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donner c'est donner


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on était entrain de discuter comme nous avions l'habitude de le faire, moi affirmant des choses, lui contredisant mes affirmations pour les soutenir ou même se les approprier face à d'autres débatteurs.

 

il me demanda alors en sirotant son thé:

 

- au fait, c'est quoi ton groupe sanguin?

- heu, je sais plus, attends je regarde sur mon permis.

 

n'importe quelle autre personne à sa place se serait moquée, mais lui non, il continuait de déguster son thé tandis que je m'agitais sur la chaise de cette cafétéria du quartier pleine a craquer en ces après midi printaniers.

 

- ah, O+ lui lançais-je - en étalant mon permis entre ma bouteille de limonade et son ver a thé comme pour lui demander de vérifier -.

- ok ca marche.

- quoi t'as besoin de sang?

- non c'est une amie à moi qui a un membre de sa famille à l'hosto de ain Taya - me dit t-il -

- heu, ok mais c'est la première fois que je le fais tu sais.

 

En fait, j'ai une sainte horreur des hôpitaux, de l'odeur qui y règne, du personnel trop arrogant, des gémissement des malades...etc, mais surtout des seringues, non pas que j'en ai peur, les piqures sur le haut des fesses ne me dérangent pas, mais sur le bras, dans la parti entre le bras et son avant...

 

il se taisait un bon moment avant de me dire:

- on fait un appel, il y a mon frère qui sera avec nous, et des amis à moi, t'as pas à avoir peur poussin.

- je t'emmerde.

 

plusieurs jours après, j'avais complétement oublié cette discussion, noyé dans les tracas et l’existence oisive qui ne ressemblait presque plus à de la vie, je reçus alors un appel, mon ami me demande de venir le plus vite possible le rejoindre dans son cabinet de dentiste:

 

- ta voiture est disponible?

- non - répondis-je -.

- très bien on fera sans, allez bouge.

 

j'ai mis des trucs sur mes pieds, sur mon torse, sur mes jambes, sur mes cheveux, sur mon poignet, et pris la direction du cabinet dentaire. Une heur à poiroter dans la salle d'attente, il finit par chasser ses derniers patients, me rejoignit, avant que les voisines d'en face ne voient deux bonhommes courir comme des gamins en sautant les marche des escalier par cinq.

 

direction, "s'bitar". Deux bus, quelques centaines de mètres à pied, on arrive essoufflés, transpirants, une voiture s'arrête devant nous tandis que nous cherchions où aller, l'amie de mon ami en descend, salutations froides, sourires de façades, panique visibles sur son front brillant de sueur, son père au volant de l'accent grise me serra dans ses bras, "Merci mon fils, dieu vous le rendra".

 

on part vers le centre de prélèvements, des femmes agréables et très professionnelles nous accueillent, "qui sont les braves donneurs?!" lança une d'elle qui avait l'age de ma mère, mon ami se présenta, je restais dehors à attendre sur un siège avec l'amie de mon ami et son père.

 

quelques minutes, il m'appelle pour me dire que c'était mon tour, je pénétrais l’établissement et le cauchemar commença.

 

on m'indiqua une direction, je la suivi, on me pria de m'allonger, je m'allongea, de tendre mon bras, je le tendis, mesure de tension avant d'entendre:

- vous êtes venus véhiculé?.

- Non à pied.

- ha c'est pour ca, alors reposez vous un peu monsieur, je vais revenir dans quelques instants.

- très bien.

 

il faisait chaud, je sentais le ruissèlement de la sueur parcourir mon front, en me disant "qu'est ce que tu fous ici?", avant d'y répondre la femme revint.

 

- très bien, on mesure de nouveau votre tension...mmm...ca va, vous avez pris des médicament hier ou aujourd'hui? non? très bien, vous faites du sport? très bien, vous avez déjà donné du sang? ...ha, éh bin il y a un début à tout jeune homme...allez-y première salle à droite.

 

c'est ainsi que je me retrouvai allongé, le bras suspendu, un tube rouge menant à un sac qui se remplissait progressivement bordé par une machine à border les poches de sangs, je regardai mon bras pour constater que l’aiguille qui trouait ma peau était bien trop grosse...un clou!

 

quelques minutes d'attente ponctuées par des "ca va, vous vous sentez bien Monsieur?" toutes les quelques secondes.

 

quand ce fut terminé, et après avoir refusé tout ce qu'on m'avait proposé pour remplacer les milliers de globules licenciés par ma conscience - tout refusé sauf le jus de fruit -, je rejoignis mes compagnons, le père insista pour nous conduire chez nous avec sa hyundai.

 

dans la voiture, il nous racontait le calvaire qu'il vivait pour sauver sa grand mère, âgée de 90 ans, elle avait dépensé" 10 poches de sang, soit 10*45CL et se retrouvait toujours dans un état instable.

 

- l’hôpital manque de sang, je peux le comprendre, mais la responsable de la banque de sang a faillit me rendre fou quand elle me dit: elle est âgée de 90 ans, c'est inutile.... fallait t-il la laisser mourir?!

mon ami voulu relativiser:

- c'est une lourde responsabilité la banque du sang, c'est pourri quoi qu'on fasse on se retrouve avec des problèmes.

- maintenant - reprit le vieux monsieur - ils exigent que nous remboursions le sang utilisé.

- ce ne sont pas des exigence tonton - répondit le dentiste -, ils mettent la pression pour essayer de récupérer ce qu'ils ont "perdu" [avec le geste des doigts pour signifier les guillemets], mais ils ne vont pas garder votre grand-mère en otage.

 

on descendit de la voiture, j'allais dire que c'était du gâchis, mais je me rappela alors la discussion que j'ai eu avec celle qui torturait mon bras pour en extraire le précieux liquide:

- il y a une pénurie dans les stocks?

- il y a toujours une pénurie, regardez votre propre cas, si ca n'avait pas été votre ami, vous n'auriez jamais donné votre sang.

 

jaime beaucoup ta façon decrire, en tout cas!

sinon, waw, terrible la reaction "ça sert à rien, elle a 90 ans"!

donc ya un age limite pour avoir droit à la vie, quoi... nimporte quoi!

 

jai jamais pu donner du sang, jai horreur de lodeur du sang!

les jours de l'Aid el Adha, je ne supporte pas son odeur, elle est partout en plus!

et ensuite ya les maladies qui trainent et que tas franchement pas envie dattraper à cause dune seringue non sterilisée, par exemple... Allah yester!

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Guest Esquimau
on était entrain de discuter comme nous avions l'habitude de le faire, moi affirmant des choses, lui contredisant mes affirmations pour les soutenir ou même se les approprier face à d'autres débatteurs.

 

il me demanda alors en sirotant son thé:

 

- au fait, c'est quoi ton groupe sanguin?

- heu, je sais plus, attends je regarde sur mon permis.

 

n'importe quelle autre personne à sa place se serait moquée, mais lui non, il continuait de déguster son thé tandis que je m'agitais sur la chaise de cette cafétéria du quartier pleine a craquer en ces après midi printaniers.

 

- ah, O+ lui lançais-je - en étalant mon permis entre ma bouteille de limonade et son ver a thé comme pour lui demander de vérifier -.

- ok ca marche.

- quoi t'as besoin de sang?

- non c'est une amie à moi qui a un membre de sa famille à l'hosto de ain Taya - me dit t-il -

- heu, ok mais c'est la première fois que je le fais tu sais.

 

En fait, j'ai une sainte horreur des hôpitaux, de l'odeur qui y règne, du personnel trop arrogant, des gémissement des malades...etc, mais surtout des seringues, non pas que j'en ai peur, les piqures sur le haut des fesses ne me dérangent pas, mais sur le bras, dans la parti entre le bras et son avant...

 

il se taisait un bon moment avant de me dire:

- on fait un appel, il y a mon frère qui sera avec nous, et des amis à moi, t'as pas à avoir peur poussin.

- je t'emmerde.

 

plusieurs jours après, j'avais complétement oublié cette discussion, noyé dans les tracas et l’existence oisive qui ne ressemblait presque plus à de la vie, je reçus alors un appel, mon ami me demande de venir le plus vite possible le rejoindre dans son cabinet de dentiste:

 

- ta voiture est disponible?

- non - répondis-je -.

- très bien on fera sans, allez bouge.

 

j'ai mis des trucs sur mes pieds, sur mon torse, sur mes jambes, sur mes cheveux, sur mon poignet, et pris la direction du cabinet dentaire. Une heur à poiroter dans la salle d'attente, il finit par chasser ses derniers patients, me rejoignit, avant que les voisines d'en face ne voient deux bonhommes courir comme des gamins en sautant les marche des escalier par cinq.

 

direction, "s'bitar". Deux bus, quelques centaines de mètres à pied, on arrive essoufflés, transpirants, une voiture s'arrête devant nous tandis que nous cherchions où aller, l'amie de mon ami en descend, salutations froides, sourires de façades, panique visibles sur son front brillant de sueur, son père au volant de l'accent grise me serra dans ses bras, "Merci mon fils, dieu vous le rendra".

 

on part vers le centre de prélèvements, des femmes agréables et très professionnelles nous accueillent, "qui sont les braves donneurs?!" lança une d'elle qui avait l'age de ma mère, mon ami se présenta, je restais dehors à attendre sur un siège avec l'amie de mon ami et son père.

 

quelques minutes, il m'appelle pour me dire que c'était mon tour, je pénétrais l’établissement et le cauchemar commença.

 

on m'indiqua une direction, je la suivi, on me pria de m'allonger, je m'allongea, de tendre mon bras, je le tendis, mesure de tension avant d'entendre:

- vous êtes venus véhiculé?.

- Non à pied.

- ha c'est pour ca, alors reposez vous un peu monsieur, je vais revenir dans quelques instants.

- très bien.

 

il faisait chaud, je sentais le ruissèlement de la sueur parcourir mon front, en me disant "qu'est ce que tu fous ici?", avant d'y répondre la femme revint.

 

- très bien, on mesure de nouveau votre tension...mmm...ca va, vous avez pris des médicament hier ou aujourd'hui? non? très bien, vous faites du sport? très bien, vous avez déjà donné du sang? ...ha, éh bin il y a un début à tout jeune homme...allez-y première salle à droite.

 

c'est ainsi que je me retrouvai allongé, le bras suspendu, un tube rouge menant à un sac qui se remplissait progressivement bordé par une machine à border les poches de sangs, je regardai mon bras pour constater que l’aiguille qui trouait ma peau était bien trop grosse...un clou!

 

quelques minutes d'attente ponctuées par des "ca va, vous vous sentez bien Monsieur?" toutes les quelques secondes.

 

quand ce fut terminé, et après avoir refusé tout ce qu'on m'avait proposé pour remplacer les milliers de globules licenciés par ma conscience - tout refusé sauf le jus de fruit -, je rejoignis mes compagnons, le père insista pour nous conduire chez nous avec sa hyundai.

 

dans la voiture, il nous racontait le calvaire qu'il vivait pour sauver sa grand mère, âgée de 90 ans, elle avait dépensé" 10 poches de sang, soit 10*45CL et se retrouvait toujours dans un état instable.

 

- l’hôpital manque de sang, je peux le comprendre, mais la responsable de la banque de sang a faillit me rendre fou quand elle me dit: elle est âgée de 90 ans, c'est inutile.... fallait t-il la laisser mourir?!

mon ami voulu relativiser:

- c'est une lourde responsabilité la banque du sang, c'est pourri quoi qu'on fasse on se retrouve avec des problèmes.

- maintenant - reprit le vieux monsieur - ils exigent que nous remboursions le sang utilisé.

- ce ne sont pas des exigence tonton - répondit le dentiste -, ils mettent la pression pour essayer de récupérer ce qu'ils ont "perdu" [avec le geste des doigts pour signifier les guillemets], mais ils ne vont pas garder votre grand-mère en otage.

 

on descendit de la voiture, j'allais dire que c'était du gâchis, mais je me rappela alors la discussion que j'ai eu avec celle qui torturait mon bras pour en extraire le précieux liquide:

- il y a une pénurie dans les stocks?

- il y a toujours une pénurie, regardez votre propre cas, si ca n'avait pas été votre ami, vous n'auriez jamais donné votre sang.

 

Toute une histoire pour un petit verre de sang de toi pour un malade :rolleyes:

 

T3ayi tu sait :04:

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Guest syrius
J'aurais tellement aimé aider mon prochain comme toi mais j'ai une phobie des seringues, j'en ai une peur bleue:(

 

Moi je prends des petites pilules qui font que j'ai pas droit de donner mon sang. :04:

 

Mais sinon c'est un beau geste. Vous feriez dons de vos organes en cas de décès?

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Guest ania7
on était entrain de discuter comme nous avions l'habitude de le faire, moi affirmant des choses, lui contredisant mes affirmations pour les soutenir ou même se les approprier face à d'autres débatteurs.

 

il me demanda alors en sirotant son thé:

 

- au fait, c'est quoi ton groupe sanguin?

- heu, je sais plus, attends je regarde sur mon permis.

 

n'importe quelle autre personne à sa place se serait moquée, mais lui non, il continuait de déguster son thé tandis que je m'agitais sur la chaise de cette cafétéria du quartier pleine a craquer en ces après midi printaniers.

 

- ah, O+ lui lançais-je - en étalant mon permis entre ma bouteille de limonade et son ver a thé comme pour lui demander de vérifier -.

- ok ca marche.

- quoi t'as besoin de sang?

- non c'est une amie à moi qui a un membre de sa famille à l'hosto de ain Taya - me dit t-il -

- heu, ok mais c'est la première fois que je le fais tu sais.

 

En fait, j'ai une sainte horreur des hôpitaux, de l'odeur qui y règne, du personnel trop arrogant, des gémissement des malades...etc, mais surtout des seringues, non pas que j'en ai peur, les piqures sur le haut des fesses ne me dérangent pas, mais sur le bras, dans la parti entre le bras et son avant...

 

il se taisait un bon moment avant de me dire:

- on fait un appel, il y a mon frère qui sera avec nous, et des amis à moi, t'as pas à avoir peur poussin.

- je t'emmerde.

 

plusieurs jours après, j'avais complétement oublié cette discussion, noyé dans les tracas et l’existence oisive qui ne ressemblait presque plus à de la vie, je reçus alors un appel, mon ami me demande de venir le plus vite possible le rejoindre dans son cabinet de dentiste:

 

- ta voiture est disponible?

- non - répondis-je -.

- très bien on fera sans, allez bouge.

 

j'ai mis des trucs sur mes pieds, sur mon torse, sur mes jambes, sur mes cheveux, sur mon poignet, et pris la direction du cabinet dentaire. Une heur à poiroter dans la salle d'attente, il finit par chasser ses derniers patients, me rejoignit, avant que les voisines d'en face ne voient deux bonhommes courir comme des gamins en sautant les marche des escalier par cinq.

 

direction, "s'bitar". Deux bus, quelques centaines de mètres à pied, on arrive essoufflés, transpirants, une voiture s'arrête devant nous tandis que nous cherchions où aller, l'amie de mon ami en descend, salutations froides, sourires de façades, panique visibles sur son front brillant de sueur, son père au volant de l'accent grise me serra dans ses bras, "Merci mon fils, dieu vous le rendra".

 

on part vers le centre de prélèvements, des femmes agréables et très professionnelles nous accueillent, "qui sont les braves donneurs?!" lança une d'elle qui avait l'age de ma mère, mon ami se présenta, je restais dehors à attendre sur un siège avec l'amie de mon ami et son père.

 

quelques minutes, il m'appelle pour me dire que c'était mon tour, je pénétrais l’établissement et le cauchemar commença.

 

on m'indiqua une direction, je la suivi, on me pria de m'allonger, je m'allongea, de tendre mon bras, je le tendis, mesure de tension avant d'entendre:

- vous êtes venus véhiculé?.

- Non à pied.

- ha c'est pour ca, alors reposez vous un peu monsieur, je vais revenir dans quelques instants.

- très bien.

 

il faisait chaud, je sentais le ruissèlement de la sueur parcourir mon front, en me disant "qu'est ce que tu fous ici?", avant d'y répondre la femme revint.

 

- très bien, on mesure de nouveau votre tension...mmm...ca va, vous avez pris des médicament hier ou aujourd'hui? non? très bien, vous faites du sport? très bien, vous avez déjà donné du sang? ...ha, éh bin il y a un début à tout jeune homme...allez-y première salle à droite.

 

c'est ainsi que je me retrouvai allongé, le bras suspendu, un tube rouge menant à un sac qui se remplissait progressivement bordé par une machine à border les poches de sangs, je regardai mon bras pour constater que l’aiguille qui trouait ma peau était bien trop grosse...un clou!

 

quelques minutes d'attente ponctuées par des "ca va, vous vous sentez bien Monsieur?" toutes les quelques secondes.

 

quand ce fut terminé, et après avoir refusé tout ce qu'on m'avait proposé pour remplacer les milliers de globules licenciés par ma conscience - tout refusé sauf le jus de fruit -, je rejoignis mes compagnons, le père insista pour nous conduire chez nous avec sa hyundai.

 

dans la voiture, il nous racontait le calvaire qu'il vivait pour sauver sa grand mère, âgée de 90 ans, elle avait dépensé" 10 poches de sang, soit 10*45CL et se retrouvait toujours dans un état instable.

 

- l’hôpital manque de sang, je peux le comprendre, mais la responsable de la banque de sang a faillit me rendre fou quand elle me dit: elle est âgée de 90 ans, c'est inutile.... fallait t-il la laisser mourir?!

mon ami voulu relativiser:

- c'est une lourde responsabilité la banque du sang, c'est pourri quoi qu'on fasse on se retrouve avec des problèmes.

- maintenant - reprit le vieux monsieur - ils exigent que nous remboursions le sang utilisé.

- ce ne sont pas des exigence tonton - répondit le dentiste -, ils mettent la pression pour essayer de récupérer ce qu'ils ont "perdu" [avec le geste des doigts pour signifier les guillemets], mais ils ne vont pas garder votre grand-mère en otage.

 

on descendit de la voiture, j'allais dire que c'était du gâchis, mais je me rappela alors la discussion que j'ai eu avec celle qui torturait mon bras pour en extraire le précieux liquide:

- il y a une pénurie dans les stocks?

- il y a toujours une pénurie, regardez votre propre cas, si ca n'avait pas été votre ami, vous n'auriez jamais donné votre sang.

 

ça fait 3 mois presque que j'ai donné du sang pour la première fois ( toute ces années j'ai tenté de donner du sang mais à chaque fois on me trouve une tention basse , yraj3ouni :( ) je suis allée avec une copine sans rien dire à mes parents ) J'étais tellement contente,on m'a prélevé 450ml de mon sang je me suis senti en forme mais ..dehors après quelques pas,j'avais le vertige j'ai vu tout noir , j'ai vomis et je suis tombée par terre. heureusement que je n'étais pas seule on m'appele l'ambulance .je me suis retrouvée à l'hopital ,au lit reliée à une poche de sérum ..

 

Mais je vais laisser quelques mois passer avant de redonner inchaAllah :shifty:

 

ps: Riskou moi aussi je suis O+ :p

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Guest carobibique
on était entrain de discuter comme nous avions l'habitude de le faire, moi affirmant des choses, lui contredisant mes affirmations pour les soutenir ou même se les approprier face à d'autres débatteurs.

 

il me demanda alors en sirotant son thé:

 

- au fait, c'est quoi ton groupe sanguin?

- heu, je sais plus, attends je regarde sur mon permis.

 

n'importe quelle autre personne à sa place se serait moquée, mais lui non, il continuait de déguster son thé tandis que je m'agitais sur la chaise de cette cafétéria du quartier pleine a craquer en ces après midi printaniers.

 

- ah, O+ lui lançais-je - en étalant mon permis entre ma bouteille de limonade et son ver a thé comme pour lui demander de vérifier -.

- ok ca marche.

- quoi t'as besoin de sang?

- non c'est une amie à moi qui a un membre de sa famille à l'hosto de ain Taya - me dit t-il -

- heu, ok mais c'est la première fois que je le fais tu sais.

 

En fait, j'ai une sainte horreur des hôpitaux, de l'odeur qui y règne, du personnel trop arrogant, des gémissement des malades...etc, mais surtout des seringues, non pas que j'en ai peur, les piqures sur le haut des fesses ne me dérangent pas, mais sur le bras, dans la parti entre le bras et son avant...

 

il se taisait un bon moment avant de me dire:

- on fait un appel, il y a mon frère qui sera avec nous, et des amis à moi, t'as pas à avoir peur poussin.

- je t'emmerde.

plusieurs jours après, j'avais complétement oublié cette discussion, noyé dans les tracas et l’existence oisive qui ne ressemblait presque plus à de la vie, je reçus alors un appel, mon ami me demande de venir le plus vite possible le rejoindre dans son cabinet de dentiste:

 

- ta voiture est disponible?

- non - répondis-je -.

- très bien on fera sans, allez bouge.

 

j'ai mis des trucs sur mes pieds, sur mon torse, sur mes jambes, sur mes cheveux, sur mon poignet, et pris la direction du cabinet dentaire. Une heur à poiroter dans la salle d'attente, il finit par chasser ses derniers patients, me rejoignit, avant que les voisines d'en face ne voient deux bonhommes courir comme des gamins en sautant les marche des escalier par cinq.

 

direction, "s'bitar". Deux bus, quelques centaines de mètres à pied, on arrive essoufflés, transpirants, une voiture s'arrête devant nous tandis que nous cherchions où aller, l'amie de mon ami en descend, salutations froides, sourires de façades, panique visibles sur son front brillant de sueur, son père au volant de l'accent grise me serra dans ses bras, "Merci mon fils, dieu vous le rendra".

 

on part vers le centre de prélèvements, des femmes agréables et très professionnelles nous accueillent, "qui sont les braves donneurs?!" lança une d'elle qui avait l'age de ma mère, mon ami se présenta, je restais dehors à attendre sur un siège avec l'amie de mon ami et son père.

 

quelques minutes, il m'appelle pour me dire que c'était mon tour, je pénétrais l’établissement et le cauchemar commença.

 

on m'indiqua une direction, je la suivi, on me pria de m'allonger, je m'allongea, de tendre mon bras, je le tendis, mesure de tension avant d'entendre:

- vous êtes venus véhiculé?.

- Non à pied.

- ha c'est pour ca, alors reposez vous un peu monsieur, je vais revenir dans quelques instants.

- très bien.

 

il faisait chaud, je sentais le ruissèlement de la sueur parcourir mon front, en me disant "qu'est ce que tu fous ici?", avant d'y répondre la femme revint.

 

- très bien, on mesure de nouveau votre tension...mmm...ca va, vous avez pris des médicament hier ou aujourd'hui? non? très bien, vous faites du sport? très bien, vous avez déjà donné du sang? ...ha, éh bin il y a un début à tout jeune homme...allez-y première salle à droite.

 

c'est ainsi que je me retrouvai allongé, le bras suspendu, un tube rouge menant à un sac qui se remplissait progressivement bordé par une machine à border les poches de sangs, je regardai mon bras pour constater que l’aiguille qui trouait ma peau était bien trop grosse...un clou!

 

quelques minutes d'attente ponctuées par des "ca va, vous vous sentez bien Monsieur?" toutes les quelques secondes.

 

quand ce fut terminé, et après avoir refusé tout ce qu'on m'avait proposé pour remplacer les milliers de globules licenciés par ma conscience - tout refusé sauf le jus de fruit -, je rejoignis mes compagnons, le père insista pour nous conduire chez nous avec sa hyundai.

 

dans la voiture, il nous racontait le calvaire qu'il vivait pour sauver sa grand mère, âgée de 90 ans, elle avait dépensé" 10 poches de sang, soit 10*45CL et se retrouvait toujours dans un état instable.

 

- l’hôpital manque de sang, je peux le comprendre, mais la responsable de la banque de sang a faillit me rendre fou quand elle me dit: elle est âgée de 90 ans, c'est inutile.... fallait t-il la laisser mourir?!

mon ami voulu relativiser:

- c'est une lourde responsabilité la banque du sang, c'est pourri quoi qu'on fasse on se retrouve avec des problèmes.

- maintenant - reprit le vieux monsieur - ils exigent que nous remboursions le sang utilisé.

- ce ne sont pas des exigence tonton - répondit le dentiste -, ils mettent la pression pour essayer de récupérer ce qu'ils ont "perdu" [avec le geste des doigts pour signifier les guillemets], mais ils ne vont pas garder votre grand-mère en otage.

 

on descendit de la voiture, j'allais dire que c'était du gâchis, mais je me rappela alors la discussion que j'ai eu avec celle qui torturait mon bras pour en extraire le précieux liquide:

- il y a une pénurie dans les stocks?

- il y a toujours une pénurie, regardez votre propre cas, si ca n'avait pas été votre ami, vous n'auriez jamais donné votre sang.

 

Tu lui as répondu ça à ton ami ah! d'accord! :mdr: bon je comprend ton allergie aux hostos, moi aussi. Pour le sang, je me demande si ce n'est pas à la fois indispensable et source de profit comme matière première. Mais c'est bien de le donner y'en a besoin à priori. Je suis fière de toi:) parfois ça tire sacrément sur la veine c'est pénible t'as envie de l'arracher, ça dépend comment t'es piqué et" scotché".

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Guest Esquimau
Tu lui as répondu ça à ton ami ah! d'accord! :mdr: bon je comprend ton allergie aux hostos, moi aussi. Pour le sang, je me demande si ce n'est pas à la fois indispensable et source de profit comme matière première. Mais c'est bien de le donner y'en a besoin à priori. Je suis fière de toi:) parfois ça tire sacrément sur la veine c'est pénible t'as envie de l'arracher, ça dépend comment t'es piqué et" scotché".

Tu vois pas que c'est un vrai peureux ce Risk ?:w00t2::p

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Guest carobibique
moi cela fait plusieurs décennie que je donne régulièrement mon sang avec une moyenne de quatre à six dons par an et je ne me suis jamais posé la question du pourquoi, ça dure cinq minutes, ce n'est pas douloureux et ça fait du bien au corps car celui ci remplace aussitôt le prélèvement. si chacun le faisait juste une fois par an. il n'y aurait pas de pénuries. il faut aussi penser à faire des dons de plaquettes .

 

Je suis fière de toi aussi:) je le donne pas:D je peux pô!

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Guest mounir 19
mon ami n'a pas pu faire un don, 59 Kilos et une tension de 11, il a faillit se mettre à genoux :s

 

...............

 

même histoire avec un amis je ne cessais de lui dire que je venais juste pour le soutenir et qu'ils n'accepteraient pas de me prendre du sang une fois sur place se fut l'inverse moi si lui non ! :confused:

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- ah, O+ lui lançais-je - en étalant mon permis entre ma bouteille de limonade et son ver a thé comme pour lui demander de vérifier -.

 

Dommage on a pas le même groupe sanguin toi et moi :D j'aurai aimé avoir ton sang cher ami risk, au cas où :D mais bon ma3lich c pas grave

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Guest Ziha-Dz
Dommage on a pas le même groupe sanguin toi et moi :D j'aurai aimé avoir ton sang cher ami risk, au cas où :D mais bon ma3lich c pas grave

 

Tu me fais peur là ! :chut:

 

244224104516gebissdraculazaehnevampirdraculazaehneteethvampirelord.jpg

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moi cela fait plusieurs décennie que je donne régulièrement mon sang avec une moyenne de quatre à six dons par an et je ne me suis jamais posé la question du pourquoi, ça dure cinq minutes, ce n'est pas douloureux et ça fait du bien au corps car celui ci remplace aussitôt le prélèvement. si chacun le faisait juste une fois par an. il n'y aurait pas de pénuries. il faut aussi penser à faire des dons de plaquettes .

 

vraiment, c'est très généreux de ta part momo.

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jaime beaucoup ta façon decrire, en tout cas!

sinon, waw, terrible la reaction "ça sert à rien, elle a 90 ans"!

donc ya un age limite pour avoir droit à la vie, quoi... nimporte quoi!

 

jai jamais pu donner du sang, jai horreur de lodeur du sang!

les jours de l'Aid el Adha, je ne supporte pas son odeur, elle est partout en plus!

et ensuite ya les maladies qui trainent et que tas franchement pas envie dattraper à cause dune seringue non sterilisée, par exemple... Allah yester!

 

merci Pline.

 

oui je sais, c'est dur mais la banque de sang de l'hosto était vide, et arrive un moment où les vies deviennent des ...chiffres, et le sang ....du fric.

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ça fait 3 mois presque que j'ai donné du sang pour la première fois ( toute ces années j'ai tenté de donner du sang mais à chaque fois on me trouve une tention basse , yraj3ouni :( ) je suis allée avec une copine sans rien dire à mes parents ) J'étais tellement contente,on m'a prélevé 450ml de mon sang je me suis senti en forme mais ..dehors après quelques pas,j'avais le vertige j'ai vu tout noir , j'ai vomis et je suis tombée par terre. heureusement que je n'étais pas seule on m'appele l'ambulance .je me suis retrouvée à l'hopital ,au lit reliée à une poche de sérum ..

 

Mais je vais laisser quelques mois passer avant de redonner inchaAllah :shifty:

 

ps: Riskou moi aussi je suis O+ :p

 

ben non ani, n'y retourne surtout pas, ils prendraient soin d'un patient grâce à ton sang, mais se retrouveraient à prendre soin de toi... un de gagné une de perdue :s :)

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Tu lui as répondu ça à ton ami ah! d'accord! :mdr: bon je comprend ton allergie aux hostos, moi aussi. Pour le sang, je me demande si ce n'est pas à la fois indispensable et source de profit comme matière première. Mais c'est bien de le donner y'en a besoin à priori. Je suis fière de toi:) parfois ça tire sacrément sur la veine c'est pénible t'as envie de l'arracher, ça dépend comment t'es piqué et" scotché".

 

j'ai faillit faire médecine, mais j'ai pas pu :s

 

pas de fierté là dedans Carole, on le fait et basta ;)

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