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Un plan d'urgence pour relancer l'agriculture vivriere en Algerie?


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Agriculture vivrière

 

L'agriculture vivrière est une agriculture essentiellement tournée vers l'auto-consommation et l'économie de subsistance. La production n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à être exportée. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans eux-mêmes et la population locale. Bien qu'essentiellement limité au « tiers monde » ou « pays du Sud », cette forme d'agriculture demeure très importante, représentant environ 20 % de la production alimentaire mondiale1. Par l'importance qu'elle accorde aux semences paysannes — on estime à environ 1,2 milliard d'agriculteurs ceux utilisant des procédés traditionnels de sélection[réf. nécessaire]. Elle favorise fortement la biodiversité.

 

 

Une agriculture traditionnelle et centrale au niveau mondial

 

Un fermier Bakweri travaillant son champ de taro sur les pentes du mont Fako (région du Sud-Ouest du Cameroun).

L'agriculture vivrière se situe souvent dans des pays à forte densité de population active agricole (les paysans), par exemple sur le sous-continent indien, où elle fait cependant face à une agriculture plus moderne depuis la Révolution verte menée sous Indira Gandhi. Elle est, depuis des temps immémoriaux, la forme d'agriculture la plus répandue dans le monde, faisant appel à la connaissance populaire (en), donc la plus pérenne pour la faune, la flore, l'environnement et les hommes. Ce mode d'agriculture représente environ 80 % de l'agriculture des pays en voie de développement (PVD)2. En Tanzanie, par exemple, pays en grande majorité agricole, le savoir traditionnel est à l'origine de 99 % de la production du bétail, 85 % de la volaille et plus de 90 % des semences plantées2. Ce savoir traditionnel, naguère décrié au nom de la modernité, tend à être de plus en plus valorisé. La FAO estime ainsi que sa perte risquerait de faire disparaître 30 % de la biodiversité génétique animale.

 

La plupart des paysans sont des femmes, celles-ci produisant plus de la moitié de la production alimentaire mondiale, allant jusqu'à 75 % voire 80 % dans certaines régions du globe1.

 

Les espèces cultivées

Visant à l'autosuffisance alimentaire des populations, c'est le plus souvent de l'agriculture dite polyculture-élevage. Les espèces les plus cultivées sont :

 

le blé, base alimentaire de 35 % de la population mondiale ;

le riz, cultivé et consommé à 90 % en Asie, mais étant aussi important en Amérique latine et dans les Caraïbes où un million d'agriculteurs dépendent de cette plante ;

et le maïs, la moitié étant produite en Asie — dans le sud de l'Asie, les trois quarts de la production sont destinées à l'alimentation humaine, le quart restant étant dédié à l'alimentation animale — le maïs représente aussi 40 % de la production céréalière, pratiquement exclusivement destinée à l'auto-consommation (85 % du maïs d'Afrique de l'Est et du Sud est destinée à l'alimentation humaine)1.

D'autres espèces représentent aussi dans certaines régions un apport majeur de calories, notamment le manioc, qui représente la moitié de l'apport végétal alimentaire en Afrique centrale. D'autres espèces, ne faisant guère l'objet de recherche agronomique, représentent un apport alimentaire important pour les populations les plus modestes, en particulier les noix de terre, le pois d'Angole, les cowpeas (Vigna unguiculata), les lentilles, l'igname, la banane et la banane plantain. Enfin, les plantes sauvages fournissent un apport important en vitamines et minéraux, et permettent aussi d'enrichir la biodiversité (des dizaines de variété ont été développées à partir du chou sauvage ou Brassica oleracea). La biodiversité n'est pas seulement l'effet d'une exploitation raisonnée mettant toutes ses chances de son côté, au cas où une espèce serait sévèrement affectée par le climat (sécheresse, etc.), mais est également intégrée dans les coutumes locales : par exemple, au Népal, on offre certaines variétés de riz tandis que d'autres sont utilisées en médecine traditionnelle

 

Agriculture vivrière et économie de subsistance

L'agriculture vivrière et extensive s'intègre largement dans le cadre d'une économie de subsistance, contrastant avec l'agriculture industrielle et intensive, qui livre sa production comme matière première à l'agro-industrie et à l'agro-alimentaire, et aussi à l'agriculture commerciale, qui est insérée dans un système de commercialisation à l'échelle nationale et internationale, et suppose une logistique adaptée (transport, silos de stockage...).

 

On parle d'agriculture vivrière d'autoconsommation lorsque la production est principalement consommée par le paysan qui la met en œuvre et d'agriculture vivrière commerciale lorsque la production est principalement vendue sur les marchés locaux, mais il est toutefois difficile de définir telle ou telle pratique d'agriculture vivrière.

 

Autosuffisance alimentaire et commerce mondial[modifier | modifier le code]

L'agriculture vivrière est prônée dans le cas des pays du Sud car elle est garante de l'autosuffisance alimentaire des populations. Quand elle est commerciale, sa portée internationale est limitée pour plusieurs raisons : ces pays sont exposés à de forts aléas climatiques et aux variations de l'offre et de la demande qui conditionne les prix sur les marchés de manière plus importante que les pays dits « du Nord » qui protègent leur agriculture par exemple en fixant des prix minimums.

 

L'agriculture vivrière commerciale des pays du Sud ne leur permet pas d'obtenir des capitaux étrangers. Ils consomment la majorité de leur production, ils n'exportent pas ou très peu leurs productions dans les pays du Nord.

 

Tout en restant attentif à la dégradation des termes de l'échange et à l'alimentation de leurs populations, ces pays cherchent à trouver la solution la plus adéquate : seuls des capitaux en devises telles le dollar leur permettent d'importer les marchandises qu'ils sont, pour l'instant, incapables de produire eux-mêmes (cf. machines-outils, biens transformés, technologie de pointe et transfert de technologie, etc.).

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je sais que boutef va trouver une solution ,que le petrole va remonter a 60 dollars ,qu'on a des mines d'or de fer de phosphates ect ...mais quand meme si jamais ça marche pas car il faut envisager cette possibilité - n'est il pas urgent d'inciter les campagnes a produire tout de suite ce qu'il est possible de produire au niveau local et d'investir en ce sens juste au cas ou le programme de developpement d'une agriculture intensive au niveau national ne donnerait pas de resultats probants.

 

A mon avis si d'autres populations a travers le monde utilisent ce mode de production c'est un plus pour soulager la demande nationale et favoriser les excedents pour l'exportation .

 

l'algerie est morcellée et manque de terre fertile pour de grandes exploitations, elle se prete davantage a cette forme d'agriculture de proximité.

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j'ai vu une emission hier sur les eleveurs de mouton dans le sud avec la secheresse l'aliment est devenu inabordable _ on a bien un cheptel dans le sud mais il se nourrit d'aliments importés distribués par une societe etatique d'importation donc qui utilise l'argent du petrole - les terres du sud ne produisent pas suffisamment d'aliments ou y a personne pour produire donc cela revient au meme d'importer les moutons directement ...si le petrole baisse ce cheptel va disparaitre aussi .

 

dans le nord y a plus aucun mouton - toutes les maisons autrefois dans le monde rural avaient un mini cheptel - aujourd'hui dans les garages il y a des voitures a la place!

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Si tu donnes ces terre à des Hollandais ou des Israéliens, elles seront bonne pour la culture dans un an, les Hollandais produisent des patatas en dessous du niveau de la mer dans du sable! Les Israéliens ont rendu fertiles des terre que les Palestiniens considéraient comme étant du désert.

Pendant la colonisation, les Français ont asséché les marais et irrigué la Mitidja.

L'Algérie doit cultiver des plantes résistantes au manque d'eau, elles existent, il faut s'adresser à Montpellier ou des études sont faites depuis des années.

Il ne faut pas rester les bras croisés en attendant d'aller au paradis, la vie sur terre est bien plus importante.

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BEAUVAIS: Le quartier Saint-Quentin étrenne ses jardins familiaux

Publié le 08/06/2014

Pierre Saulnier

 

Rosa Da Silva profite du soleil, avec ses enfants au milieu de son potager. La septuagénaire n’est pas peu fière du résultat. « Tout ça, c’est moi qui l’ai planté ! » Patates, salades, fraises : tout est parfaitement aligné et soigné.« Et attention, ça a un autre goût que les légumes du supermarché ! » Un sacré boulot. Son fils, José, a lui aussi participé.« Il a fallu retourner huit fois la terre avant de planter. Pour enlever de la brique, des cailloux. Mais maintenant, c’est vraiment superbe. »

 

Dans les jardins familiaux du quartier Saint-Quentin, au pied des cheminées de l’usine Spontex, on s’offre de la menthe entre deux cabanons flambant neufs. Vendredi, le maire UMP de Beauvais, Caroline Cayeux, inaugurait les 32 nouvelles parcelles beauvaisiennes, six mois après l’ouverture du site aux premières familles. L’édile n’en revient pas.« Dire qu’en février, il n’y avait rien ! » C’est vrai qu’aujourd’hui, tout est vert.

 

Deux hommes sont à l’origine de ce nouvel espace. Le président des lieux, Bernard Leroy, et le président des jardins familiaux de l’Oise, Michel Leblond. « Beauvais est la première ville de l’Oise, souligne ce dernier. Avec 1200 parcelles réparties sur tout l’espace urbain, elle est une des cités picardes qui en compte le plus. »

 

Le quartier Saint-Quentin rejoint désormais les sections de Marissel, du centre-ville, de Saint-Just-des-Marais, de Voisinlieu et de Notre-Dame-du-Thil. « Le terrain n’était pas nu, poursuit Bernard Leroy. Une quinzaine de familles cultivaient ici des jardins mais de façon désordonnée. »

 

Les travaux pour réorganiser le site ont été conduits par la ville entre octobre 2013 et février 2014. « Les jardiniers ont pris possession des lieux à ce moment-là. »

 

Car les parcelles n’ont pas tardé à trouver preneur. « Environ 400 demandes sont encore en attente sur Beauvais, estime le président de Saint-Quentin, en levant les yeux vers l’autre côté de la route. On réfléchit déjà à récupérer le terrain d’en face. Soixante nouvelles parcelles pourraient être installées là-bas. »

 

Les jardins familiaux n’ont pas de locataires mais des adhérents. Le ticket d’entrée est fixé à 38 euros par an, plus une caution de 50 euros pour le chalet. À ce prix-là, il faut faire des choix. « Nous donnons la priorité aux familles, aux retraités, à ceux qui en ont besoin. On aime aussi voir des enfants ici. Les jardins ont une dimension sociale mais aussi pédagogique. »

 

Un projet de jardin pour personne handicapée

Michel Leblond n’est pas surpris du tout du succès actuel des jardins familiaux. « Avec 300m² de potager, vous nourrissez pendant un an en légume une famille de quatre personnes. Aujourd’hui, on retrouve l’idée originelle, celle du jardin ouvrier. Si ces terres sont prisées, c’est à la fois pour l’aspect économique du potager mais aussi pour savoir ce qu’on met dans son assiette. »

 

Sur les 32 parcelles, 31 ont déjà leur famille. La dernière est réservée pour un projet très particulier : accueillir un jardinier handicapé. « L’idée sera de mettre la parcelle à hauteur de fauteuil, explique Michel Leblond. Donc de la surélever. Notre projet est de permettre à ce jardinier d’être entièrement autonome. Je ne parle pas de trois salades. Non, ce sera un vrai potager, avec patates, poireaux et ce que vous voudrez. Un vrai Jardin ! » La Ville est un peu plus mesurée sur ce dossier, mais confirme étudier actuellement la faisabilité d’un tel dispositif.

Edited by Zoubir8
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on parle pas de petit potager ! chaque village en algerie est installé a cote de quelques dizaines d'hectares voir plus et generalement ce sont des terres fertiles _ 10 HECTARES c'est une belle exploitation maraichere avec de l'emploi a la clef...l'algerie compte des milliers de villages -rien qu'en kabylie on denombre plus de 3000 villages_ ce n'est pas la solution au probleme agricole du pays mais localement ne pas exploiter ces quelques 50000 a 100000 HECTARES c'est un crime economique.

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le blé ce sera du cote de relizane -200/300 km tout plat -mais c'est pas irrigué.

 

pour la rentabilité on s'en fout un peu -on va pas l'exporter -et si on interdit l'entrée a la concurrence -il est rentable .

on peut aussi baisser les salaires avec l'aide de l'anp:D

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le blé ce sera du cote de relizane -200/300 km tout plat -mais c'est pas irrigué.

 

pour la rentabilité on s'en fout un peu -on va pas l'exporter -et si on interdit l'entrée a la concurrence -il est rentable .

on peut aussi baisser les salaires avec l'aide de l'anp:D

 

Au gouvernement, il y en a qui veulent à tout prix signer l'adhésion à l'OMC.

Cela signifierait la libéralisation des importations des céréales comme au Maroc.

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on parle pas de petit potager ! chaque village en algerie est installé a cote de quelques dizaines d'hectares voir plus et generalement ce sont des terres fertiles _ 10 HECTARES c'est une belle exploitation maraichere avec de l'emploi a la clef...l'algerie compte des milliers de villages -rien qu'en kabylie on denombre plus de 3000 villages_ ce n'est pas la solution au probleme agricole du pays mais localement ne pas exploiter ces quelques 50000 a 100000 HECTARES c'est un crime economique.

 

Bonne remarque.

OK.

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Il y'a beaucoup de fonctionnaires dans ce pays

par exemple plein des gens qui n'ont pas eu le bac leurs reves c'est

- agent de sécurité

- ou conducteur poid lourd ou leger dans une entreprise

des métiers qui ne les fatiguent pas

et bien que leurs revenus sont trés bas, ils aiment ces métiers

 

Cela veut dire qu'ils ne sont pas renseigné sur d'autres métiers

 

Un menuisier nous avait affirmé qu'il donne à ces salariés 13 millions de centimes par mois

Il y'a un manque d'information dans ce bled

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Il y'a beaucoup de fonctionnaires dans ce pays

par exemple plein des gens qui n'ont pas eu le bac leurs reves c'est

- agent de sécurité

- ou conducteur poid lourd ou leger dans une entreprise

des métiers qui ne les fatiguent pas

et bien que leurs revenus sont trés bas, ils aiment ces métiers

 

Cela veut dire qu'ils ne sont pas renseigné sur d'autres métiers

 

Un menuisier nous avait affirmé qu'il donne à ces salariés 13 millions de centimes par mois

Il y'a un manque d'information dans ce bled

 

Tu es deja monté dans un camion pour faire en Algerie la route Alger - Tamnraset?

 

Peut etre bien que tu devrais savoir de quoi tu parles avant de deballer....

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Tu es deja monté dans un camion pour faire en Algerie la route Alger - Tamnraset?

 

Peut etre bien que tu devrais savoir de quoi tu parles avant de deballer....

 

Je sais de quoi je parle, avec tout mes respets pour les conducteurs

 

Par exemple l'ansej, au lieux de proposer des fourgon pour des futurs conducteurs

Elle pouvait proposer 500 arbres fruitiers et un ptite terre agricole

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Je sais de quoi je parle, avec tout mes respets pour les conducteurs

 

Par exemple l'ansej, au lieux de proposer des fourgon pour des futurs conducteurs

Elle pouvait proposer 500 arbres fruitiers et un ptite terre agricole

C'est la preuve que tu n'as aucune idée de quoi tu parles....

 

Un conducteur de poids lourds ne prend pas de l'ANSEJ...il passe ses journées et semaines sur la routes et souvent tombe en panne ou bloqué des heures sur des routes qui ne ressemblent á rien sans aucune assistance ni assurance qui aide....

 

Comme l'a dit Nimos...tu devrais un jour dans ta vie monter dans un camion et faire un trajet en Algerie et non parler de ton salon :p

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Les Algeriens preferent ces métiers, qui sont la car les hydrocarbures les ont imposé

Je respecte tout les conducteurs, mais avant on doit penser aux trucs productifs

ma remarque était dans ce sens et tu ne l'a pas compris

 

je parlais aussi des chauffeurs des entreprises, beaucoup adorent ces métiers

chauffeur, salarié, quand il y'a du boulot il conduit, sinon il se repose

ces métiers ne produisent pas, je ne les sous estime pas sinon

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on parle pas de petit potager ! chaque village en algerie est installé a cote de quelques dizaines d'hectares voir plus et generalement ce sont des terres fertiles _ 10 HECTARES c'est une belle exploitation maraichere avec de l'emploi a la clef...l'algerie compte des milliers de villages -rien qu'en kabylie on denombre plus de 3000 villages_ ce n'est pas la solution au probleme agricole du pays mais localement ne pas exploiter ces quelques 50000 a 100000 HECTARES c'est un crime economique.

 

Le printemps approche, fin février, mars et aussi avril, mai... c'est le moment de planter des arbres

 

Est ce que l'Algerie va planter plus d'arbres fruitiers, autour de chaque village il y'a des espaces inexploités

 

Que fera l'Algerie pour l'agriculture, pour mobiliser les jeunes, il nous fait des projets pour le printemps

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