent au manque de volonté des pouvoirs publics

    Écoute ce que dit le Dr Elias Zerhouni invité sur Canal Algérie [06:17] :

     

  10. Qui a aidé les malades en Algérie, durant la 3ème vague du Covid-19, en se mobilisant pour récolter des dons et envoyer des concentrateurs d'oxygène, des médicaments et autres matériaux médicaux ? La diaspora algérienne a fait mieux que le pouvoir algérien qui a laissé des centaines de malades mourir par manque d'oxygène

    La distribution de  90.000 logements est une opération de propagande. Comme chaque année, ils cumulent les logements AADL pour les distribués avant les élections locales prévues le 27 novembre 🙂

  11. Aujourd’hui, à la veille du 1er Novembre, la diaspora algérienne manifeste dans la rue à Paris, Montréal et dans les grandes capitales du monde pour commémorer le 1er Novembre 1954, date du déclenchement de la guerre de libération, et obtenir une "nouvelle indépendance"

    Cette date représente pour le peuple Algérien un moment de ressourcement et de recueillement sur le sacrifice des un 1,5 millions de Martyrs Algériens, qui ont perdu la vie pour la libération de leur pays

    Aujourd’hui le peuple Algérien s’inspire de cette date pour faire revivre la flamme de la liberté et l'espoir de construire un État fort et prospère qui respecte la volonté du peuple
     

     

  12. 2 hours ago, SOLAS said:

    Salah Goudjil a remis en cause le concept hérétique de novembrisme-badissisme

    Il fallait que Salah Goudjil critique la propagande de "Baddissiya Novembaria" en 2019 pendant que Gaid Salah l'utilisait pour attaquer le Hirak avec un discours de haine anti-kabyle. Ce n'est pas maintenant que les artisans de "Baddissiya Novembaria" ont été mis en prison (général Ghriss & Co)

    Il faut rappeler que Salah Goudjil a soutenu Gaid Salah en 2019 dans sa contre-revolution contre le Hirak. Il a même proposé de lui consacrer un livre 

  13. Surnommé le « Lion des djebels » par les français, Krim Belkacem, le signataire de l’acte de naissance de l’Algérie indépendante, est assassiné le 18 octobre 1970, dans sa chambre d’hôtel à Francfort (Allemagne). Voici un article qui résume « l’ambiance » autour de son assassinat.

     CRIME CONTRE KRIM

     Krim Belkacem, le révolutionnaire de la première heure, le négociateur en chef et signataire des accords de paix, le militant pour une Algérie de liberté, de la dignité et des droits de l’homme a été découvert sans vie, le mardi 20 octobre 1970 dans une chambre de l’hôtel intercontinental à Franckfurt en Allemagne .

     UN CRIME D’ETAT A L’ENCONTRE D’UN HÉROS DE L’ALGERIE COMBATTANTE.

    Commandité par le pouvoir de Boumediene et exécuté par des agents de services indifférents à l’illégalité des missions qui leur sont confiés.

    Ce « faux pas » commis dans le contexte de l’Algérie du conseil de la révolution représente le symbole de la dictature et de l’élimination physique des opposants au régime.

    Un crime qui reste encore couvert d’une omerta, et qui, a que quelques rares écrits ou déclarations timides et isolées n’a guère bénéficié d’une mise en œuvre historienne, y compris par les intellectuels et historiens étrangers et notamment Français qui ne se sont jamais hasardés à aller plus que : Krim fut découvert étranglé dans sa chambre d’hôtel a Frankfurt.

    Plus surprenant encore, lorsque sa biographie est évoquée, elle débute un jour avant sa naissance, le 14 décembre alors qu’il est né le 15 décembre 1922 et s’arrête avec la crise de l’été 1962, et c’est d’ailleurs ce que va mettre en scène le cinéaste Ali Rachedi, qui n’a rien trouvé de mieux a me dire que la vie de Krim après 62 ne m’intéresse pas !!!!

    Certes dans une de ses sorties médiatiques a propos de l’assassinat de Krim, Mr Ait Ahmed désigne un certain Ait Mesbah comme le présumé responsable du crime, mais il n’en demeure pas moins que la réalité est beaucoup plus complexe que ce simple raccourci.

    Il faut remonter à avril 69, ou à la suite d’une parodie de justice, les juges de la cour révolutionnaire d’Oran ont condamné à mort Krim Belkacem, au mépris de la justice et de la vérité, sur de faux documents, de faux témoignages et des témoins fabriqués.

    C’est de là qu’il faut partir, d’abord de ceux qui ont organisé la sentence de mort ; ils ont pour nom : SNP Abdelghani ! président, cdt Draia procureur ; Hachemi Hadjeres, Abdelhamid Latreche, Makhlouf Dib et autres juges assesseurs…juges et jurés dont les consciences conjuguées ont abouti à la légitimation juridique d’un assassinat d’Etat.

    Après cette condamnation et l’appel au meurtre lancé par le quotidien d’État de l’ouest (NDLR El Moudjahid)  « tout Algérien se doit être l’auxiliaire de la justice en exécutant la sentence de mort en tout lieu et en tout moment  » (In El Moudjahid du 8 avril 1969, page 3). La chasse à l’homme pouvait commencer. Khomeyni s’en est inspiré quelques années plus tard pour ces fetwas !

    L’ordre donné, chacun (services officiels et parallèles), de son coté, utilisa ses propres ressources, ses propres moyens, ses propres relais pour prendre contact avec Krim, ce qui explique le flou entourant cet assassinat.

    Il est certain que sans toute cette armada de personnes qui ont fini par faire douter Krim des réelles intentions du régime, celui-ci ne serait pas tombé dans le piège qui lui était tendu. Lui qui était toujours sur ses gardes et en mouvement. Lorsque le 10 octobre 1970 à Lausanne un coup de téléphone lui donna rendez-vous à Francfort, il confia à un ami qui est venu le chercher pour le conduire à Cointrin : « Je dois me rendre à un rendez-vous mais cela m’ennuie beaucoup ! » Comment ne pouvait-il pas être inquiet lui qui savait que des dizaines de militants de son parti, le MDRA, étaient dans les geôles du régime et qu’il avait la responsabilité et le devoir d’alléger leurs souffrances en prenant langue avec le pouvoir au risque de sa vie.

    LA FRANCE LUI REFUSE LE DROIT D’ENTREE

    Comment ne pouvait-il pas être inquiet lui qui avait demandé auparavant à ses interlocuteurs de les rencontrer en France et que la France lui avait refusé le droit d’entrer alors que le visa n’existait pas encore ! La France savait-elle quelque chose ? La lettre qu’a adressée M. Buron au président Georges Pompidou lui demandant des explications sur le refus du droit d’entrer à Krim Belkacem est édifiante et rend compte d’une certaine complicité passive de la France dans l’affaire Krim Belkacem. Il est vrai que la France de de Gaule avait déjà sur le dos l’affaire Benbarka où sa complicité active avec le régime de Hassan II ne souffre d’aucune contestation.

    LES AUTORITES ALLEMANDES SAVAIENT

    Que dire également des autorités et de la police allemande qui ont laissé faire, eux qui étaient certainement au courant de ce qui attendait Krim Belkacem, puisqu’à sa descente d’avion, la police lui a proposé sa protection. Pourquoi la police allemande qui connaissait l’identité des assassins ne les a pas arrêtés ? La non-intervention des autorités allemandes pour empêcher le meurtre est un acte de complicité active. Donc condamnable. Ainsi, l’assassinat de Krim n’a été possible que grâce à la conjonction de plusieurs services, certains actifs d’autres passifs et la collaboration de plusieurs personnes parmi les plus insoupçonnables. Comme pour la tragédie nationale le jour où la vérité, toute la vérité sera dite sur l’affaire Krim, bien des mythes s’écrouleront. Car il y a des vérités qui feront sûrement osciller le sismographe de la conscience nationale et créer un véritable malaise chez beaucoup de ceux qui se sont fait une notoriété sur le dos de Krim Belkacem. En ce 18 octobre, comme chaque année, c’est avec beaucoup d’émotion que nous nous retrouvons à ce rendez-vous avec la mémoire et la vérité empêchée. Dans cette commémoration, l’Etat, les pouvoirs publics, le ministère des Moudjahidines, l’organisation des moudjahidines ont toujours été totalement absents dénotant par là l’impression du malaise de l’Etat et de ses relais devant cette affaire. La réconciliation nationale restera insuffisante si elle ne prend pas en compte ce passé, car la problématique à solutionner n’est pas comment faire oublier le passé mais comment tirer d’un tel passé un avenir ? La réconciliation nationale avec le passé ne saurait s’accommoder des tentatives de mainmise politique sur l’histoire que déjà comme par le passé les « blanchisseurs de l’histoire » s’attellent à nous préparer. L’histoire de notre pays, à défaut de la justice, sera-t-elle un jour capable de trancher le sort de ceux qui n’ont fait que trancher les têtes ? Sinon la réconciliation et la paix recherchées ne serait que la tranquillité de l’ordre établi et non de la société.

    Enfin, la réconciliation nationale passe inexorablement par la réhabilitation de tous ceux qui ont été injustement condamnés, exécutés, bannis par le système. Pour Krim Belkacem, cette réhabilitation passe par le déjugement de la cour révolutionnaire. La reconnaissance de son innocence, la reconnaissance de la responsabilité du pouvoir et non par donner son nom à un aéroport ou à une rue.

     Article de Mohamed Maiz, publié le jeudi 18 octobre 2012 dans le Quotidien d'Oran

  14. Plusieurs journaux français comme Le Monde évoquent au moins 120 morts pour la journée du 17 octobre. Cette estimation s’appuie sur l’ouvrage des historiens Jim House et Neil MacMaster (Paris 1961)

    Jean-Luc Einaudi, militant de la mémoire du 17 octobre 1961, dans son livre publié en 1991 (La Bataille de Paris, 17 octobre 1961), parle de 200 morts lors de la répression d’octobre.  En 2001, dans son livre (Octobre 1961. Un massacre à Paris), il parle de 393 morts et disparus en septembre et octobre 1961

  15. Il n y a pas eu de limogeage du directeur de la radio de Constantine mais il y a eu protestation contre la diffusion de la chanson de Fairouz par un groupe d'avocats

    Un des avocats se réjouit sur sa page FB de l'interdiction des chansons chrétiennes sur la radio de Constantine et titre  « une victoire prochaine »(نصر قريب)

    C'est un autre épisode qui s'ajoute à celui de l’islamologue Saïd Djabelkhir condamné pour offense à l'Islam. Ce qui nous interpelle sur la montée de l’intégrisme islamique en Algérie

    _______________________________________________________________________

    Médias: Aucun licenciement à Radio Constantine, le directeur écarté pour raison de gestion

    Aucune mesure de licenciement n’a été prononcée à l’égard des employés de Radio Constantine après la diffusion d’une chanson considérée comme non diffusable.

    Selon des sources sûres, la direction générale de la Radio algérienne a décidé de mettre fin aux fonctions du directeur de Radio Constantine (Cirta FM) Mourad Boukerzaza pour des considérations liées à la gestion de la station elle même et non pas à cause de la diffusion d’une chanson « inappropriée pour l’antenne ».

    Mourad Boukerzaza, actuellement en congé, garde son poste en tant que journaliste et animateur à Cirta FM.

    On précise de mêmes sources qu’une animatrice a programmé la chanson « Ya Yasou’a el hayat noadhimak » (Ô Jésus christ la vie nous te glorifions). « Nous te glorifions dignement, donneur de vie. Qui a étendu ses mains sur la croix. Écraser le pouvoir du sultan ennemi. Nous te glorifions digne, ô créateur du monde », chante la diva libanaise.

    Cette chanson est considérée comme non diffusable à l’antenne d’une radio algérienne en raison de son aspect glorificateur d’une religion qui n’est pas celle de l’Etat algérien.


    Une animatrice travaillant sans convention

    « Sinon, on aurait écouté la chanson « Zad Ennabi ou frahna bih » (d’Abderrahmane Aziz) à l’antenne d’une radio en France, en Grande-Bretagne ou ailleurs en Europe », précise-t-on.

    « Zad Ennabi ou frahna bih » évoque la naissance du prophète Mohamed, prophète de l’islam.

    L’animatrice, indique-t-on de mêmes sources, n’avait pas de convention avec la radio, n’était pas recrutée. Il lui a été demandé de ne plus revenir aux studios de Cirta FM, n’ayant aucun légal avec la station.

    Un questionnaire a été envoyé à un technicien et à un réalisateur qui étaient de permanence lors de la diffusion de la chanson. « Ils n’ont été ni licenciés ni traduits en Conseil de discipline. Il n’y a jamais eu de quatre licenciements à Radio Constantine ni envoi de commission d’enquête », souligne-t-on.


    Un groupe d’avocats dénonce « la glorification » du christianisme à la radio

    Le 6 avril 2021, un groupe d’avocats a saisi par écrit le président de l’ARAV (Autorité de régulation de l’audiovisuel ), Mohamed Louber, pour protester contre « la glorification » du christianisme à la radio publique algérienne.

    La requête est signée par les avocats Lahcen Touati, Brahim Bouteraa, Mohamed Zouaoui, Adel Smaïl, Hasna Bourenane et Chaouki Talbi. Elle a pour objet « la dénonciation » de la diffusion par la chaîne III de cantiques et de chants liturgiques chrétiens.

    Les avocats ont considéré cela comme « une atteinte aux sentiments des musulmans » et une violation de la Constitution « qui dans son article 2 considère l’islam comme une religion d’Etat ». Il a été demandé au président de l’ARAV de prendre toutes les mesures pour « arrêter la diffusion de tels programmes » qualifiés d’offensants et de « sanctionner les responsables ».

    Sur son compte Facebook, l’avocat Lahcen Touati s’est réjouit des mesures prises dernièrement à Radio Constantine et prédit même « une victoire prochaine »(نصر قريب) pour « l’interdiction » totale de la diffusion de programmes chrétiens.

    Nos sources précisent que la Chaîne III de la radio nationale, qui émet en français, est autorisée par l’Etat algérien depuis des dizaines d’années de diffuser des messes ou des prières chrétiennes à l’occasion de Pâques, de Noël ou d’autres fêtes religieuses. « Il y a une minorité chrétienne en Algérie. Elle a le droit d’avoir un espace à la radio algérienne », souligne-t-on

     

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  16. Pauvre Algérie, la répression et l’intolérance ! 30 ans passés et plus de 200.000 morts et nous n'avons rien appris !

    En 2021, le ministère de communication de Belhimer met fin aux fonctions de directeur d'une chaîne régionale en raison de la diffusion d'une chanson de Fairouz parce qu’elle parle de Christianisme et de Noël ! Au début des années 90, le journal du FIS (Al Mounquid) avait lui aussi attaqué la Chaine 3 pour avoir diffusé les messes de Noël

    Quand je pense aux idiots qui croient combattre le Hirak pour barrer la route aux islamistes de prendre le pouvoir ! Les islamistes sont déjà au pouvoir. Comme dit le journaliste Amer Ouali : "Ce pouvoir est un FIS sans Qamis" 🙂

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  17. RADIO RÉGIONALE DE CONSTANTINE

    Deux limogeages pour une chanson de… Faïrouz !



    Le directeur général de la Radio nationale, Mohamed Baghali, a limogé le directeur de la radio régionale de Constantine et l’animatrice d’une émission, néanmoins ex-journaliste de cette radio à la retraite.

    Selon des indiscrétions, cette mesure conservatoire intervient après la diffusion d’une chanson de la diva libanaise Faïrouz, invoquant le christianisme sur un air connu d’une chanson dédiée à Noël. Par ailleurs, deux techniciens de l’émission font l’objet d’une enquête interne de l’administration de la radio.

    Liberté
    13 octobre 2021
  18. Un autre constat d'un syndicaliste.

    Climat social : le constat sombre 

    Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) a dressé un constat sombre sur le climat social en Algérie, en raison de la détérioration du pouvoir d’achat et de la « multiplication » des crises.

    « La succession de crises en un laps de temps réduit a aggravé la situation », a estimé le Satef dans un communiqué publié mardi 12 octobre.

    « A commencer par la pénurie de l’oxygène dans les hôpitaux (durant la 3e vague de la Covid, l’été dernier), en passant par les incendies et la pénurie de livres scolaires, jusqu’à la dégradation sans précédent du pouvoir d’achat et l’élargissement du cercle de pauvreté du fait de la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité », énumère le Satef, pointant également « une restriction sur les libertés syndicales et individuelles ».

    La somme de ces facteurs, selon ce syndicat, a engendré un état de « crispation qui a atteint son paroxysme au sein de la classe ouvrière » en Algérie.

    « Un état des lieux qui présage une explosion sociale qui pourrait prendre une forme violente, que personne ne pourra alors encadrer ou maitriser », prévient le Conseil national du Satef.

    Cette organisation syndicale rappelle que les mouvements de protestation qui ont émaillé la fin de l’année scolaire 2020/2021 illustrent le « refus de cet état de fait qui était marqué par l’absence de justice sociale et par la multiplication des obstacles bureaucratiques au sein des administrations ».

    Ce qui amène le Satef à rebondir sur la rentrée scolaire 2021/2022 en la qualifiant de « ratée » et de catastrophique voire « la plus mauvaise depuis des années ».

    Le syndicat met en cause les calendriers d’enseignement exceptionnels (en raison de la crise du Covid), qui ont perturbé le travail des chefs des établissements scolaires et entraîné une surcharge sur l’ensemble des travailleurs de l’éducation à travers un volume horaire jugé « infernal ».

    A cet effet, le Satef interpelle le ministère de l’Education à l’effet d’abandonner le système d’enseignement par groupes devenu obsolète « dès lors que le nombre d’élèves par groupe dépasse 30 élèves et dans certaines wilayas il avoisine 40 élèves ».

    Ce qui, argue le Satef, rend impossible l’application des mesures barrières anti-Covid comme la distanciation physique.

    Pour le Satef, le maintien du système de l’enseignement par groupes « n’est qu’un prétexte de la part du ministère de l’Éducation pour maquiller son incapacité à endiguer le phénomène de la surcharge des classes ».

    Un constat qui vaut également, d’après le Satef, devant l’absence de volonté de trouver une solution au manque d’enseignants par l’ouverture de nouveaux postes budgétaires.

    Tebboune invite les syndicats à ne pas « jeter de l’huile sur feu »

    Le Satef réclame une « intervention immédiate » de la part du gouvernement pour « mettre un terme à l’envolée vertigineuse des prix » par la régulation et le contrôle des marchés.

    Le syndicat insiste sur l’urgence de pallier à l’érosion du pouvoir d’achat des travailleurs algériens, et ce par la révision des salaires, le relèvement conséquent du point indiciaire des fonctionnaires et une diminution du taux de l’IRG (impôt sur le revenu global).

    En outre, le Satef accueille  avec « soulagement » les annonces du Conseil des ministres de dimanche dernier relatives à la réduction de l’IRG et à l’augmentation du point indiciaire dans la Fonction publique. Mais il ne cache pas son appréhension de voir ces annonces destinées «  à la consommation médiatique».

    Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a indiqué que le relèvement du point indiciaire dans la fonction publique et la baisse de l’IRG permettront « une augmentation très significative des salaires » et une amélioration du pouvoir d’achat des citoyens.

    Dimanche soir, durant sa rencontre périodique avec la presse, Abdelmadjid Tebboune a lancé un appel aux syndicats des travailleurs pour ne pas « jeter de l’huile sur feu », ajoutant que l’ensemble des secteurs ont été instruits de privilégier le dialogue.

    Le président de la République a invité les syndicats des travailleurs à « œuvrer, de concert, à construire l’Algérie, loin de toutes formes de discorde ». Il a ajouté qu’il « est inutile de semer l’anarchie et de tenter de faire pression sur l’Etat pour assurer la prise en charge des revendications ».

    Le chef de l’Etat a annoncé que « des instructions ont été données à tous les secteurs pour la révision des statuts et des salaires, mais une telle démarche nécessite un peu de temps ».

    Il a rappelé que « notre objectif est le même : développer le pays, servir le citoyen et atteindre la croissance à laquelle aspirent les Algériens ».

    TSA

    12 octobre 2021

  19. 6 hours ago, Ikardi said:

    Ça du aussi au pouvoir d'achat qui a chuté énormément 

    Il n y a pas que ça, il y a eu une succession de crises: la cherté de la vie, le chômage accentué par la Covid-19, les coupures d'eau, le manque d'oxygène, les incendies, le meurtre de Djamel Bensmail, l'espoir du Hirak tué par le pouvoir, la répression ... 

    C'est le constat de toute ma famille et mes amis restés en Algérie. Tout le monde ne pense qu'à quitter le pays 

    Un témoignage d'une Prof d'université à Annaba 

     

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