dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Partager Posted November 10, 2010 [1] Les ’Ulémas ont dit que l’Islâm n’a pas connu le nom de « Soufîsme », ni à l’époque du Prophète, ni à celle de ses compagnons et moins encore à l’époque de ceux qui sont venus après les compagnons du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). L’apparition de ce phénomène a concordé avec l’apparition d’un groupe d’ascètes qui portaient des habits en « Soûf » [laine en arabe], d’où leur surnom de « Soufî ». Certains affirment également que leur nom vient du mot « Soufiyyâh » qui signifie sagesse en grec et non du mot « safâ » qui signifie en arabe la pureté comme certains l’affirment, car l’adjectif dérivé du « Safâ » est « Safâ-î » et nom « Soufî ». Il regroupe plusieurs confréries telles que le Tîdjâniyyah, la Qâdarîyyah, la nakhchabandîyyah, la Châdhalîyyah, la Rifâ’îyyah, etc. Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) de son côté dit : « Les musulmans des premières générations [salaf] appelaient « al-Qurrâ’ » les hommes de religions et de science ; ce terme rejoint donc à la fois « al-’Ulémâ » et « an-Nussâk ». Puis, à ensuite, le nom « as-Soûfiyyah et Fuqarrâ’ ». [Kitâb « Al-Furqân bayna Awliyâ’ ar-Rahmân wa Awliyâ’ ach-Chaytân » - p.129]. [2] Kitâb « Talbîs Iblîs » de Ibn al-Djawzî, p.384-385 Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Le soufisme en question SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) Le terme « Soufisme » est un terme qui n’était pas connu des trois meilleures générations, il est apparu dans les paroles (des gens) après cette période. Il a été utilisé dans les discours par plus d’un des imâms et SHeikhs, comme l’imâm Ahmad Ibn Hanbal, Abî Souleimân ad-Dârânî et d’autres qu’eux [1]. Les anciens pieux appelaient les gens de religion et de science « les lecteurs », et ils entraient dans cette nomination les savants et les ascètes. Ensuite est venu un nouveau terme après celui-ci qui était « le soufisme et les pauvres ». Le mot « soufisme » se réfère à ceux qui portaient des vêtements de laine, ce qui est le sens exact (authentique). Il a été dit qu’il vient du mot « Safwah » (des élites) des jurisconsultes, il a été dit aussi que cela vient de Soûfah Ibn Ada Ibn Tânidjah, une tribu arabe connue pour son ascétisme ; ou encore des gens de Soufah ; ou de Safâ (de la montagne à la Mecque) ; ou du mot Safwah, ou de l’expression « Saff al-Mouqadam bayna yaday Allâh » (le premier rang entre les mains d’Allâh). Toutes ces paroles sont faibles, et si toutes étaient considérées comme telles, alors le mot serait plutôt « Safî » ou « Safâ’i » ou « Safawî », mais on ne dirait pas « Soufî ». Pour ce qui est du terme « Fouqâra » (pauvres, indigents), il est utilisé pour signifier les gens du Souloûk (Itinérants à la voie vers Allâh), et cette désignation est une chose nouvelle. Les gens ont divergé quant au fait de savoir qui est le meilleur entre celui qui est nommé « Soufî » et celui qui est nommé « Faqîr » (pauvre), de même qu’ils ont divergé afin de savoir qui est le meilleur entre le riche reconnaissant et le pauvre patient, et il y a sur cela un désaccord bien ancien entre al-Djouneid et Abî al-‘Abbâs Ibn ’Atâ, et deux opinions ont été rapportées dans ce sens de Ahmad ibn Hanbal à ce sujet [2]. Il ne fait pas parti des conditions du Walî (rapproché) d’Allâh d’être protégé de toute erreur, de ne pas commettre de fautes et ne pas se tromper, mais il est possible que certaines sciences de la loi religieuse lui soient cachées, et il est possible que certaines affaires religieuses lui soient confuses, jusqu’à ce qu’il juge certaines choses parmi ce qu’Il (Allâh) a ordonné et ce qu’Il a interdit. Il est possible qu’il pense que certaines actions miraculeuses soient des Karâmât (prodiges) des rapprochés d’Allâh - Ta’âla - alors qu’elles proviennent en réalité de Satan qui l’a trompé du fait de la déficience de son niveau (et de sa science), et il n’a pas vu que cela provenait de Satan. Il ne sort pas pour cela des rapprochés d’Allâh - Ta’ala, car Allâh – Ta’âla - a pardonné à cette communauté (les actions commises) par erreur, oubli ou contrainte [3]. Les gens (savants) ont divergé quant au fait de leurs voies (aux soufis). Un groupe d’entre eux a dit qu’ils étaient des innovateurs et qu’ils sortaient de la voie de la Sounnah. Un des groupes parmi les imâms a tenu ces propos sur eux qui sont bien connus, et certains jurisconsultes le suivirent dans ces paroles. Un autre groupe s’est trompé sur eux, en appelant au fait qu’ils étaient les meilleurs parmi les créatures, et qu’ils étaient les plus parfaits après les prophètes. Ce sont des paroles extrêmement condamnables. Et ce qui est le plus juste sur la question, est qu’ils étaient des gens faisant des efforts (dans leur consécration) à l’obéissance d’Allâh, comme ont fait des efforts d’autres qu’eux parmi les gens obéissant à Allâh. Il y en avait parmi eux qui étaient proches (d’Allâh) de par leurs efforts, d’autres parmi eux étaient modérés faisant partis des gens de la droite (pieux et sincères). Et dans ces deux catégories, il y a celui qui a fait des efforts et s’est trompé, comme celui qui a commis un péché et s’est repenti ou qui ne s’est pas repenti. Et il y a ceux parmi leurs adeptes qui ont été injustes avec leur propre personne, désobéissant à leur Seigneur. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Et parmi leurs adeptes, il y a des gens de l’innovation et des renégats. Comme il y a eu certains des gens du soufisme véridiques, et d’autres qui ne faisaient pas partis d’eux tel que al-Hallâdj, car un grand nombre de savants de cette voie l’ont blâmé et l’en ont sorti ; à l’exemple de al-Djouneid Ibn Muhammad Said at-Tâ-îfah et d’autres que lui. Cela a été mentionné par SHeikh Abû ‘Abder-Rahmân as-Soulamî dans « Tabaqât as-Soufiyyah » et par al-Hâfidh Abû Bakr al-Khatîb dans son ouvrage d’histoire de Bagdad [4]. Celui qui prétend que la voie d’un des savants ou des jurisconsultes, ou que la voie d’un des ascètes ou adorateurs pieux est meilleur que la voie des compagnons du Prophète est fauteur, égaré et innovateur. Aussi, celui qui accorde à toute personne le statut de celui qui fait des efforts (sincères) dans l’obéissance à des erreurs, dans certains domaines mauvais, vicieux et détestables, est fauteur, égaré et innovateur. Ensuite, les gens dans l’amour, la colère, l’alliance et l’hostilité, sont aussi dans ce domaine des personnes faisant des efforts. Ils sont parfois dans la vérité, et parfois dans l’erreur [5]. Les pieux itinérants vers Allâh, comme la majorité des anciens pieux, à l’exemple de Foudheil Ibn ‘Iyâdh, Ibrâhîm Ibn Adham, Abî Souleimân ad-Dârânî, Ma’roûf al-Kalkhî, Sarî as-Saqtî, Al-Djouneid Ibn Muhammad et d’autres qu’eux parmi les prédécesseurs, à l’exemple encore de SHeikh ‘Abdel-Qâdir (al-Djilânî), SHeikh Hamâd, SHeikh Abî al-Bayân et d’autres qu’eux parmi les derniers, ne permettaient pas à celui qui suivait le cheminement pieux, et qui prétendait voler dans les airs ou marcher dans l’eau, de ne pas respecter (pour ces prétentions) le commandement et les interdictions de la Législation (d’Allâh). Bien au contraire, ils faisaient ce qui était commandé et repoussaient les choses défendues jusqu’à leur mort. Telle est la vérité qu’indiquent le Livre, la Sounnah et le consensus des anciens pieux [6]. Sahl Ibn Abdullâh at-Tastarî a dit : « Toutes choses présentes qui n’a pas comme témoin le Livre d’Allâh et la Sounnah est caduque. » Abû Souleimân ad-Dârânî a dit : « Quand une des intuitions des mystiques se présente à moi, je ne l’accepte qu’accompagnée de deux témoins intègres : le Livre (d’Allâh) et la Sounnah. » Abû Souleimân a aussi dit : « Il n’y a pas une bonne chose qui inspire une personne sans qu’elle ne la fasse, et cela tant qu’elle y trouve une preuve traditionnelle. Et lorsqu’il y a une tradition en cela, c’est une lumière sur une lumière. » al-Djouneid Ibn Muhammad a dit : « Notre science que voici est liée au Livre et à la Sounnah. Celui qui n’a pas retenu le Qor’ân, n’a pas écrit de hadîth, et n’a pas pénétré le sens (des sciences religieuses) ne peut pas servir, en ses paroles, de modèle en notre science. » [7]. Notes[1] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/7 [2] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/195 [3] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/202 [4] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/18 [5] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/15 [6] Madjmu’ al-Fatâwa, 10/517 [7] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 11/596 Citer Link to post Share on other sites
theloxbox 10 Posted November 10, 2010 Partager Posted November 10, 2010 dentsdesagesse Moi quand je lis l'histoire, j'ai l'impression que le souffisme a commencer avec le debut du shiisme dans le monde musulman, c'est la ou les musulmans se sont perdu, on ne connait plus le haut du bas, sa a commencer par les abasydes, puis fatimides puis alawiyines etc.... ils ont eu tout le temps de faire le doute du Coran, ils ont inserer leur croyance dans le monde musulman, exemple, venerer les saints, qui existe toujours dans des communauté sunnites, d'ailleur dieu les a aveugler et ils ont nomme leur secte Shiaa , veux dire tout simplement Secte, ce qui est contre les principes du coran, maitenant ils jouent toujours le meme jeu, j'ai vu des shiaa debattre avec les Coranistes, ils ne disent jamais toute le croyances, exemple le mahdi qui a disparu sa fait 1000ans et va revenir, ou Jawad qui a fait les miracle, Jawad est supposer un descendant du prophete, malgres que Allah a dit Mohamed n'est pas le pere de personne, mais le messager de dieu.... , Souffisme a commencer la periode du controle des Perses, a travers les abbasyde , si on lis l'histoire clairement et avec attention, on realise que c'est vrais. Ps, j'ai remarquer que vous lisez beaucoup ibn taymiyyah, est ce que ses travaux peuvent etre développer ou sa doit rester Fixe ? Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Al-Imâm Ibn al-Djawzî Ibn ’Aqîl (rahimahullâh) a dit : Je condamne le soufisme [1] pour des pratiques que la « Charî’ah » désapprouve : Ils ont fondé des endroits de rassemblement d’inactivité qu’ils appellent « al-Arbita », qu’ils ont remplacé aux mosquées. Ce ne sont ni des mosquées ni des demeures, ni des compartiments. Ils s’y sont installés plutôt que de gagner leur vie et y mènent une vie bestiale en mangeant, buvant, dansant et chantant. Ils raccommodent leurs vêtements avec des morceaux de tissu en soie colorés, ce qui a attiré les masses. Ils ont séduit les femmes et les jeunes garçons en faisant des dessins sur leurs vêtements. Quand ils pénètrent dans une demeure où se trouvent des femmes, ils n’en ressortent sans avoir perverti les cœurs des femmes contre leur mari. Ils acceptent la nourriture et les dons de la part des oppresseurs, des pervers et des voleurs parmi les collecteurs d’impôts, les soldats et les douaniers. Ils vont en compagnie de beaux garçons aux « Samâ’at » [lieu où ils écoutent les chants et les mélodies]. Ils les amènent dans des rassemblements illuminés par des bougies et se mêlent aux femmes étrangères sous prétexte de les faire habiller d’une « Khirqa » [L’habit de laine du soufi par excellence] et partage l’habit de toute personne en entrant en transe. Ils appellent la réjouissance musicale extase [Wajd], l’invocation temps [Waqt] et le partage des habits des gens règle [Houkm]. Ils ne sortent d’un lieu où ils ont été invités qu’après avoir imposé une autre invitation et disent que c’est une obligation. Croire à une telle chose est mécréance [Koufr] et sa pratique est perversité [Fisq]. Les soufis croient que chanter au rythme des barres de fer est une forme d’adoration, ainsi qu’il nous est parvenu de leur part que l’invocation lors d’un chant ou d’un groupe est exaucée, mais une telle croyance est aussi mécréance, puisque quiconque croit qu’il peut se rapprocher d’ALLâh via des rites qui sont déconseillés [Makrouh] ou illicite [harâm] devient mécréant [kâfir]. Car de telles conduites sont considérées par les savants comme illicites ou déconseillées. En outre, les Soufîs abandonnent leur volonté à leurs gourous en disant qu’on ne peut s’opposer à leurs décisions en quoi que ce soit. Ainsi, le SHeikh se trouve au-dessus de tenir des propos blasphématoires de mécréance et d’égarement [dhallâl] qu’ils appellent extase et de faire des actes reconnus par la religion comme perversion. S’il embrasse un jeune garçon, on dit que c’est une miséricorde, s’il se tient à l’écart avec une femme étrangère, on dit que c’est sa fille qui porte « al-Khirqa » et s’il attribue un habit à une personne autre que son propriétaire et sans accord de ce dernier, on dit que c’est la règle de « al-Khirqa ». [...] Les Soufîs sont les premiers à avoir de termes comme « Ceci est la Loi [Charî’a] et cela est la réalité [Haqîqa] », mais cela est une chose inacceptable. La Loi est ce qu’Allâh a prescrit pour le bien de l’humanité et de toute affirmation au-delà, relève dans les esprits de l’inspiration des « Chayâtine » [satan]. Toute personne recherchant la vérité [haqq] en dehors de la Loi divine est en égarée [maghrour] et trompée [makhdou’]. Quand ils entendent quelqu’un rapporter un hadîth du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam), ils disent : « Les pauvres ! Ils prennent leur hadîth d’un mort et vers un mort. Tandis que nous prenons le nôtre du Tout Vivant, l’Immortel [al-ladhî lâ yamût] ». Si quelqu’un dit : « Mon père m’a dit d’après mon grand-père », on lui dira : « Mon cœur m’a dit d’après mon Seigneur ». Ainsi, ils se sont égarés et ont détourné beaucoup de faibles d’esprit, en inventant des légendes et en dépensant pour cela de l’argent. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 En réalité, les Jurisconsultes [Fuqahâ] ont le même rôle que les médecins. L’argent dépensé pour eux est comme faite pour le traitement, alors que l’argent dépensé pour tels imposteurs est comme la dépense faite pour les chanteuses [al-moughaniyât]. La haine des soufis contre les Jurisconsultes [savants musulmans] est une grande mécréance [Zandaqa] car ces derniers les mettent en garde contre leur égarement [dhallâlahoum] et leur perversité [fassiqahoum]. Certes, la vérité [al-haqq] pèse lourd au même titre que la Zakât. Il est de ce fait plus facile pour certains de dépenser de l’argent pour les chanteuses et les poètes pour leurs louanges. Ils détestent également les Gens du Hadîth [Ashab al-Hadîth] [...] Ils n’y a pas plus dangereux pour la « Charî’ah » [Loi Divine] que les gens du « Kalâm » [Rhétorique] et les Soufîs. Les premiers corrompent la foi des gens par des doutes [Choubouhât] dictés par leurs esprits et les derniers pervertissent les actes des gens et cherchent à démolir les fondements et les commandements divins. Ils préfèrent le chômage et l’écoute des chansons. Quant aux premières générations [salaf], elles n’étaient pas comme eux, au contraire, elles étaient soumises dans leur dogme [’Aqîda] et étaient actives et consciencieuses. Mon conseille pour mes frères, c’est de ne pas se faire influencer par les paroles des gens du « Kallâm », et de ne pas prêter l’oreille aux simplicités des Soufîs. Travailler pour gagner sa vie est meilleure que le chômage du Soufisme, et s’attacher aux vérités vaut mieux que d’approfondir des choses copiées à la manière des faux dévots. Ceci étant, nous constatons que le but des gens du Kalâm, est de semer le doute dans les esprits, et celui des Soufîs est de pervertir [...].[2] Ibn Taymiyyah (rahimahullâh) de son côté dit : « Les musulmans des premières générations [salaf] appelaient « al-Qurrâ’ » les hommes de religions et de science ; ce terme rejoint donc à la fois « al-’Ulémâ » et « an-Nussâk ». Puis, à ensuite, le nom « as-Soûfiyyah et Fuqarrâ’ ». [Kitâb « Al-Furqân bayna Awliyâ’ ar-Rahmân wa Awliyâ’ ach-Chaytân » - p.129]. [2] Kitâb « Talbîs Iblîs » de Ibn al-Djawzî, p.384-385 Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Introduction Gloire à Allah qui nous a choisi pour religion l’Islam, la seule religion acceptée par Lui, qui a fait de nous la nation juste et équitable afin qu’elle témoigne du fait que tous les Messagers ont bien transmis le message divin à leur peuple, et qui a fait du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- notre témoin le Jour du Jugement. Parmi les règles prescrites par Allah, on trouve l’ordre de prescrire le bien et d’interdire le mal : « Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable et interdit le blâmable. Car ce sont eux qui réussiront » (Sourate 3 verset 104) Par son infinie sagesse, Allah, permet à celui qui est incapable de rectifier le mal par sa main, de la faire par sa langue, ou au moins de le réprouver par son cœur. Et c’est le niveau plus bas de l’Imane (la foi). La punition pour ne pas prêcher le bien et interdire le mal est grave. Le Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) a dit : « Vous devez prêcher le bien et interdire le mal, autrement, Allah envoiera rapidement sur vous une punition et vous le supplierez alors mais il ne vous répondra pas. » (At-Tirmidhi) Dans le cadre de l’obéissance à cet ordre émanant d’Allah et de Son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui), et pour les musulmans du continent Nord Américain et d’ailleurs, je présente cette critique du Soufisme. Cela sera, Incha Allah, profitable pour les musulmans ignorant les dangers cachés du Soufisme, et qui de par leur science superficielle de l’Islam, ou pour d’autres raisons, sont dupés en croyant que l'agrément d'Allah est atteint par des doctrines mystiques et ascétiques et que la relation entre l’homme et Allah est maintenue à travers des prêtres auto-désignés. La déviation du droit chemin a poussé quelques dirigeants musulmans, à une certaine période de l’histoire, à croire que la perfection de la pensée pouvait être atteinte en mélangeant la philosophie grecque aux croyances islamiques. Ils ont contaminés la pureté et la simplicité de l’Islam comme mode de vie. Cela a ouvert la porte à l’ésotérisme (science cachée), l’élitisme (individus spéciaux choisis pour des missions) et le mysticisme (adoration non présente dans la Sounna ), concepts qui se sont développés plus tard comme une religion à part. La religion de l’Islam est basée sur le Livre d’Allah et la Sounna du Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Cheikh Al Islam Ibn Taymiyya -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Allah a envoyé son Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) bien aimé avec la guidée et la religion de vérité. En faisant cela, il a parfait ses faveurs sur ceux qui ont suivi la guidée, les musulmans, et a rendu clairs leurs droits et obligations » (« Prescrire le bien et le interdire le mal » de Ibn Taymiyya -Qu’Allah lui fasse miséricorde-) Cela signifie qu’aucun humain n’a le droit de prescrire aux gens autre chose que ce qu’a prescrit Allah ou Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, ni d’interdire une chose qu’Allah ou son Messager (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) n’ont pas interdit. Celui qui se permettrait un tel acte introduirait une religion totalement différente, suivant l’exemple des Gens du Livre qui ont pris leurs prêtres et rabbins comme divinités avec Allah. C’est le chemin des innovateurs que d’introduire des Bida’a (innovations religieuses) sous formes de paroles ou d’actions, de les imposer à ceux qui tombent sous leur influence, et à les forcer par n’importe quelle méthode à les conserver. C’est ainsi qu’ont agi les Khawarijs et les Rawafids et les autres sectes (Khawarijs : ceux qui se sont rebellés contre Ali -qu’Allah l’agrée-, 4ième Calife et l’ont tué. Ils considèrent tout pécheur comme mécréant qu’il faut exécuter. Rawafids : ce sont les chiites non Zaydites, ceux qui ont abandonné Zayd -qu’Allah l’agrée-, petit fils de Ali -qu’Allah l’agrée-, lorsqu’ils leur a interdit d’insulter ’Omar -qu’Allah l’agrée- et Abou Bakr -qu’Allah l’agrée-. Ce terme désigne les sectes Chiites qui insultent les Compagnons du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- (Imamites, Ismaélites (Druzes, Musta’liites et Agha Khani) et Alawi ou Nussairites)). Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Les soufis ont exploité l’état chaotique des états au 5ième et 6ième siècle (post-hégire) et ont invité les gens à suivre leur chemin, affirmant qu’ils allaient remédier à ce chaos conformément à la guidée du Cheikh de leur ordre. Ils ont inventé leur propre ordre et établi leurs propres critères, bien que ces critères ne soit pas confirmés par le Coran et la Sounna. L’imam Malik Ibn Anas -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit :« Ce qui ne faisait pas parti de la religion au temps du Prophète (Prières et bénédiction d'Allah sur lui) et de ses Compagnons, ne fera jamais parti de la religion. » Il a ajouté : « Celui qui introduit une Bida’a dans la religion de L’Islam et affirme que c’est une bonne chose, affirme par cela que Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a trahit son message et qu’il ne l’a pas complètement transmis, malgré la parole d’Allah : « Aujourd’hui, J’ai parfait pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l’Islam comme religion pour vous » (Sourate 5 verset 3) » Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit une parole précise fermant la porte à toute innovation dans la religion : « Vraiment, la meilleure des paroles est le livre d’Allah, la meilleure des guidées est celle de Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, les pires des choses sont celles nouvellement inventées (dans la religion). Toute chose nouvellement inventée est une Bida’a (innovation) et toute Bida’a est un égarement et tout égarement est en enfer. » (Abou Daoud, An-Nassaï) La Sounna est la seconde source de jurisprudence islamique. La réfuter toute ou partiellement est une action de Koufr (mécréance). En fait, adhérer au Coran et à la Sounna est une barrière contre toute déviation, comme l’a confirmé le Prophète --Prières et bénédiction d'Allah sur lui- : « Je vous ai laissé deux choses après lesquelles vous ne pourrez jamais vous égarer, tant que vous y resterez accrochés : le livre d’Allah et ma Sounna. Les deux ne seront jamais séparés jusqu’à ce qu’ils atteignent mon Hawdh-Al-Kawther (fleuve réservé au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- le jour du jugement). » (Imam Malik dans « Al-Mouwatta ») Adhérer à tout autre source en dehors des deux sources divines mentionnées ci-dessus est une déviation en soi. Les textes du Coran et de la Sounna prophétique indiquent que : “ faire volte-face au Livre et à la Sounna est une pratique des mécréants et hypocrites : « Dis : « Obéissez à Allah et au Messager. Et si vous tournez le dos...alors Allah n'aime pas les infidèles ! » (Sourate 3 verset 32) et : « Et lorsqu'on leur dit : « Venez vers ce qu'Allah a fait descendre et vers le Messager », tu vois les hypocrites s'écarter loin de toi. » (Sourate 4 verset 61) “ il est obligatoire aux musulmans dans leurs disputes de se référer aux deux sources divines : « Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation (et aboutissement). » (Sourate 4 verset 59) “ Le Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est notre modèle du meilleur mode de vie : « En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (Sourate 33 verset 21) En considérant les rappels évoqués ci-dessus, examinons le Soufisme et ses ordres et évaluons-les à partir du livre d’Allah et de la Sounna de Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. La Oumma (nation) musulmane a subi de nombreuses catastrophes tant politiques, économiques qu'humaines, mais a toujours réussi à survivre, à se relever et à poursuivre sa mission avec détermination et persévérance, sans tenir compte des « coups » qu’elle dû endurer. Les catastrophes spirituelles laissent quant à elles des cicatrices profondes qui détruisent la beauté de l’Islam. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Qu’est ce que le Soufisme ? Le Soufisme est souvent considéré par les soufis eux-mêmes ou par les orientalistes, comme un « mysticisme islamique », afin de donner l’impression que l’Islam est entièrement ou partiellement une religion ésotérique (secrète), avec des rites dogmatiques compris seulement par une élite, les Soufis ! Malheureusement, le manque d’analyse critique de ce sujet en langue occidentale a permis aux orientalistes de remplir le marché du livre dans les pays occidentaux avec une littérature qui dupe les musulmans naïfs en leur faisant croire que la guidée ne peut être atteinte qu’en suivant un ordre mystique. Les véritables musulmans devraient se suffire du nom « Musulmans » donné par Allah, Le Tout Puissant comme Il le dit : « C’est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a imposé gêne dans la religion, la religion de votre père Ibrahim, lequel vous a déjà nommé « Musulmans » avant et dans ce Livre » (Sourate 22 verset 78) Ibn Kathir -Qu’Allah lui fasse miséricorde- commente ce verset dans son Tafsir : « Allah a choisit les musulmans, les a honorés et distingués des autres nations par le plus honorable des messagers et la plus parfaite des religions, et ils ne les a pas surchargés avec plus que ce qu’ils ne pouvaient supporter ». Si les soufis se disent musulmans, pourquoi s’identifient-ils alors plus au Soufisme qu’à l’Islam .Ce mot « Soufisme » n’était pas familier à ceux qui vivaient dans les 3 meilleurs générations des Salaf-as-Salih (pieux ancêtres). Développement de la pensée Soufi Le Soufisme est le rassemblement d’une variété de pensées et philosophies. En mêlant des enseignements Islamiques avec cette pensée, les penseurs soufis essayent de sanctifier leur doctrine et de démontrer sa conformité à l’Islam. La philosophie grecque, et en particulier les enseignements néo-platoniciens, ont laissé une tâche indélébile sur beaucoup d’aspects du Soufisme. Cela a été le résultat de la traduction des travaux philosophiques grecques en arabe lors du 3ème siècle post-hégire (« Allah est partout », « son essence se trouve dans sa création », etc…). Le panthéisme grecque est devenue une partie intégrante de la doctrine soufie (W. Montgomery Watt « Islamic Philosophy and Theology » 1985. p37-38). Le panthéisme est aussi adopté par le Soufisme. N. Fabemi le fait remarquer : « Il est intéressant de voir comment les idées soufies rappellent que le panthéisme et le Soufisme se sont développés en Perse. » (N. Fabemi. « Soufisme ». p. 119) Vedanta, le chef de la philosophie Hindoue, qui est un exemple de panthéisme dans son sens métaphysique, a aussi eu un impact sur le Soufisme suite à la conquête du Sindh par Mouhammad Ibn Qasim au 2ème siècle post-hégire. L’occultisme soufi, avec ses doctrines philosophiques et théosophiques, est sans aucun doute antithétique à l’Islam. L’Islam proclame que l’entité et essence indivisible d’Allah est totalement différente de Ses esclaves. Les soufis, au contraire, souscrivent à la croyance que l’homme et Allah forment en fait une seule entité et essence. La doctrine de panthéisme de Ibn Arabi est une combinaison de manichéisme, gnosticisme, néoplatonisme, philosophie chrétienne, Védantique et de spéculations qu’il a vainement essayé de justifier par l’Islam en les reliant à des traditions prophétiques. R.W.J Austin écrit : « Sur son thème principal, ce qui domine le reste et auquel ils sont subordonnés est l’unicité de l’existence (Wihdat ul-Wudjud). Le concept de l’unicité de l’existence embrasse toute chose, et tout les autres concepts de Ibn-Arabi sont des facettes de cela. Comme il le dit, toute distinction, différence et conflit ne sont que l’apparence d’une même et unique réalité, « le vêtement sans couture » de l’existence, dont la réalité comme toute existence qui en dérive est son existence » (Ibn ’Arabi, « Facettes de la sagesse », p 3) Ahl Al-Sounna wal-Jama’a, sont d’accord pour dire qu’Allah est unique, ils confirment tous les noms et attributs par lesquels Allah s’est qualifié, sans ressemblance à sa création ; son essence ne ressemble en rien à celle de ses créatures, de même ses attributs ne sont en rien comparables à ceux de la Création. Allah, le Suprême, a dit : « Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant » (Sourate 42 verset 11) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Mouhiyddin Ibn Arabi, l’une des autorités suprêmes du mysticisme soufi, qui a capturé l’imagination et l’éducation des soufis à travers le monde, est né en 560 post-hégire (1165 après J.C.), et il a étudié les doctrines occultes et métaphysiques des soufis. R. Austin écrit : « De tels enseignements et pratiques consécutives ont poussés Ibn Arabi, même lorsqu’il était jeune à Séville, à passer de longues heures dans les cimetières à communier avec les esprits des morts ». (Ibid) Il décrit ses « révélations au cimetière » comme étant véritables et il a compilé un écrit massif sur le Soufisme, intitulé « Al-Futuhat Al-Mekkiya » (les révélations Mecquoises). A ce sujet, Ibn ’Arabi écrit : « Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. ». (Ibid) L’autres impression forte qu’Ibn ’Arabi veut laisser aux lecteurs de ses révélations Mecquoises, est qu’il a lui aussi, en tant que figure spirituelle et mystique, fait l’expérience de la lourdeur de la révélation, ressemblant à celle du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. (Ibid) Il a noté que parfois la pression de la révélation mystique était tellement forte qu’il se croyait obligé de finir son travail avant de se reposer. (Ibid) Allah, l’Exalté, condamne de tels déclaration en disant : « Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite », quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : « je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu’Allah a fait descendre. » (Sourate 6 verset 93) Selon le Coran, la révélation est de deux sortes. La première est celle qui vient d’Allah à ses Prophètes et Messagers à travers un ange, tel Djibril -Bénédiction d'Allah sur lui- (l’ange Gabriel). Cela a cessé suite au décès du Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. La seconde est une communication satanique, à propos de laquelle Allah dit : « Vous apprendrai-Je sur qui les diables descendent ? Ils descendent sur tout calomniateur, pêcheur » (Sourate 26 versets 221-222) Les musulmans croient que le Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est le dernier des Prophètes, en est le sceau (il vient rompre la lignée de la prophétie). C’est pourquoi, toute personne qui affirme être un prophète ou un récipient à la révélation divine est un imposteur et un hérétique. En outre, il semble assez hérétique pour un jeune homme de passer de longues heures dans des cimetières « à communier avec les esprits des morts ». Allah a dit au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :« tu ne peux faire entendre ceux qui sont dans les tombes » (Sourate 35 verset 22) En effet, cette communion pourrait bien valider la théorie du panthéisme. Afin de justifier sa doctrine théosophique et panthéiste en la faisant apparaître islamique, Ibn ’Arabi utilise le ta’wil (interpolation), qui est le fait de donner des interprétations tirées par les cheveux à des versets bien choisis du Coran ou des traditions prophétiques, changeant le sens apparent en un sens qui souscrit à sa croyance. Cette technique fut utilisée avant lui par les « Batini », une secte secrète qui s’est égarée du chemin de l’Islam. Il se réfère à Allah le Tout-Puissant comme « Créateur-Créature » et essaye de présenter l’entité divine dans un contexte théosophique, afin de convaincre son lecteur que la création d’Allah n’émane de rien d’autre que de son « entité première ». (Ibid) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Ainsi, la divinité pour Ibn ’Arabi est en réalité tous les éléments qui constituent l’univers : les hommes, les animaux et toute autre existence. Par exemple, il se décrit lui même comme une réalité divine. Et afin d’être sur que ses lecteurs ne remarquent pas son hérésie, il écrit : « En relation à l’existence, Il (Allah) est l’essence de toute chose existante. Ainsi, dans un certain sens, les choses relatives sont élevées en elles-mêmes, car en vérité, elles ne sont rien d’autres que Lui, qui porte le nom de Abou Sa’id Al-Kharraz » (Ibid) A partir de ce concept hérétique sur Allah, on pourrait déduire des principes qui contredisent les aspects fondamentaux et les croyances évidentes contenues dans le Coran et la Sounna. Par exemple, l’homme selon la théorie du « Fils de Platon » (Ibn ’Arabi) n’est rien d’autre que Dieu lui-même, et comme Pharaon était un homme, sa déclaration proclamant sa divinité serait vrai selon la doctrine d’Ibn ’Arabi. De plus, si rien d’autre n’existait en dehors d’Allah, alors tout animal de toute espèce est en réalité Dieu. Et comme toute chose existante à la même essence, l’alcool n’est rien d’autre que l’eau, et toute chose haram est halal. Il n’y a pas de croyance hérétique plus dangereuse que le panthéisme. Allah, l’Exalté, est bien loin de ce qu’Ibn Arabi et ses adeptes lui assignent. Allah a dit : « Il n’y a rien qui Lui ressemble ; et c’est Lui l’Audient, le Clairvoyant » (Sourate 42 verset 11) Et il n’appartient pas aux véritables croyants de faire des interprétations tirées par les cheveux sur l’essence d’Allah ou sur Ses attributs. Les véritables musulmans les acceptent tels qu’ils sont dans le Coran et les hadiths Sahîhs (traditions authentiques). Ce verset est une affirmation commandant aux croyants de ne pas Lui imputer d’autres attributs ou noms que ceux qu’Il s’est donné lui-même ou par le biais de Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dans les hadiths Sahîhs. Ils ne doivent pas rendre Allah sujet de similitudes ou exemples. Allah nous dit dans le Coran : « N’attribuez donc pas à Allah des semblables. Car Allah sait, tandis que vous ne savez pas » (Sourate 16 verset 74) Les soufis et leur maîtres, veulent nous faire croire que leur doctrine a pour origine le Coran. Ils interprètent certains versets selon leur gré, aussi bien linguistiquement que théologiquement, afin de corroborer leurs croyances. En plus de ces différentes interprétations, ils réduisent les versets à des symboles et des codes, qu’ils juxtaposent dans des sens métaphysiques. Afin de donner un exemple de la gravité de cette perversion du langage soufi, étudions le verset suivant : « Ô hommes, craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être [Adam], et a créé de celui-ci son épouse [Eve], et qui de ces deux là a fait répandre [sur la terre] beaucoup d’hommes et de femmes » (Sourate 4 verset 1) De ces mots, on comprend facilement qu’Allah a créé Adam -Bénédiction d'Allah sur lui- en premier, et selon de nombreux versets, il l’a façonné et a créé Eve -Bénédiction d'Allah sur elle- de la côte d’Adam -Bénédiction d'Allah sur lui-, comme cela est décrit dans les hadiths Sahîhs. Afin de justifier ses croyances panthéistes, Ibn ’Arabi a donner au verset cité plus haut le sens suivant : « De lui (Adam) est venu la femelle et les enfants, qui sont tous venus de « la nature universelle » qui est Dieu, qui se manifeste dans la forme de leur (nature) et dans la forme d’Adam, dans la forme de Eve et dans la forme de leur progéniture »(A-E Affifi, « The mystical philosophy of Ibn Arabi ») L’élément divin, selon lui, habite toute existence. Il s’est exclamé : « Gloire à Allah, qui a créé toute chose, et qui est lui même leur essence ». (Ibid p.135) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Les origines du Soufisme Comme la doctrine Soufie, le panthéisme est adopté par d’autres religions et philosophies faites par des hommes. Cela est confirmé par S. R. Sharda dans son livre, « Pensées Soufies ». « La littérature Soufie de la période post-Timor montre un changement crucial dans la pensée : elle est devenu panthéiste. Après la chute de l'orthodoxie musulmane au pouvoir en Inde pendant environ un siècle, suite à l'invasion du Timor, les Soufis se sont libérés du contrôle de l’orthodoxie musulmane et se sont mélangés avec les saints hindous, qui les ont influencés à un degré difficilement imaginable. Les soufis ont adopté le Monisme (doctrine qui affirme qu’une seule entité ou essence existe) et se sont dévoués à l’école Védantique Vaishnava (Chef de la philosophie hindoue, traitant de la doctrine oupanishadique de l’identité de Brahman et Atman, qui a atteint son apogée vers 800 JC à travers le philosophe Shankara). Les pratiques Bhakti (adoration dans le but d’atteindre Brahman) et de yoga (union avec l’être suprême) sont prêchés par l'école Védantique Vaishnava. À ce moment-là, la popularité du panthéisme Védantique avait atteint son zénith parmi les soufis. » (S. R. Sharda, « Sufi Thought ») Il est clair que les Soufis n'ont pas développé leurs pensées indépendamment de toute influence. Le christianisme et les autres religions ont eu leur impact sur les doctrines soufies. « Au début du neuvième siècle, explique N. Fatemi, les Soufis ont développé une doctrine œcuménique basée sur l'idée du Zoroastrisme, du Bouddhisme, du judaïsme, du christianisme, du Néo-Platonisme et de l’Islam ». Le soufisme considère toutes les religions comme des reflets plus ou moins parfaits de la grande vérité centrale qu'ils recherchent à appréhender entièrement, et par conséquent les soufis les considèrent comme bonnes, proportionnellement à la vérité qu’elles contiennent. (Sharda, Ibid) Ibn ’Arabi, le philosophe Soufi le plus infâme, a inclus la plupart de ses idées hérétiques dans son livre, « les Facettes de la Sagesse », qu'il affirme avoir reçu du Prophète Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Il a écrit : « J'ai rencontré le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lors d’une visite qu’il ma accordé dans la dernière partie de Mouharram en l'année 627 A.H. dans la ville de Damas. Il avait dans sa main un livre, et il m’a dit : « C'est le livre des Facettes de la sagesse, prends-le et apporte le aux hommes, afin qu'ils puissent en bénéficier. » (R.W.J. Austin, note préliminaire sur le chapitre 3 d'Ibn Arabi, « Les facettes de la sagesse », p.71) Il est suffisant de dire que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- est dans sa tombe depuis le moment où son corps honorable y a été étendu, un fait convenu par toute la nation musulmane. On n'a jamais signalé qu'il avait rendu une seule visite à un de ses Compagnons. Alors que dire de ceux qui sont venus six siècles après ! Abou Hourayra -qu’Allah l’agrée- a rapporté du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- : « Je serai le plus éminent des enfants d'Adam le jour du jugement, le premier dont la tombe se fendra, le premier médiateur, et le premier dont l'intercession sera reçue (par Allah). » (Mouslim) Dans son livre « Les Facettes de la sagesse », Ibn ’Arabi présente certains aspects de ce qu'il nomme « la sagesse divine », tel qu’il la conçoit à travers la vie de 27 prophètes mentionnés dans le Coran. Le contenu de ce livre est décrit par son traducteur, R.W. Austin. Il dit dans sa note préliminaire au chapitre III : « Ce chapitre est le plus difficile et controversé de tous les chapitres du livre, en raison de l’explication peu commune et extraordinaire du Coran. Certainement, du point de vue de la théologie exotérique, l’approche d'Ibn ’Arabi au Coran en ce chapitre est au mieux insouciante, et au pire scandaleusement hérétique. » Citer Link to post Share on other sites
theloxbox 10 Posted November 10, 2010 Partager Posted November 10, 2010 dentsdesagesse Une fois j'ai poster un message ici dont tout le monde a rigoler, le probleme , c'est que j'ai lu un livre d'un espion anglais, et cette histoire sa fait 400 ou 500 ans, cet espion avec des centaines d'autres, connaissaient le Coran et la langue arabe par coeur, ils sont venu en terre d'islam en turquie, leur mission, c'est de corrompre l'Islam, et aussi , d'apres lui, leur strategie etait d'encourager le souffisme, et surtout les lecture comme Ihya Ouloum Eddine, pourquoi cet espion a raconter la verité, c'est parcequ'il est devenu musulman et n'est pas retourner en angleterre, L'une des choses qui la toucher, il a dit dans ses lecture qu'il a trouver les msuslmans tres civilisé par rapport aux anglais, et tres sympatique, il y a eu des plaintes contre lui, parceque sa bouche pue, l'imam l'a appeller, et lui a ordonner de nettoyer ses dents avec Siwak, genre de brosse a dent, il a raconter meme combien de sang coulait de sa bouche apres chaque nettoyage, puis il a raconter que pendant le meeting avec leur roi, la bouche du roi d'angletterre pue a 7 mettre et il la sentaient , mais c'etait normal pour eux, l'etre humain pue, puis il a realiser que la vie d'etre humain etait tout autre chose avec les musulmans, il a realiser la verité et les a exposer, Si jamais je me rappelle de ce livre, je vais le copier et le poster en pdf, Peace Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Ce chapitre traite de la Sourate Nouh, un des cinq Prophètes qui ont été dotés de constance et patience. Il a fait des efforts sincères pendant 950 années afin de persuader son peuple d'abandonner l’adoration des idoles et d'adorer Allah en exclusivité, mais en vain. En conclusion, le Messager d'Allah, Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- a invoqué Allah et lui a demandé de punir son peuple entêté et endurcis (dans le polythéisme). Allah a répondu en noyant le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- par l'inondation en ce bas monde, et en les condamnant au Feu de l’enfer dans le prochain, une punition à la hauteur de leur crime. Mais Ibn ’Arabi interprète quelques versets de la Sourate Nouh de la façon la plus indigne, puisqu'il suggère des significations diamétralement opposées au sens apparent. Il interprète les « injustes », « infidèles », et « pêcheurs » de la Sourate Nouh en tant que « saints et gnostiques » (Ibn ’Arabi, Ibid) se noyant dans l’eau de la science d’Allah et brûlant non pas dans les tourments de l’enfer, mais plutôt dans les flammes de la science d’Allah. Ibn ’Arabi a considéré les idoles adorées par le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- comme de véritables divinités. Les personnes du peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- ont dit : « N’abandonner jamais vos divinités et n’abandonnez jamais Wadd, Souwa, Yaghouth, Ya'ouq et Nasr » (Sourate 71 verset 23) A ce sujet, Ibn ’Arabi a commenté : « Si le peuple de Nouh -Bénédiction d'Allah sur lui- les avait abandonnées, il serait devenu ignorant de la réalité, dans la mesure où dans chaque objet de culte, il y a un reflet de la réalité, qu’elle soit reconnue ou non » (Ibid) La réalité à laquelle se réfère Ibn ’Arabi n’est rien d’autre que la divinité du panthéisme. Pourtant, ses disciples, les soufis, se défendent, argumentant que leurs doctrines sont basées sur les enseignements de l'Islam. Cependant, les preuves sont là, leur doctrine est plus proche de la doctrine chrétienne de l'incarnation, défendu par Mansour El-Hallaj, une des personnalité infâme du Soufisme, qui a été crucifié pour s’être proclamé identique à Dieu. « Je suis Celui que j'aime » s’est-il exclamé. « Ce que j'aime est moi. Nous sommes deux âmes partageant le même corps. Si vous me voyez, vous Le voyez et si vous Le voyez, vous me voyez. » (Cheikh Abou Bakr Djaber Al-Djazaïri, Illat-Tasawwouf Ya Ibadallah, pp.10) Les principes fondamentaux du Soufisme Le Soufisme est un schisme développé lors du quatrième siècle post-Hégire, exploité par les sectes déviantes, les sectes Batinis et par le reste des ennemis de l'Islam, tels que les juifs, les Mages et les Croisés, afin d’altérer la ’Aqida islamique (dogme) et l’unité musulmane. « Le Soufisme » d’après le renommé Cheikh Abou Bakr Djaber Al-Djazaïri, « est une déception honteuse qui commence par le dhikr (récitation des noms d'Allah) et aboutit à l'incrédulité. Sa manifestation extérieure semble traduire la piété, mais sa réalité profonde est une désobéissance aux commandements d’Allah. » (Ibid) Afin d'explorer en détail le Soufisme, ses principes fondamentaux doivent d'abord être explicités, afin d'avertir la communauté musulmane du piège de cette innovation, sachant que le nombre de prêcheurs du soufisme augmente. La Franc-maçonnerie est un sponsor probable du Soufisme aujourd'hui, afin d’éloigner la jeunesse musulmane de l'Islam pur, basé sur le livre d'Allah et la Sounna de Son Messager Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Les ennemis de l'Islam craignent les conséquences d'une telle renaissance, parce qu'elle affecte tout le monde musulman et diminue leur influence. Ce qui suit sont les principes fondamentaux du Soufisme jugés par le Coran et la Sounna, que nous allons étudier point par point : La structure des Ordres Soufis – Le Cheikh certifié – Al-’Ahd (le serment d'allégeance) – Le rituel du Wird soufi – Al-Khalwah (Séclusion) – Al-Kashf (dévoilement) – Al-Fanaa (l’annihilation) – La science manifeste et secrète – Al-Aqtaab (les pôles) – Al-Awliyaa (les saints). Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Structure des Ordres Soufis Le Soufisme établit un lien fondamental entre le Cheikh, chef de la tariqah Soufie (Ordre), et le mourid (débutant), un lien qui s’étend toute leur vie et qui continue après leur mort. Le mourid prend un serment d’allégeance (’ahd) et jure obéissance au Cheikh, qui promet en contrepartie de résoudre tous ses problèmes et de le délivrer de chaque dilemme toutes les fois qu'il le consulte. Le Cheikh promet également d’intercéder en sa faveur auprès d’Allah pour qu'il puisse être admis au Jennah (Paradis). Le mourid promet d’être consciencieux dans la pratique du dhikr assigné par son Cheikh, d’adhérer aux règles de l’ordre, et d’accepter sa loyauté à vie envers un ensemble de comportements édictés par l’ordre. La domination du Cheikh sur son mourid est donc presque totale. On s'attend à ce que le comportement du mourid même en dehors de l’ordre se conforme aux règles établies par l’ordre. Et lorsque un conflit avec des obligations extérieures surgit, le mourid doit agir en tant que Soufi et d’après les règles de son Ordre. L’Ordre Tijaniyyah fait promettre à chaque mourid de ne pas visiter les tombes d’autres personnalités pieuses ou de ne pas consulter tout Cheikh vivant. C'est un des facteurs principaux élargissant le fossé entre les différents ordres, entraînant un conflit entre eux, le but étant de convertir les membres des autres ordres, conquérir ou annihiler les autres ordres. Le mécanisme de structure d’Ordre dans le Soufisme mène à beaucoup de mauvais résultats : La division de la Oumma musulmane en des fractions et Ordres dirigés par des Cheikhs déviants et ignorants, faisant ainsi de la Oumma une proie facile à conquérir pour tout ennemi de l’Islam. L’hostilité parmi les adhérents de différents Ordres, au point où ils ne se marient pas dans des familles appartenant à d’autres ordres ou ne coopèrent pas avec les autres. La tromperie du Cheikh, qui affirme fallacieusement avoir la capacité de délivrer le mourid des difficultés et des problèmes qu’il rencontre. L’affirmation que le Cheikh sera présent à la mort du mourid, indépendamment du temps ou de l'endroit, qu’il l'instruira dans sa tombe sur ce qu’il doit dire aux deux anges de la tombe, et discutera avec eux en son nom, est totalement ridicule. Finalement, le Cheikh promet d'intervenir pour son mourid auprès d’Allah le jour du jugement, de l’aider lors de l’épreuve d'as-Siraat (la passerelle au-dessus de l'enfer), et de l'accompagner jusqu’au Jennah. Ce genre de tromperie, offrant la sécurité dans la tombe et plus tard, est un mensonge flagrant, non permis dans n'importe quelle circonstance. Les Cheikhs Soufis amènent des musulmans naïfs à croire de telles affirmations, et le résultat est le Chirk (polythéisme). De plus, tromper les musulmans est un des grands péchés. Isoler le mourid aussi loin que possible du monde extérieur. L’ordre l’enferme pour l'exploiter et le manipuler facilement (Idem). Le Cheikh Certifié Un autre fondement du soufisme est le Cheikh certifié, nécessaire pour donner au mourid son wird (récitation qu’il pratique régulièrement). Ceci peut également être donné par le député du Cheikh. Mais le Cheikh lui-même est l'autorité suprême, celui qui désigne les khoulafas (les fonctionnaires de l’ordre). Quand un mourid prend un serment, il le fait en fait au Cheikh, bien que les la plupart le font par l'intermédiaire de leur député local. Les deux lois principales des relations Cheikh-mourid sont : Le mourid ne doit pas discuter avec son Cheikh, ni demander de lui une preuve de ce qu'il lui ordonne de faire. Celui qui s'oppose à son Cheikh a cassé l’ahd, et est coupé du Cheikh. Même s’il reste physiquement près du Cheikh, la porte du meddad (aide) lui est fermée à tout jamais (idem). Les musulmans Sunnites croient que n'importe quel acte simple de culte doit être justifié par le Coran et la Sounna. Allah, l’Exalté, indique : « Et ils ont dit : « Nul ne rentrera au paradis que juifs ou chrétiens ». Voilà leurs chimères. Dis : « Donnez votre preuve si vous êtes véridiques ». (Sourate 2 verset 111) On a signalé que le compagnon ’Ali Ibn Abî Tâlib -qu’Allah l’agrée- a dit : « Si la religion devait être sujette à l'opinion, alors essuyer le bas du pied d'une botte (dans l'ablution) serait plus logique qu'essuyer le haut. » (Abou Daoud) Les Soufis croient que le Cheikh est nécessaire pour les relier à Allah. Ils estiment que le Cheikh de la tariqah est « un homme inspiré dont les yeux percent les mystères du caché, parce que, selon les Soufis, il voit avec la lumière d’Allah et connaît ainsi les pensées et confusions dans les poitrines des hommes. Rien ne peut lui être caché » (Saif an-Nasr, « Sira de Hamidiyyeh », 1956 ) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 La science de l'invisible, de l’inconnu et de ce que les poitrines cachent, est restreinte à Allah seul. Toute autre personne qui affirme posséder une telle science s’oppose à Allah et affirme avoir un de Ses attributs. Les Cheikhs sont considérés par les membres des ordres comme des surhommes, et ils leur accorde plus de crainte et de révérence que les compagnons ont accordé au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- (embrassade, inclinaisons...). M. Gilsenan décrit leurs sentiments de révérence à leur Cheikh lors d’une hadhreh (session de dhikr des Soufis) : « Durant la hadhreh, il (le Cheikh) quitte la session de dhikr en premier, alors qu’ils sont encore assis sur le sol, avec la robe de son père, symbole d’autorité. Il sort à travers un espace fait pour lui par les nuqabas, avec une main élevé jusqu’à sa poitrine en signe d’acceptation humble des cris qui l’encerclent : « ya sidi Salamah, ya sidi Ibrahim meddad ! meddad ! »(aide! aide!), tandis que les frères assis au centre nettoie le tapis où il a marché avec leurs mains pour ensuite laver leurs visages et corps avec la barakah (bénédictions). Non seulement il ne laisse personne embrasser sa main, mais personne n'a le droit de l'approcher pour le toucher pendant qu'il part. Afin de maintenir la crainte et le révérence selon lui, le Cheikh doit renforcer le concept de la barakah en augmentant l’espace institutionnel entre lui et ses mouridin (disciples). Plus il se retire d'eux, plus il rend la prétendue bénédiction plus difficile à obtenir, donc plus recherchée ensuite. La pénurie augmente la valeur. Si les mouridin essayent de l'atteindre, son officiel le protège jusqu’à ce qu’il soit parti. Tout le blâme leur incombe, alors que le Cheikh demeure au-dessus de tout reproche, le mystère est préservé, et toute la fidélité est concentrée sur lui comme symbole vivant de l’ordre et de la voie. » (M. Gilsenan, « saints et Soufis en Egypte moderne », Oxford presse 1973) Sans doute que le fait de prendre un Cheikh instruit en tant qu’exemple et professeur est précieux et encouragé. Il n’est pas possible de connaître Allah, ni les choses qui lui plaisent et celles qui le contrarient, et de savoir l’adorer, sans recevoir des instructions appropriées d'un Cheikh bien informé. Mais la partie dangereuse de cet établissement est qu'ils placent souvent un ignorant qui manque de connaissances islamiques appropriées pour instruire d'autres dans la religion. C’est un fait que les cheikhs de la plupart des Ordres, qui sont habituellement auto-désignés, ont peu ou pas de connaissances religieuses. La qualification la plus importante pour un Cheikh Soufi, sans compter ses influence sociales ou son statut, est la durée du service qu'il a rendu, à son supérieur, le Cheikh de l’Ordre, qui lui-même a hérité le titre d’après une chaîne de succession que les Soufis prétendent faussement tracer jusqu’au Prophète. Quelques Cheikhs sont assez fantasques pour affirmer qu'ils n'ont aucunement besoin de cette chaîne imaginaire, parce que leur Ordre dérive directement (!) du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, pas simplement en vision mais en réalité. Cheikh Muhammad At-Tijani affirme dans son livre, Al-Jawahir Al-Ma'ani (p.97) : « En ce qui concerne la chaîne de l'autorité à laquelle L’Ordre de Muhammadiyya Tijaniyyah se rattache, il m'a informé que « nous avons acquis notre science d'une variété de Cheikhs, mais Allah nous ordonne de ne pas se limiter à eux. Vraiment, notre autorité et mission d'enseignement dans cette Ordre a été donnée par le maître de l'univers Muhammad ». En effet, Allah a ordonné que nous apprenions la science et que nous l'atteignons par son moyen. Par conséquent, aucun Cheikh en dehors de At-Tijani n'est autorisé à agir dans la disposition de nos affaires selon son jugement. Quant aux mérites de At-Tijani, le maître de l'Univers (c’est-à-dire Muhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-) lui (At-Tijani) a indiqué que toute personne qui l'aime est aimée par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, et ne mourra pas avant qu'il soit un Wali absolu et favori d’Allah ». Les musulmans peuvent voir comment ils forgent des mensonges contre Allah l’Exalté et son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, et contre les croyants, sans honte ou crainte. Assez curieusement, Abdoul-Qadir Eisa, chef de l’Ordre Shadhiliyyah en Syrie, a relaté de Cheikh Mouhammad Al-Djazaïri dont, il a hérité l’Ordre, la chaîne de Cheikhs de L’Ordre remontant jusqu’au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, parmi eux on compte un nombre d'imposteurs Soufis et fanatiques Batinis (secte clandestine déviante). La chaîne est réclamée conjointement par quatre Ordres du Soufisme : Qadariyya, Shadhiliyyah, Darqawiyyah et Oulaiwiyyah. Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 La Oumma musulmane entière a convenu que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- n'a caché aucune science à sa communauté, ni n’a distingué un de ses compagnons avec une quelconque science particulière. Il a transmis de la meilleure façon le dernier et parfait message divin selon le commandement d’Allah, pour cela il mérite d'être le meilleur de tous les Prophètes et Messagers d'Allah. Allah, gloire à Lui, indique dans le saint Coran : « Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « Révélation m’a été faite », alors que rien ne lui a été révélé ? » (Sourate 6 verset 93) Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a sévèrement averti contre ceux qui forgent des mensonges contre lui, en disant : « Ne forgez pas de mensonges contre moi, car celui qui agit ainsi entrera en enfer. » (Mouslim) Et il -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a également dit : « Celui qui forge volontairement ou intentionnellement un mensonge contre moi, qu’il se prépare à occuper sa place dans le feu. » (Mouslim) Al-’Ahd (le serment d’allégeance) Le serment est un des principes cardinaux du Soufisme, confirmés par tous les Ordres Soufis. Il se déroule lors d’une cérémonie dans laquelle le Cheikh et le mourid se tiennent les mains, les doigts entrelacés et les yeux fermés. Puis le Cheikh ou son député fait prendre le serment en demandant au mourid de prendre le Cheikh en tant que chef et guide devant Allah le plus haut, selon la voie et la tariqah (Ordre) du Cheikh, d’adhérer à cette Ordre durant toute sa vie, ne se convertissant jamais à un autre, et qu’il garantit sa fidélité et son obéissance au Cheikh. Puis, le Cheikh récite le verset : « Vraiment, ceux qui te (Mouhammad) prêtent serment d’allégeance ne font que prêter serment à Allah. » (Sourate 48 verset 10) Alors, il instruit le mourid de son wird. Il demande alors : « M’acceptes-tu comme Cheikh et guide spirituel devant Allah, Le Plus Haut ? ». La réponse du mourid est : « J’accepte ». E le Cheikh indique : « Et nous avons acceptés ». Puis, le Cheikh et le mourid récitent alternativement la profession de foi, et la cérémonie se termine avec le mourid embrassant la main de son Cheikh. Le verset du Coran cité ci-dessus, de Sourate Al-Fath a une connotation sérieuse. Allah a révélé ce verset quand 1500 compagnons du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- lui prêtèrent allégeance à Al-Hudaybiah, et jurèrent de le soutenir et de combattre dans la voie d'Allah. Mais, utiliser un tel verset pour convaincre les naïfs des musulmans à prendre un serment qui n’a pas lieu d’être est une fine tromperie. Les Soufis basent également le principe du ’ahd sur des hadiths fabriqués et ils attribuent faussement un ’ahd semblable à ’Ali Ibn Abî Tâlib -qu’Allah l’agrée- fait au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-. Le serment de l’allégeance fait au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- par ses compagnons pour lui obéir et pour combattre dans la voie d'Allah a été fait plus tard par les musulmans au Khalifah, le chef de la Oumma musulmane. La pratique de prendre l’ahd à un Cheikh, et la cérémonie l'entourant étaient inconnues au temps du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et également durant la période des trois meilleures générations, des compagnons du Prophète et de leur suivants. Le système d’Ordre Soufi et les rituels associés ne sont rien d’autre que des bid’a (innovations) inventées par les générations ultérieures. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a à plusieurs reprises averti sa Oumma contre toute forme d'innovation. Il était très vigilant à ce sujet, au point de préfacer tous ses discours avec l'avertissement : « Vraiment, la meilleur des paroles est le livre d'Allah, et la meilleur guidée est la guidée de Mouhammad -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ,et le mal dans tout sujet religieux est l’innovation. Chaque innovation est une bid’a, et chaque bid’a est un égarement, et tout égarement conduit au feu. » (Mouslim) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 ’Ahd ou Bai'ah à la lumière du Coran et de la Sounna Afin d’avertir les musulmans du sérieux de la Bai’ah Soufie, celle-ci doit être définie linguistiquement et juridiquement. Linguistiquement, elle signifie échanger ou permuter des produits. Elle signifie également faire un engagement, un contrat, un accord et autre chose de ce genre, lorsque chacun des deux parties a vendu ce qu'il devait à l'autre, et a donné sa propre propriété et son obéissance. Et juridiquement, elle signifie faire un serment d’allégeance au Khalifah, ou au dirigeant de la nation musulmane, lui promettant de lui soumettre le jugement le concernant ou concernant les musulmans, de ne pas se disputer avec lui, et de lui obéir dans toute décision qu’il pourrait lui imposer, tant que c’est dans l’obéissance à Allah et Son Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, qu’elle lui plaise ou non. De cette manière, il était habituel pour la personne faisant cet engagement de placer sa main sur la main du Khalifah, ou du dirigeant de la nation musulmane, dans la confirmation de l'engagement, comme elle est faite par le vendeur et l'acheteur ; par conséquent, l'acte se nomme Bai’ah (ou affaire). Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « Si deux califes reçoivent le serment d'allégeance, tuez le second. » (Mouslim) L’Imam Ahmad ibn Hanbal -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a été interrogé sur le hadith ci-dessus. Il a dit : « Savez vous qui est l'Imam ? Il est celui sur lequel se mettent d’accord tous les musulmans. A propos duquel chaque musulman dit : « Il est l’Imam. » (« Masa'il al-Imam Ahmad » vol. II p.185) L'Imam Al-Qourtoubî -Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Quant au fait de nommer deux ou trois imams en même temps, dans un même pays, c'est une pratique qui est unanimement considérée comme interdite. » (« Al-Jami ' li-Ahkaam al-Qor'an », vol. I p.273) Se basant sur ce qui précède, chaque Bai'ah qui est faite à un autre que le Khalifah des musulmans ou dirigeant des musulmans (celui qui est investi de l'autorité pour déclarer les guerres ou pour ratifier les traités de paix et pour exécuter les décisions religieuses, ou houdood (sanctions légales)), est nulle et vide de sens. Dans son livre « Al-Bai’ah », Ali Hassan Abdoul-Hamid réfute les preuves présentées par les soufis et par certains partis islamiques qui considèrent la Bai’ah comme un rite religieux central. Ils disent : « Il n’y a aucun texte qui interdit le rite de Bai'ah ». L'auteur réfute cette énonciation par la suivante : « Tous les dires des savants précédents concernant la Bai’ah désignent la Bai’ah comme un droit exclusif du Khalifah ou du gouvernant. Aucun d'eux n’a fait référence à une quelconque Bai’ah exceptionnelle. Si nous approuvons, pour le besoin de la discussion, le type innové de Bai’ah (Soufie ou autre), alors posons la question : « Est elle (la Bai’ah) restreinte à un groupe de personnes particulier, ou bien tous les musulmans ont-ils le droit de la faire ? » Si leur réponse à la première question est « Oui », alors en approuvant un telle Bai’ah, ils ont inventé un acte du culte qui n'est pas sanctionné par le Livre ou par la Sounna, parce qu'Allah n’a jamais distingué un groupe particulier de musulmans d’un autre pour tout acte de culte. Et si leur réponse à la deuxième question est aussi positive, ils approuvent en conséquence la désunion de la Oumma, et considèrent légale sa division en Ordres, sectes et partis, donnant ainsi l'excuse à chaque groupe de suivre ses désirs et de concevoir sa propre Bai’ah. Et s’ils affirment que ce type exceptionnel de Bai’ah est permis, est-il possible que nos pieux prédécesseurs qu’Allah a félicités dans son livre soient ignorants d’un tel acte d’adoration ? » (Ali Hassan Abdoul-Hamid, Al-Bai'ah entre Sounna et bid’a p.23) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Abu Na'eem Al Asbahani a énoncé dans son livre « Hilyatul Awliyaa » que Moutarrif Al-Shikhkhir a indiqué : « Une fois, je rendis visite à Zaid ibn Soohan tandis qu'il était avec un groupe de personnes qui faisaient circuler une feuille de papier sur laquelle ont été écrits les propos suivants : « Allah est notre Seigneur, Mouhammad est notre Prophète, Le Coran est notre imam. Celui qui est avec nous, nous sommes avec lui, et celui qui est contre nous, nous sommes contre lui etc... ». Le papier était présenté à chaque homme, et on lui demandait : « Reconnais-tu cet engagement ? ». Quand le papier arriva jusqu’à moi, on m’a demandé : « Le reconnais-tu, jeune homme ? », « Non ! » répondis-je. Sur quoi, le chef du groupe dit à ses hommes : « Ne prenez pas de mesure précipitée contre ce jeune ». Alors, il s'est tourné vers moi et m’a demandé : « Que dis-tu jeune homme ? ». Je répondis : « Allah a déjà pris un serment de moi dans son Livre, après quoi je ne donnerai d’engagement à plus personne ». Sur quoi, chaque homme s’est rétracté de son serment. J'ai demandé à Moutarrif : « Combien étiez-vous ? » Il m’a répondu : « Nous étions une trentaine ». (Abu Na'eem Al Asbahani « Hilyatul Awliyaa ») Comparez maintenant ces pieux et sincères prédécesseurs – qui rejetaient tout acte d’adoration, bien qu’il paraisse bon, une fois qu'ils réalisaient que cet acte n'avait pas été pratiqué par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ou par ses compagnons -qu’Allah les agrée- avec les Cheikhs Soufis et les chefs des partis d'aujourd'hui, qui rendent non seulement la Bai’ah impérative à leurs adeptes, mais la considèrent également comme un rite religieux indispensable. Le rituel du Wird soufi Le wird est un autre principe central des Ordres Soufis, qui signifie littéralement une partie du Coran, ou n’importe quel autre acte spécifique d’adoration, que la personne récite ou exécute, soit à un moment particulier ou de façon régulière. Mais selon les Soufis, le wird, ou le dhikr, est le fait de répéter le nom d'Allah, et un ensemble d'invocations assignées au mourid par son Cheikh ou député en tant que liturgie de communion. Cela implique la sollicitation des morts, et la recherche d’aide par des sources autres qu'Allah. Le dhikr Soufi est de deux formes, le dhikr Al-Khafiy ou caché avec une répétition dans l’esprit ou murmuré à voix basse ; et le dhikr Al-Jaliy, une récitation ouverte dans laquelle le mourid récite à voix haute. Les Soufis distinguent trois types de dhikr : le dhikr des gens du commun (Al-’Awaam), qui consiste à réciter à plusieurs reprises le Kalimah, dont la signification est « Il n’y a de véritable divinité digne d’adorarion en dehors d’Allah, Mouhammad est le Messager d'Allah ». Le dhikr de la classe supérieur, qui consiste à répéter le nom « Allah » ou le mot « Haiy » (le vivant), et le dhikr de l’élite, qui est la répétition du pronom divin « Hou » (Lui). Les deux dernières formes de dhikr n’appartiennent pas à l’Islam. Le dhikr Soufi n'est pas limité aux trois types ci-dessus : dans beaucoup d’autre cas il inclut des litanies et des hymnes, ou comme les Soufis préfèrent les appeler « Tawassoulaat » ( supplications ou pétitions) au Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et à sa famille. Supplier des êtres en dehors d’Allah signifie lui associer des partenaires, une pratique non seulement condamnée par Allah et Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- mais qui annule toutes les actions de l’adorateur. Allah dit : « En effet, il t’a été révélé, ainsi à ceux qui t’ont précédé : « Si tu donnes des associés à Allah, ton œuvre sera certes vaine et tu seras très certainement du nombre des perdants. » (Sourate 39 verset 65) Les types de dhikr pratiqués communément par les Soufis ne sont pas seulement récités. Ils sont plutôt exécutés dans leur hadhrah. Le dhikr Soufi s'étend de la tranquillité au comportement d’extase hystérique. Dans beaucoup d’Ordres, le rituel a une section appelée le samaa’ dans laquelle le chant, la danse et l’utilisation d’instruments musicaux, tels la flûte et le tambourin, sont d’une grande importance. Le dhikr prescrit par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- doit être récité individuellement, et seulement de la façon prescrite par lui. La fabrication du dhikr d’une façon différente, ou en commun, est une innovation menant à l’égarement. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’un tel rituel est accompagné de pratiques interdites telles que la musique, contre laquelle il y a une référence directe dans le Coran : « Et, parmi les hommes, il est (quelqu’un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’Allah... » (Sourate 31 verset 6) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Les Compagnons prééminents du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ont confirmé que le terme « plaisants discours » fait référence au chant et à la musique (Boukhari, Abou Daoud et At-Tirmidhi). Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a confirmé ce fait dans le hadith suivant : « Il y aura des gens de ma communauté qui considéreront licite la fornication, le port de la soie, la consommation des boissons alcooliques et l'utilisation des instruments musicaux. " (Al-Boukhari, Abou Daoud et Al-Bayhaqi) Il est obligatoire pour les musulmans d’adhérer aux deux sources divines de l’Islam, le Coran et la Sounna. Les Compagnons du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ont bien compris ces deux sources fondamentales, comme le requiert la profession de la foi : « Il n'y a aucune divinité digne d'être adorée en dehors d'Allah ; Mouhammad est le Messager d'Allah. » Ils critiquaient le moindre signe de déviation parmi les musulmans. A chaque fois qu’ils remarquaient une nouveauté, ils s’y opposaient énergiquement, essayant de rectifier la situation ou d’éliminer l’innovation. ’Abdellah Ibn Mas’oud -qu’Allah l’agrée- qui était gouverneur d'al-Koofah, Irak, à une époque, est entré dans une mosquée un jour, et a vu des gens assis en cercles. Au milieu de chaque cercle, il y avait un tas de cailloux, et dans chaque cercle un homme instruisant les autres : « Récitez Soubhân-Allah (Pureté à Allah) cent fois. Dites, Al-hamdou lillah (Louange à Allah) cent fois. Dites, Allahou-Akbar (Allah est le plus grand) cent fois. » Sur quoi, ’Abdellah Ibn Mas’oud -qu’Allah l’agrée- leur dit : « Ô gens ! Soit vous suivez une religion qui est meilleure que celle du Messager d'Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ,soit vous entrez dans une porte de déviation sans vous en rendre compte. » Ils ont répondu : « Ô Abou ’Abdour-Rahmân (son surnom) ! Par Allah, nous n’avions l'intention que de faire une bonne action. » Il s’exclama : « Combien de fois on désire faire du bien mais on n'atteint jamais son but. ». La citation ci-dessus prouve clairement que la sincérité seule et les bonnes intentions ne sont pas suffisantes pour rendre les actes d’adoration acceptables par Allah. Les actes doivent d’abord se conformer au livre d'Allah et à la Sounnah de Son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- Inventer de nouvelles méthodes ou de nouveaux concepts ne font qu’accroître la colère d’Allah. La religion de l’Islam a déjà été complétée par Allah. Elle n’a besoin de personne pour la changer en vue du gain mondain. Cela nécessite donc que toute opinion ou pratique religieuse doit être jugée par le livre d’Allah et la Sounna de son Messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- pour décider de sa validité. Khalwah (Séclusion) Le sens littéral de khalwah est séclusion ou retraite, mais elle a une connotation différente dans la terminologie Soufie : c'est un acte d’abandon total de soi à la recherche de la présence divine. Dans la séclusion complète, le Soufi répète le nom d’Allah, selon la forme la plus élevée du dhikr. Dans son livre « Voyage chez le seigneur du pouvoir », Ibn ’Arabi (1165-1240 A.D.) explique les différentes étapes par lesquelles passe le Soufi durant sa khalwah. Il suggère : « Le Soufi doit fermer sa porte au monde durant quarante jours et s’occuper avec le rappel d’Allah, répéter, « Allah, Allah... », alors Allah, le Tout-Puissant va étaler devant lui les degrés de Son royaume comme épreuve. En premier lieu, il découvrira les secrets du monde minéral. S’il s’occupe avec le dhikr, Il (Allah) lui dévoilera les secrets du monde végétal, ensuite les secrets du monde animal, ensuite l’infusion du monde des forces vivantes dans les vies, puis le « signe de surface » (la lumière des noms divins, selon Abdoul-Karim al-Djili, disciple de Ibn Arabi), ensuite les degrés de la science spéculative, puis le monde de la formation de l’ornement et de la beauté, ensuite le degré de qoutb (l'âme ou le pivot de l’univers) alors il recevra la sagesse divine et le pouvoir des symboles et l’autorité sur le voilement et le dévoilement. Le degré de la présence divine lui est rendu claire, le gardien du jardin (d’Eden) et de l’enfer lui sont indiqués, puis, les formes originales du fils d’Adam, le Trône de la Miséricorde. Si cela est approprié, il connaîtra sa destination. Alors, il lui indiquera le Calame, la première intelligence (comme l’appelle les philosophes Soufis), puis celui qui fait bouger le Calame, la main droite de la vérité (la « vérité » comme définie par al-Djili est la source par laquelle tout est créé, aucun autre si ce n’est Allah.) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Il est suffisant de dire que le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-, qu'Allah a béni par son ascension au 7ème ciel, n’a jamais parlé de ces étapes détaillées que promet Ibn ’Arabi à ceux qui entreprennent la khalwah. Malgré cela, la pratique de la khalwah est régulièrement suivie par les Soufis, avec la permission et la surveillance de l’autorité Soufie. La période de quarante jours de khalwah est basé par le Soufis sur les quarante jours durant lesquels Allah a appelé Moussa -Bénédiction d'Allah sur lui-, comme mentionné dans différents chapitres du Coran. Un d’eux est la Sourate Al-Baqarah : « Et [rappelez-vous], lorsque Nous donnâmes rendez-vous à Moussa pendant quarante nuits Moussa ! » (Sourate 2 verset 51) La Khalwah est une pratique obligatoire pour celui qui est en quête d’Allah, elle lui donnera une infusion de la science divine, selon les promesses d’Ibn ’Arabi et de ses disciples. Il y a beaucoup de conditions à la Khalwah. Elles incluent, selon l’Ordre Tijaniyyah : Entrer dans l’endroit de la khalwah de la même façon que l’on entre dans une mosquée, exécuter les ablutions avant d’entrer, rechercher l’aide de l’âme des Cheikhs de l’Ordre, par le moyen du Cheikh actuel de l’Ordre. La place de la khalwah doit être sombre, et l’adorateur doit abandonner toute affaire mondaine et toute affaire religieuse extérieure, comme la première étape vers l’abandon de son existence. L’assiduité dans le dhikr, ou le rappel d’Allah, doit être continue pour que celui dont on se rappel, à l’état final, se manifeste à l’adorateur. Le cœur du mourid doit être perpétuellement attaché à son Cheikh, qui a été « nommé » par Allah pour le guider, comme l’affirment les Soufis. Selon leur croyance, le Cheikh est censé accompagner le mourid constamment, spirituellement aussi bien que physiquement, indépendamment du nombre de mourids ou de leurs emplacements géographiques. Ainsi, les chefs Soufis entraînent graduellement les musulmans naïfs dans la croyance impie que leurs Cheikhs sont omniprésents. Allah dit : « Pas de conversation secrète entre trois, sans qu’Il ne sois leur quatrième. Ni entre cinq, sans qu’Il n’y sois le sixième. Ni moins ni plus que cela sans qu’Il ne soit avec eux, là où ils se trouvent. » (Sourate 58 verset 7) Bien que le sens littéral doit être accepté, le verset ci-dessus ne doit pourtant pas être mal interprété pour justifier la croyance hérétique et panthéique que l’essence d’Allah, l’Exalté, est partout. Plutôt, le verset indique qu’Allah, Gloire à Lui, atteint toute chose de par sa science. Le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- n'a pas négligé de mentionner et clarifier à ses adeptes tous les moyens qui mènent au succès dans l’au-delà, ni n’a négligé de les avertir de tous les moyens qui conduisent au malheur dans l’au-delà. Et, puisque la pratique de la Khalwah n’est pas incluse dans les moyens d’atteindre le succès, elle doit être incluse dans les moyens d’atteindre le malheur. D’ailleurs, rechercher l’aide de quelqu’un en dehors d’Allah est une pratique polythéiste condamnée par Allah dans le Coran : « Dis (Mouhammad) : « Invoquez ceux que vous prétendez (être des divinités ) en dehors de Lui. Ils ne possèdent ni le moyen de dissiper votre malheur ni de le détourner ». Ceux qu’ils invoquent cherchent (eux-mêmes), à qui mieux, le moyen (bonnes actions) de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. » (Sourate 17 versets 56-57) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Il y a également une autre condition à la khalwah : le mourid doit rester silencieux tout au long des quarante journées de son khalwah même s’il sort de son lieu pour quelque raison. Il est suffisant de dire que garder le silence pendant toute une journée est interdit d’après les paroles du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :« Personne ne doit garder le silence toute une journée, jusqu’à la nuit. » (Sahîh al-Jâmi’) Al-Mounawi, dans son commentaire de ce hadith, dit que rester silencieux pendant toute une journée est interdit parce que c’est une imitation d’une coutume chrétienne. En outre, la khalwah n’a jamais été pratiquée par le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- après réception de la Prophétie, ni ses compagnons -qu’Allah les agrée-, ni leurs suivants. Au contraire, le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a recommandé une vie sociale parmi les musulmans et l’a considérée comme précieuse, comme dit dans le hadith suivant relaté par Ibn ’Omar -qu’Allah l’agrée- :« Le croyant qui se mélange avec les gens et supporte patiemment leur méfait aura une plus grande récompense que celui qui ne se mélange pas avec les gens et ne supporte pas patiemment leurs méfaits. » (Hadith authentique) Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 « La réalité du Soufisme à la lumière du Qur’an et de la Sunnah » de Cheikh rabee La réalité de la croyance du Wahdatul Wujud a travers les poèmes de grands soufis Extraits du livre de Sheykh Muhammad ibn Rabi’ Ibn Hadi Al-Madkhali : « La réalité du Soufisme à la lumière du Qur’an et de la Sunnah ». Les écoles de pensée parmi les soufis Il est possible de diviser les idéologies des soufis extrêmes en trois catégories: La première catégorie : Les adeptes de l’école illuministe de philosophie. Ce sont ceux qui donnent une importance plus grande aux idées philosophiques qu’au fait d’éviter une vie mondaine. L’illuminisme signifie que l’âme est illuminée par une lumière qui se diffuse dans le cœur comme le résultat d’exercices spirituels, éduquant l’âme et infligeant une punition au corps afin de rectifier et purifier l’esprit. C’est quelque chose de commun à tous les soufis, sauf que cette catégorie s’est arrêté là, et n’est pas allé jusqu’à l’affirmation qu’Allah s’incarne dans sa création, ou que tout est Allah. Cependant leur façon est contraire aux enseignements de l’islam, et ressemble plus aux religions déviées tel le bouddhisme. La seconde idéologie est celle de ceux qui croient au Hulul, ceux qui disent qu’Allah s’incarne dans les êtres vivants, est Allah le très haut, est loin de tout cela. Cela a été ouvertement proclamé par quelques soufis extrêmes tel Al-Husayn ibn Mansour Al-Hallaj, qui a été déclaré mécréant par les savants. Ils ont ordonné son exécution et il a été crucifié en 309 H. Les propos suivants lui sont attribués : « Gloire à lui qui a manifesté sa nature humaine Cachant la lumière perçante de sa divinité Bien que sa création l’ai vu ouvertement Sous la forme de quelqu’un qui mange et boit [ Attribué par Al-Wakil au livre « at-Tawassin » de Al-Hallaj ] ou ses dires : « Je suis celui que j'aime , ce que j'aime est moi; nous sommes deux âmes Co-habitant un seul corps . Si vous me voyez, vous le voyez et si vous le voyez, vous me voyez ». Al-Hallaj croyait au Hulul ( fusion d’Allah avec sa création) et croyait en la dualité de la nature divine, et qu’Allah a une nature divine et humaine. Ainsi le divin s’incarne dans l’humain, et l’humain est la nature divine de la divinité, et le corps est sa forme humaine. Malgré son exécution pour apostasie et le fait que les leaders soufis de l’époque se sont désolidariser de lui, d’autres le considèrent comme un soufi, disent que ses croyances sont correctes, et répètent ses paroles. Parmi eux on compte Abdul-‘Abbas ibn ‘Ata Al-Baghdadi, Muhammad ibn Khalif Ash-Shirazi et Ibrahim an-Nasrabadhi, comme rapporté par Al-Khatib Al- Baghdadi. La troisième idéologie est celle du Wahdatul-Woudjoud, c’est à dire que toute existence a une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah. Le leader et promoteur de cette croyance est Ibn ‘Arabi Al-Hatimi At-Ta’y, qui a été enterré à Damas en l’an 638H. Il dit à propos de cette croyance dans son livre « Al-Futuhatul-Makkiya » : « L’esclave est le Seigneur et le Seigneur est esclave Que je désire connaître qui est le redevable Si je dis : c’est l’esclave, ce sera la vérité Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable ? » [ « Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par le Dr Taqiyudin Al-Hilali dans son livre « Al-Hadiyatul-Hadiya » ] Il a aussi dit dans Al-Futuhat : « Ceux qui ont adoré le veau, ont adoré rien d’autre qu’Allah ». [«Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par Ibn Taymiya dans « Al-Fatawa »(vol 11) ] Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 Ibn ‘Arabi est appelé Al-‘Arifbillah ( celui ayant une grande connaissance d’Allah), par les soufis, et aussi Al-Qutbul-Akbar ( le grand pivot ), Al-Miskul-Adhfar ( la plus belle odeur du Musk ), malgré sa croyance dans le Wahdatul-Woujoud et autres dires calamiteux. En effet, il a loué Pharaon et a affirmé que celui-ci est mort en état d’Iman ! De plus il a critiqué Harun pour sa critique des adorateurs du veau, s’opposant au dires du Qur’an. Il a aussi dit que les Chrétiens étaient mécréants seulement parce qu’ils ont réduits la divinité à ‘Issa, alors que si ils l’avait généralisé à tous, ils ne seraient alors pas mécréants. Parmi ce groupe, on compte Ibn Bashish qui a dit « O Allah sauve moi de la boue du Tawhid, et plonge moi dans l’océan de l’unité, et mélange moi dans l’état d’unité afin que je ne voie, n’entende ou ne sente qu’à travers cela ». Exemple de l’iniquité des soufis extrêmes O frères, en expliquant l’état des soufis, notre intention n’est pas de nous moquer des soufis, mais d’avertir les musulmans de leur duperie afin qu’ils ne soient pas trompés par leurs ruses et trucages. En effet, les savants du passé et présent ont écris des livres dénonçant la déviation des soufis. Parmi ces livres on compte le livre « Talbis Iblis » de Al-Hafidh Ibn Jawzi, qui est mort en l’an 597H. Il a écrit la plus grande partie des trois cents pages en réponse aux idées des soufis, leurs croyances, pratiques, habits, leur permission des instruments musicaux, des chants et danses, et leur appréciation de la compagnie de jeunes garçons. Aussi, une grande attention leur a été consacré en réponse et combat par Shaykhul-Islam Ibn Taymiya (ra). Il a souffert de leurs mains et est allé en prison jusqu’à sa mort. Aussi le Savant Burhaan ad-Din al-Baqa`i, qui est mort en l’an 885H a écrit des livres contre les soufis : Tanbih al-Ghabbi ilaa takfeer ibn Arabi’ ( Dénonciation à l’ignorant de la mécréance de ‘Ibn ‘Arabi) Tadhirul-‘Ibad min Ahlil-‘Inad bibid’atil-Ittihad ( Prévention à l’adorateur de la foule entêté contre l’innovation de la croyance que toute existence est Allah ). Ces deux livres ont été publiés ensemble en un seule volume, avec la vérification de Shaykh Abdur-Rahman Al-Wakil (ra), et qui s’appelle « Masra’is-Soufiya » ( Le coup fatal contre le soufisme). Dans ces livres Al-Baqa’i cite les dires des savants qui ont déclaré ‘Ibn ‘Arabi et ‘Ibnul-Farid de mécréants, et il cite leurs dires et poèmes sur lesquelles ils ont été déclarés mécréants. O frères, le savant Burhaan ad-Din al-Baqa`i a dit, expliquant la croyance de ‘Ibn ‘Arabi au début de son livre « Tanbih al-Ghabbi » : « Il faut savoir tout d’abord que le discours de ‘Ibn ‘Arabi tourne autour de l’unité non restreinte de toute existence, et qu’il n’y a rien d’autre dans le monde, et que la divinité est un tout qui n’existe pas sans ses parties ». Ensuite écoutez donc les paroles ‘Ibn ‘Arabi sur le sens le nom d’Allah « Le Très Haut » Al-‘Aliy. Il dit : « Parmi ses noms parfaits est « Le Très Haut », mais au dessus de qui ? Il n’y a rien excepté lui… donc sa Hauteur est par rapport à lui même, et concernant l’existence, il est l’essence des ces choses qui existent ». Jusqu’à dire : « Il est ce qui est manifeste et ce qui est caché lorsqu’il est manifeste. Il n’y a personne pour le voir si ce n’est lui même. Il n’y a rien de caché à lui, puisque qu’il se manifeste à lui même, caché de lui, et il est celui qu’on appelle Abu Sa’id Al-Kharraz. Et de même concernant les noms et d’autres choses nouvelles ». [ Cité par Baqa’i p63-64 et attribué par Al-Wakil à « Fusus Al-Hikam » p 76-77 de ‘Ibn ‘Arabi ]. Donc d’après ‘Ibn ‘Arabi, toute chose est Allah, et il affirme clairement qu’Allah est Abu Sa’id Al-Kharraz. Abu Sa’id Al-Kharraz est un soufi de Bagdad mort en 277H. O frères, cette affirmation n’est elle pas pire que ce que les Chrétiens disent d’Allah. Et Allah est au dessus et loin de tout cela. Imam Zaynudin Al-‘Iraqi a dit en réponse à quelqu’un qui l’a questionné sur ‘Ibn ‘Arabi : « Quant à ses paroles qu’Il est toute chose manifeste et toute chose cachée, cette une affirmation empoisonnée d’unité non restreinte et que toutes les créatures vivantes sont Lui. Le fait que c’est bien le sens de ce qu’il dit est montré clairement par les paroles suivantes que « Il est celui qu’on appelle Abou Sa’id Al-Kharraz. Et de même concernant les noms et d’autres choses nouvelles ». Donc quelqu’un qui dit cela et y croit est un mécréant par consensus des savants ». [ Le livre de Al-Baqa’i p66 ] Citer Link to post Share on other sites
dentdesagesse 30 Posted November 10, 2010 Author Partager Posted November 10, 2010 L’unité des religions selon ‘Ibn ‘Arabi ‘Ibn ‘Arabi pense que les païens et les adorateurs des idoles étaient dans la vérité puisque d’après lui, Allah est toute chose. Donc quiconque adore une idole, ou adore une pierre, ou un arbre, ou un humain, ou une étoile, adore en fait Allah. Il dit à propos de cela : « Donc la personne ayant une compréhension complète est celle qui voit tout objet d’adoration comme étant une manifestation de la vérité contenu dans cette chose pour laquelle elle est adorée. C’est pourquoi ils l’appellent tous Dieu, avec son nom particulier, que se soit un rocher, un arbre, ou un animal, ou une personne, ou une étoile, ou un ange ».[ Al-Fusus (1/195), Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p38 ] Donc ‘Ibn ‘Arabi déclare leur adoration des idoles comme étant correct,puisque ce qu’ils adorent est seulement le Seigneur qui apparaît sous la forme humaine, ou sous celle d’un arbre ou rocher. O frères, si les sabéens étaient mécréants à cause de leur adoration des étoiles, et les Juifs mécréants à cause de leur adoration du veau, et les Chrétiens mécréants à cause de leur adoration de ‘Issa, et Quraysh mécréants avant l’islam à cause de leur adoration des idoles… alors comment celui qui appelle à l’adoration de toutes ces choses ne peut ne pas être un mécréant ? ‘Ibn ‘Arabi admet sa croyance que toute les religions sont une et que le cœur est près à embrasser toute religion ou secte. Il dit dans son livre « Dhakhairul-A’laq Shar Tarjumanil-Ashwaq » Avant ce jour-là je m’éloignais de mon ami Si sa religion n’était pas proche de la mienne. Mon cœur est devenu prêt à adopter tout état Un pâturage pour les gazelles ou un couvent de moines Une maison pour les idoles et une Ka’ba pour un pèlerin Des tablettes d’une Thorah et des feuilles d’un Qur’an Je suis la religion de l’amour ou elle me conduit Toute religion est ma religion et ma croyance ». [Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p93 qui l’attribut « Dhakhairul-A’laq Shar Tarjumanil-Ashwaq » p93 ] De plus, ‘Ibn ‘Arabi avertit ses disciples contre le fait de croire en une seule religion et de nier les autres. Il dit dans Al-Fusus : « Faite attention de vous restreindre à une croyance particulière et nier tout autre chose, ainsi vous serez privé d’un grand bien…Plutôt soyez prêt à accepter toute forme de croyance. Car Allah est trop élevé et grand pour être appréhender par une seule croyance à l’exclusion des autres. Plutôt, elles sont toutes vraies, et toute personne qui est correcte reçoit une récompense, et toute personne qui reçoit une récompense est fortunée, et toute personne qui est fortunée est heureuse ». [ Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p94 qui l’attribut à « Al-Fusus » p191 ] C’est pourquoi ‘Ibn ‘Arabi déclare que le pharaon à l’époque de Musa fut sauvé, et il dit concernant le verset d’Allah : « Un réconfort pour les yeux, pour moi et pour toi » [ 28 : 9 ] : « ainsi à travers cela la joie est venue à ses yeux, aux yeux de la femme de Pharaon, à cause de la perfection qu’elle à reçu, et le plaisir pour les yeux de Pharaon était dut à l’Iman qu’Allah lui a donné quand il se noyait, ainsi Il a pris son âme qui était pure et purifiée, ne contenant aucune impureté ». [ Al-Wakil : « Hadhihi Hiyas Soufiya » p95 qui l’attribut à « Al-Fusus » p201 ]. Il déclare ouvertement que Pharaon était un croyant, contrairement au texte du noble Qur’an dans pleins de sourates. Parmi elles est la parole d’Allah, Le Très Haut : « Alors Allah le saisit de la punition exemplaire de l’au-delà et de celle d’ici bas ». [ 79 : 25 ] Aussi ‘Abdul-Karim Al-Jili, qui est mort en 830H dit, expliquant que toutes les religions sont une dans son livre « Al-Insanul Kamil » ( L’homme parfait ) : « Donc je me rends à tout ce que mon désire me pousse, comment peux-je me disputer avec le jugement de quelqu’un bien-aimé. Parfois vous me verrez incliné dans les Mosquées et d’autres fois vous me trouverez adorer dans les églises. Si d’après le jugement de la Shari’ah je suis un pécheur, d’après la science de la réalité je suis obéissant ». C’est pourquoi selon Al-Jili, il n’y a pas de différence entre une mosquée et une église, et bien qu’il soit pêcheur et désobéissant à Allah d’après le sens externe et apparent de la Shari’ah, comme il l’affirme, il est intérieurement obéissant à Allah car il obéit à la volonté d’Allah. Citer Link to post Share on other sites
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