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L'importance d'une référence dans un couple


Guest kowalski

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Tu as entierement raison.

 

La femme de nos jours, merci l'Occident, a arrache des droits que la religion ne lui a jamais donnés. Du coup, elle donne son avis, elle discute celui de son mari, elle le contredit, elle desobeit, elle sort, elle travaille, elle est independante fiancierement, elle etudie, elle connait ses droits... tout cela peut creer des conflits face a un homme qui perdant son influence et ses avantages.

 

Et puis, cette histoire de "avant ct mieux" qu'on entend partout, dans tous les domaines, je l'ai toujours trouvee fantaisiste. Qu'en sait-on ? A-t-on vecu ces epoques pour savoir comme etaient les choses ? Peut-etre qu'elles etaient pire.

Les choses etait certainement mieux pour les hommes, mais pas pour les femmes qui subissaient leur dictact.

 

C'est clair... Ce que vivaient les femmes taa bakri, surtout celles de milieux modestes, je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi.

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je m'interroge sur la condition de l'épouse taâ bekri, qu'elle soit de milieu modeste ou non, je ne sais pas si ça joue.

 

Je pense que le milieu joue à cause de toutes les tâches ménagères et de la privation de nourriture. En ville et si le foyer n'était pas pauvre, les conditions de vie devaient être moins difficiles pour les femmes, je pense. Mais effectivement en parlant du milieu je ne parlais pas de la relation mari-femme, je pensais plus aux contingences extérieures qui pouvaient rendre la vie des femmes encore plus difficile.

 

Quand ma grand mère me raconte ses premières années passées dans la maison de mon arrière grand père, avec tous ses beaux frères, belles soeurs... on dirait l'histoire de Cosette. Lever à 4h du matin et bosser, bosser, bosser toute la journée... en ne mangeant que ce qui reste quand 1)les hommes, 2)les femmes de la famille (la belle mère et les belles soeurs) ont mangé. Parfois mon grand père cachait des bouts de nourriture et lui en donnait le soir quand elle avait faim.

Il a fallu qu'elle accouche de son premier enfant pour qu'on lui donne un peu de viande. Elle avait prouvé qu'elle avait de la "valeur", elle a eu le droit à quelques bouts de viande.

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oui Thouraya, la cosettitude de nos djedda ont a tous des exemples, mais je parle plutôt des rapports dans le couple, je pense qu'en zone rurale, les couples allaient travailler ensemble au champ, ils partageaient quand même bcp +, que les couples des villes, avec la claustration des femmes dans des espaces restreints et donc l'exclusion des hommes de ces mêmes espaces.

 

je parle essentiellement des rapports de couples.

 

sinon, je pense bien sur comme Luciana, c'est évident.

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oui Thouraya, la cosettitude de nos djedda ont a tous des exemples, mais je parle plutôt des rapports dans le couple, je pense qu'en zone rurale, les couples allaient travailler ensemble au champ, ils partageaient quand même bcp +, que les couples des villes, avec la claustration des femmes dans des espaces restreints et donc l'exclusion des hommes de ces mêmes espaces.

 

je parle essentiellement des rapports de couples.

sinon, je pense bien sur comme Luciana, c'est évident.

 

Effectivement pour les rapports de couple je ne pense pas que le milieu ou l'influence ville/campagne jouaient. Ce que je voulais dire c'est que quand tu étais une femme, donc dans un rapport dominant/dominé avec ton mari comme le disait très justement Luciana, et qu'à cela s'ajoutait la pauvreté, la faim et l'épuisement physique, la vie était vraiment difficile.

 

Pour le travail au champ, ce n'était peut être pas partout pareil mais d'après ce que j'ai compris, dans ma région c'était séparé, les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes. Les tâches étaient réparties selon le genre.

Chez les kabyles aussi, non? Dans les livres de Mouloud Feraoun, les femmes travaillent toujours entre elles ou vont chercher l'eau.

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Salut chouche,

 

Oui, tout revient à la religion…

On a un cerveau pour rien, apparemment.

C'est la remarque que je me fais assez souvent...a écouter certains si il était pas écrit quelque part qu'il faut pas voler, tuer etc...ils s'en donnerait a cœur joie a croire qu'avoir une conscience c'est facultatif faut juste suivre les écrits.

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Effectivement pour les rapports de couple je ne pense pas que le milieu ou l'influence ville/campagne jouaient. Ce que je voulais dire c'est que quand tu étais une femme, donc dans un rapport dominant/dominé avec ton mari comme le disait très justement Luciana, et qu'à cela s'ajoutait la pauvreté, la faim et l'épuisement physique, la vie était vraiment difficile.

 

Pour le travail au champ, ce n'était peut être pas partout pareil mais d'après ce que j'ai compris, dans ma région c'était séparé, les hommes avec les hommes, les femmes avec les femmes. Les tâches étaient réparties selon le genre.

Chez les kabyles aussi, non? Dans les livres de Mouloud Feraoun, les femmes travaillent toujours entre elles ou vont chercher l'eau.

 

je ne pense pas que chez nous (enfin moi je viens d'une famille urbaine) les gens étaient en permanence séparés, les tâches étaient sexuées certes, mais je ne sais pas si tu as lu et vu les photos de Germaine Tillon justement sur les moeurs chaouia, et notamment pendant la récolte du blé, dans les photos qui datent des années 30, tout le monde est au champ, femmes et hommes ensembles, le tacherchekh même les hommes le font. bon j'ai vu ça dans un grand livre avec des photos d'époque, qu'elle avait prise elle même.

 

chez Ferraoun (et d'autres) la récolte des olives est mixte et familiale, de même que le travail au champ, les couples y allaient ensemble. ("la terre et le sang")

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Guest Mandragora
C'est la remarque que je me fais assez souvent...a écouter certains si il était pas écrit quelque part qu'il faut pas voler, tuer etc...ils s'en donnerait a cœur joie a croire qu'avoir une conscience c'est facultatif faut juste suivre les écrits.

Oui exactement. Je me suis souvent posée la question…

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je ne pense pas que chez nous (enfin moi je viens d'une famille urbaine) les gens étaient en permanence séparés, les tâches étaient sexuées certes, mais je ne sais pas si tu as lu et vu les photos de Germaine Tillon justement sur les moeurs chaouia, et notamment pendant la récolte du blé, dans les photos qui datent des années 30, tout le monde est au champ, femmes et hommes ensembles, le tacherchekh même les hommes le font. bon j'ai vu ça dans un grand livre avec des photos d'époque, qu'elle avait prise elle même.

 

chez Ferraoun (et d'autres) la récolte des olives est mixte et familiale, de même que le travail au champ, les couples y allaient ensemble. ("la terre et le sang")

 

Tu fais bien de me dire pour les kabyles, j'étais persuadée que le travail était séparé et que les femmes restaient toujours entre elles pour chercher l'eau ou accomplir leurs différentes tâches.

Mais effectivement pour les récoltes, j'imagine que ça devait être mixte, c'est vrai que c'est logique, quand il y a besoin de bras, on les prend où on les trouve.

 

De ce qu'on m'a raconté de l'époque dans les Aurès (milieu rural), il n'y avait pas d'interaction entre les époux devant les autres membres de la famille, même si ils se croisaient durant leurs différentes tâches, surtout les couples jeunes (quand ils vieillissaient, ils pouvaient se parler devant les autres).

Par exemple mon arrière grand mère m'a raconté que quand elle allait ramener à manger là où les hommes travaillaient (hommes de sa famille pourtant: mari, beaux frères et beau père), elle n'adressait la parole à personne et surtout pas à son mari, parce que tu connais la mentalité... 3ib, ça ne se fait pas... donc elle faisait du bruit avec les ustensiles pour qu'ils entendent et viennent manger.

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Tu fais bien de me dire pour les kabyles, j'étais persuadée que le travail était séparé et que les femmes restaient toujours entre elles pour chercher l'eau ou accomplir leurs différentes tâches.

Mais effectivement pour les récoltes, j'imagine que ça devait être mixte, c'est vrai que c'est logique, quand il y a besoin de bras, on les prend où on les trouve.

 

De ce qu'on m'a raconté de l'époque dans les Aurès (milieu rural), il n'y avait pas d'interaction entre les époux devant les autres membres de la famille, même si ils se croisaient durant leurs différentes tâches, surtout les couples jeunes (quand ils vieillissaient, ils pouvaient se parler devant les autres).

Par exemple mon arrière grand mère m'a raconté que quand elle allait ramener à manger là où les hommes travaillaient (hommes de sa famille pourtant: mari, beaux frères et beau père), elle n'adressait la parole à personne et surtout pas à son mari, parce que tu connais la mentalité... 3ib, ça ne se fait pas... donc elle faisait du bruit avec les ustensiles pour qu'ils entendent et viennent manger.

 

même encore maintenant il n'y a pas trop d'interaction devant les mêmbres de la famille, enfin moins qu'avant, mais quand même il y a la pudeur. ma grand mère quand elle parlait du grand père elle disait soit "le cheikh" soit par son nom de famille (le prénom 3ïb).

 

mais en milieu citadin c'était pareil, les hommes ensemble, les femmes etles enfants ensemble. ça existe encore.

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