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OUI les uns ne vallent pas plus que d'autres la preuve


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Bonjour

j'aime la retorique

un prêt pour un rendu devant l'explication et le cautionnement des politique Français et de la notion qu'il désirent donner aux Fait de Charlie hebdo

NOUS LES MUSULMANT NOUS CONDAMNONS CES MEURTRES

Mais nous condamnons aussi l'esprit des discours tenus

par exemple "Il faut faire la guerre a l'Islam"

eh !! JE SUIS L'ISLAM et JE SUIS MUSULMAN

 

Eh oui il y a des experts en esprit dans le monde Musulman

 

la preuve

Devant l'ampleur et de la force avec laquelle ont fait subir aux musulmans

Alors qu'ils sont pas responsable et ne doivent en aucun ca être tenu responsable

Les musulmans sont montrer du doigt

Je comprend ce journal

C'est le ressenti des Musulmans ils ont l'impression que la république ne les protège pas

 

Ce journal ne fait que du Charlie Hebdo il caricature

 

Raymond Matabosch

 

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Après les massacres des 7 et 9 Janvier 2015 perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly

 

 

 

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et LA MISE EN PLACE, même si le Président de la République, François Hollande, son Premier Ministre, Manuel Valls, et ses Ministres de l'Intérieur et de la Justice s'en défendent, d'un PATRIOT ACT A LA FRANÇAISE avec des arrestations pour APOLOGIE DU TERRORISME jusqu'à des ENFANTS DE 8 ANS.... et DES CHASSES AUX SORCIÈRES TOUS AZIMUTS DE SUPPOSÉS TERRORISTES ET DE DJIHADISTES SOIT EN PARTANCE POUR LA SYRIE ET L'IRAK, SOIT DE RETOUR DE CES TERRAINS D’OPÉRATION...

 

....alors que Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur, déclarant, au 5 Août 2014 : « Ce n'est pas un délit de prôner le djihad » et Manuel Valls, actuel Premier Ministre, précisant, en 2013 : « Je ne peux pas, en tant que Ministre de l’Intérieur, empêcher des djihadistes français d’aller en Syrie et d’accomplir leur djihad » encourageaient les djihadistes français à rejoindre les champs d'opération en Syrie et en Irak...

 

C'ÉTAIT IMMANQUABLE....

 

Un hebdomadaire marocain COMPARE HOLLANDE A HITLER : "Une sonnette d'alarme pour la classe politique"

 

En Une du journal arabophone "Al Watan Al Ane", le président François Hollande, apparaît grimé en nazi. Le directeur de la publication dit assumer cette Une que le média francophone, (et après lui toute la presse bobo de gauche française emboîtera le pas pour crier haut et fort à l'affront honteux), France Info TV, considère douteuse.

 

A la Une du magazine, François Hollande apparaît vêtu d'une tenue nazie, attifé d'un brassard avec une croix gammée et affublé d'une petite moustache semblable à celle d'Hitler. L'hebdomadaire marocain Al Watan Al Ane a choisi de diffuser ce photomontage en première page de son édition datée du jeudi 29 janvier, accompagné de ce titre : "Les Français vont-ils faire renaître les camps de concentration d'Hitler pour exterminer les musulmans ?"

 

Le magazine arabophone est tiré à environ "12.000 exemplaires par semaine", d'après son directeur de la publication, Abderrahim Ariri. "Auparavant, c'était un journal régional de Casablanca, qui est devenu un hebdomadaire national, mais son tirage et son impact restent limités. Il n'hésite pas à prendre position, mais il n'est pas habitué des unes à scandale."

 

"L'islamophobie a pris des proportions très inquiétantes"

 

Le directeur de la publication d'Al Watan Al Ane, Abderrahim Ariri, "assume" sans problème cette couverture et cette comparaison avec le régime nazi. "C'est une sonnette d'alarme pour la classe politique, au Maroc et en France. Depuis l'attentat contre Charlie Hebdo, nous avons beaucoup de témoignages qui nous indiquent que l'islamophobie a pris des proportions très inquiétantes en France."

 

Deux jours après les commémorations de la libération du camp d'Auschwitz, le journaliste n'hésite pas à comparer le climat actuel à la Nuit de cristal de 1938, survenue après l'assassinat d'un responsable du Troisième Reich par un juif réfugié en France. Cette nuit de pogroms en Allemagne et en Autriche se solde par le meurtre de 91 juifs et la déportation de 35.000 d'entre eux. "Hitler a considéré cet assassinat comme un don du ciel et en a profité pour mobiliser les Allemands contre les juifs, assure Abderrahim Ariri. L'acte terroriste est un don du ciel pour Hollande, qui en a profité pour se redonner une virginité politique."

 

L'offense envers un chef d'Etat punie par la loi marocaine

 

Scandaleux vu de France, ce discours est "symptomatique. "Cela traduit un malaise au sein de la société marocaine. A la fois un malaise des Marocains vis-à-vis des amalgames qui sont faits entre les musulmans et les terroristes et un malaise dans les relations entre la France et le Maroc." , analyse Aïcha Akalay, directrice de la publication d'un hebdomadaire concurrent.

 

Paris et Rabat, deux proches alliés aux relations d'ordinaire bien cadrées, traversent en effet une crise diplomatique inédite depuis près d'un an. Celle-ci est née puis a été alimentée par des dépôts de plainte en France contre de hauts dignitaires marocains, des impairs diplomatiques ou encore un rapprochement franco-algérien. Depuis, la coopération judiciaire a été suspendue par le Maroc et celle sur la sécurité est également fortement affectée. Interrogé à ce sujet, par l'UMP Luc Chatel, à l'Assemblée, le Premier ministre Manuel Valls a appellé mercredi les deux pays à "dépasser" cet épisode de refroidissement, "basé sur de nombreuses incompréhensions".

 

Ce contexte pourrait ne pas suffire aux tribunauxl, puisque l'article 52 du Code de la presse marocain prévoit une peine d'un mois à un an de prison, ainsi qu'une amende, en cas d'"offense commise publiquement" envers un chef d'Etat étranger. Peu importe, répond Abderrahim Ariri. "Le rôle du journaliste, c'est de secouer", se justifie le directeur de la publication d'Al Watan Al Ane. Il persiste et signe dans la comparaison avec le régime nazi, évoquant un "holocauste virtuel" des musulmans de France. "Ils vivent sous la menace, sous une tension, craignant à chaque instant d'être victimes d'un acte criminel", assure-t-il.

 

Et il accuse le gouvernement français de ne pas les protéger suffisamment. Autant de raisons, selon lui, qui justifient cette Une.

 

C'est une première, mais elle ne sera pas la dernière...

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Guest L'étrangère

L'affaire de l'enfant de 8 ans, celui de 9ans, celui de 13 ans... Ainsi va la France. Ici même je me rappelle lorsque je me suis inscrite, la haine de l'Arabe et du Musulman criée sur tous les toits.

 

étrangement, ici c'est plus calme, pourquoi ?

 

Cet article est très bon et trace bien la peur des musulmans en France et les pressions qu'ils subissent. Vivre et survivre. Vivre sans être soi.

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L'affaire de l'enfant de 8 ans, celui de 9ans, celui de 13 ans... Ainsi va la France. Ici même je me rappelle lorsque je me suis inscrite, la haine de l'Arabe et du Musulman criée sur tous les toits.

 

étrangement, ici c'est plus calme, pourquoi ?

 

Cet article est très bon et trace bien la peur des musulmans en France et les pressions qu'ils subissent. Vivre et survivre. Vivre sans être soi.

 

salam Ma sœur L'etrangere

Oui comme tu le dis

Depuis 2000 je n'arrete pas de reagir sur la toile d'internet

En osant comme tu le vois

Et on est beaucoup il y a toi et moi mais il y en a d'autre j'en a la convicton

 

Mais comme beaucoup ont peur et c'est normal

Moi toujours je ne me résigné pas je me sent des ailes devant les injustices et le non droit et surtout comme sur ce sujet qui a beaucoup de contradictions ou on vise plus l'islam et l'imigration j'en ai la conviction la aussi

 

Les autres préfèrent en rirent ou donne de l'humour aux chose qui pourtant nous blessent et nous rabaissent car comme pas concerner pour eux travail manger dodo qui est deja un gros probleme pour eux

ils sont trop pris à vouloir se montrer et vivent de prétentions et de vent tu le vois bien ici

 

je disait hier a des Amis

il ne faut pas qu'on montre qu'on baisse la tète encore une foie surtout nous les Algériens

deja dans les Annes 90 on pouvait pas parler ni chez nous ni sur la sceine internationale

 

je te remerci pour ton soutien et ta bataille aussi

 

IL LE FAUT

pour l'intérêt general

 

 

Bien sur qu'il faut se comporter en Ambassadeur de ce qui nous sommes et ce que nous represantons

 

mais hir j'ai pris des notes sur certains discours

un exemple ou le journaliste dit moi je suis pour la liberte de la difamation

ce qui nous permet nous les journaliste de ne pas en etre poreoccuper et de continuer de vendre

 

trouve moi des hadiths qui relate l'esprit satanique comme cela ou on vi sans respecter autrui

 

ou satant gere et mene ce monde

ou le croyant doit le déceler et doit s'en preserver car il est tres fort il enseignera de plus en plus fortement le mal et sa technique aux hommes qui ont soif de pouvoir et de richesses

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Guest L'étrangère

La France sait ce qu'elle fait, elle l'a fait en 39/45, pendant les colonisation aussi. Elle a de l'expérience.

 

La France n'arrêtera pas ? Qu'elle se rappelle de ses massacres et du mal qu'elle a fait à différents peuples. Pourquoi nous enlever la parole.

 

A propos du shaytan, il y a des humains c'est des chaytan et ils sont pires que ceux parmi les jinns.

 

Il y a des troubles partout, guerre, tuerie, les médias qui surenchérissent, qui diffament, mentent.

 

Je porte un jibeb, en quoi cela retire la liberté à l'autre ? Il porte une barbe, en quoi cela secoue l'imberbe ?

 

Ici même j'ai lu une Algérienne disant que ceux qui portaient le jilbeb puaient, un mot très élégant dont découle une haine du coeur démesurée. J'ai et je me suis tut. Un âne restera un âne.

 

pffffff et encore pffffff

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Oui

il nous faut choisir l'attitude approprié

comme se pratique certains arts

ou la clefs est la patience

et refuse la facilité

comme il lu court après certain

 

Ou comme pour Abraham

à qui on a dit suite à son intervention guerrière pour délivrer des populations prisonnières lors de raides par cette armée qu'abraham combat car on l'à solliciter

et revenant sur le chemin du retour en présence des populations délivrer et aussi leurs bétail qui a durer es jours

et la les rois des allentours qi ont solliciter Abraham

venu à sa rencontré et la

le remerciere et lui tinrent à peut près ce langage

nous te remercion beaucoup

une chose , nous acceptons les hommes délivrer que chacun aillent à sa place

pour te remercie

On f'offre tout le bétail.

 

La Abraham rétorqua

oh non

je vous demande de ne pas me réclamer ce que moi et mes hommes on a été obliger de consommer pendant le voyage

mais vous reprenez tout le bétail

et afin que vous ne puisse pas dire

ON A NOURIT ABRAHAM

 

ET AUTRE CHOSE

Il ne faut pas vouloir à tout prix vouloir gagner ou a être le plus fort

car c'est la meilleur façon de perdre

 

Ne t'en fais pas le monde

et sa destiné est entre les mains de Dieu

c'est pourquoi

il nous faut nous approcher de lui pour son conseil et sa guidance

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LA LDH

me dit ce matin

M. B. Ben non ! je ne suis pas hollandiste mais... Cette photo est du quasi révisonnisme ( à mon avis du moins ). Sur ce chemin , demain on représentera Hitler en François Hollande flirtant en casque et moto ! Un Hitler inoffensif ! La jeunesse et de moins jeunes pourront dire "Hitler connaît pas" et on se remettra une tournée de vrai fascisme et de vrai nazisme en Europe ou ailleurs ! Les atteintes probables aux libertés en période de vigipirate supportent, sous le hollandisme et en République, la critique et la dénonciation des associations et des citoyens sans que ceux-ci ne soient jetés en prison. Les actes anti-islam en France sont illégaux et condamnés, et surtout contrairement aux lois raciales nazis, ces actes ne sont pas commandés par l'Etat. Je voudrais bien lire la version en français de EL Watan. Elle existe je crois Mohamed ! Pense à nous ! Amitiés

 

PS; si quelqu'un a cette article en francais merci

JE CROIS QU'ELLE CONFOND ELLE CONNAIT EL WATAN ALGERIEN

 

 

Bonjour chere M; oh je comprend mais quand dans des discours tenu par des invités et qui sur le sole francais ils declarent "il faut faire la guerre a l'islam" mais je suis l'islam et le gouvernement reprend le meme discoure et des mosques sont brulees et pour ressentir cette menace il faut oui etre musulman pour la traduction Je vais voir

Mais tu as l'information de l'esprit de l'article la sur cette page en bas il y a un début de phrase et il y a le site tu cliques sur voir plus et tu as le contenus si non je te le ferais parvenir Amitiés Fraternelles

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ET FINALEMENT LE SUJET VA TOUT AUSSI BIEN LA OUI JE SAIS IL EST EN DOUBLE

 

Les réflexions d'un prof de philo inquiet. A lire !

Ca sert de ne pas être que ben OUI, OUI

On une autre France qui pense autrement que ce qu'on veut bien nous faire croire

EIN NAJAT BELKACEM!! - WALOU - WALOU

c'est bien de reconnaitre ses erreurs par conte

 

 

L'Obs Rue89

 

Tribune 31/01/2015 à 18h06

L’école après Charlie : on a mis le doigt dans un engrenage pervers

 

 

Steve Balboa | Professeur de philosophie

 

Tribune

 

C’est sans doute la première fois de ma carrière que je me sens inquiet, et peut-être même menacé, dans l’exercice de mon métier de professeur de philosophie. Par qui suis-je inquiété ?

 

Par des élèves, souvent présentés comme incultes et enfermés dans leurs préjugés ? Non, mes élèves sont ouverts à l’exercice de la pensée et du questionnement. Ils savent apprécier à sa juste valeur le travail qui est le mien, et qui consiste à les aider à exercer leur esprit critique, leur jugement rationnel, afin de combattre toute forme de croyance et de préjugé.

 

Qui donc est alors responsable de ce « sentiment d’insécurité » qui m’empêche d’exercer sereinement mon métier ? Etrangement, il s’agit des personnes qui sont précisément chargées de rendre l’exercice de mon métier possible : le ministère de l’Education nationale, ainsi que les rectorats.

 

Après les attentats des 7, 8 et 9 janvier, notre ministère et ses administrateurs ont brutalement pris conscience du fait que l’école n’était peut-être pas qu’un outil de formation technique des futurs travailleurs, mais qu’elle pouvait aussi, éventuellement, jouer un rôle dans le développement de l’homme et du citoyen.

 

J’ai un scoop pour Mme la ministre

 

Mme Vallaud-Belkacem et ses conseillers se sont soudainement écriés d’une seule voix :

 

 

« Il faut trouver des moyens d’inculquer aux élèves et aux professeurs (incompétents) les valeurs de la République ! Mettons en place des instruments qui leur permettent de réfléchir aux questions qui concernent la religion, l’Etat, la liberté, la laïcité… ! »

 

J’ai donc un scoop pour Mme la ministre : ces instruments existent déjà, cela s’appelle des « cours de philosophie ».

 

L’Etat, la société, la liberté, la religion, l’interprétation, la raison, la croyance, sont quelques-unes des notions traitées dans le programme de philosophie des classes terminales.

 

Plus généralement, il s’agit de thématiques traitées en classe, et sur lesquelles ont été formés sur plusieurs années d’études et de recherches tous les professeurs de sciences humaines, qu’il s’agisse de l’histoire-géographie et de l’éducation civique, des sciences économiques et sociales, ou de la philosophie.

 

Même si elle est extrêmement naïve, cette réaction de la part du ministère pourrait être intéressante si elle se soldait par de réels moyens permettant d’étendre et d’approfondir l’enseignement de la philosophie et des sciences humaines à l’école.

 

Comme face à une copie farfelue

 

Je suggère pour commencer de revenir sur toutes les restrictions avalisées par ce même ministère (quand le temps n’était pas encore au « sursaut républicain ») : la réduction des heures d’enseignement, les effectifs pléthoriques, la suppression des classes dédoublées, etc.

 

Mais, au lieu de cela, les mesures prises par le ministère présentent un tel degré de naïveté et d’incohérence que, comme face à certaines copies d’élèves particulièrement farfelues, le professeur de philosophie ne sait pas s’il doit rire ou pleurer.

 

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La ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve visitent une école de Pantin (Seine-Saint-Denis) pour la journée de la Laïcité, le 9 décembre 2014 (PATRICK KOVARIK/AFP)

 

Commençons par la dimension comique de ces décisions. Mme Vallaud-Belkacem l’a annoncé cette semaine : tous les enseignants du primaire au lycée seront « formés » (sic), pendant deux jours (sic), à la laïcité (sic).

 

320 000 professeurs seront concernés cette année, les autres, l’année prochaine (si « l’effet de com’ » est toujours rentable à ce moment-là, évidemment).

 

La ministre a précisé, je la cite, que « 1 000 formateurs seront spécialement formés » afin de mener cette tâche à bien.

 

Récapitulons : pour former leurs élèves aux questions actuelles sur la laïcité, les professeurs seront donc formés par des formateurs, eux-mêmes formés pour y répondre.

 

Qui sont ces formateurs ? Par qui seront-ils eux-mêmes formatés, euh, je veux dire formés ? Personne n’en sait rien. On imagine aisément à quoi ressembleront ces « formations à la laïcité » : un PowerPoint énonçant des « points de compétences du fonctionnaire de la République », à lire et à apprendre par cœur, pour pouvoir les réciter en cas d’inspection.

 

Du questionnement plutôt qu’un PowerPoint

 

Au-delà de son côté comique, cette annonce est révélatrice de la manière dont les administrateurs de l’Education nationale envisagent la question de la laïcité et, plus généralement, toutes les problématiques républicaines.

 

Il s’agit pour eux d’un certain nombre de « valeurs », c’est-à-dire de doctrines, d’idées toutes faites, à inculquer aux fonctionnaires, chargés ensuite de les inséminer de façon univoque et droite à nos charmantes têtes blondes.

 

Ce faisant, nous transformons les idées républicaines en croyances, destinées à combattre d’autres croyances, jugées « antirépublicaines ».

 

Mais la République n’est pas une croyance. La première qualité d’un citoyen républicain n’est pas de savoir « marcher au pas », mais d’être un individu rationnel, capable de déterminer de façon autonome les actions qui favorisent le bien commun. Et ce ne sont pas les PowerPoint, mais le questionnement philosophique, ainsi que la culture et le raisonnement scientifiques, qui permettent d’y parvenir.

 

Venons-en maintenant au côté tragique des mesures ministérielles. Il est désormais possible, sur simple dénonciation, et sans avoir à fournir de preuve, de condamner n’importe quel acteur de l’école, enfant ou professeur, pour « apologie du terrorisme » (il m’est toujours difficile, en écrivant ces lignes, d’admettre que l’école publique, pour laquelle je travaille, soit capable de telles ignominies).

 

Plusieurs enfants et adolescents ont déjà été entendus au commissariat pour « apologie du terrorisme », et un professeur de philosophie de Poitiers a récemment été condamné à quatre mois de suspension dans l’exercice de ses fonctions pour la même raison.

 

S’agit-il d’un gourou extrémiste déguisé en prof, et qui appelait ses élèves à la guerre sainte ? Non, c’est un professeur de philosophie, impliqué dans la promotion de la philosophie dans sa ville, et auteur de textes parfaitement rationnels (cf. son site Chazerans.fr).

 

L’autre ironie de l’après-Charlie

 

Que lui est-il reproché ? Personne n’en sait rien. Le rectorat, sur dénonciation d’un parent d’élève, l’accuse d’avoir « tenu des propos déplacés en cours », et le met à pied sans même prendre la peine de préciser la nature de ces propos.

 

Peut-on faire plus insultant ? N’importe quel débat sur l’origine du fanatisme religieux (j’en ai moi-même organisé dans toutes mes classes, comme nombre de mes collègues) peut être interprété par un parent d’élève (qui n’était pas présent au moment du cours) comme une tentative de justification, voire d’apologie, du terrorisme.

 

Nous avons mis les doigts dans un engrenage particulièrement pervers. Ce fut déjà hautement pervers d’utiliser les caricatures de Charb, de Cabu et des autres comme l’étendard du patriotisme le plus simpliste et le plus « beauf », ce n’est pas non plus la moindre des ironies que de « mettre à pied » un professeur de philosophie au nom de la liberté d’expression et des valeurs républicaines.

 

Le recteur de l’académie de Poitiers, qui a visiblement la gâchette facile, a déclaré qu’il fallait de toute urgence « éloigner M. Chazerans de ses élèves ».

 

Je vous laisse apprécier le degré d’humiliation que contiennent ces propos, destinés à quelqu’un qui aura très probablement plus apporté à la formation citoyenne de ses élèves que ce cher recteur, derrière son bureau.

 

Pour mêler le tragique au comique, je propose qu’on accuse M. Chazerans de « pervertir la jeunesse » et « d’inventer de nouveaux dieux », et qu’on le condamne à boire la cigüe.

 

 

Aller plus loin

 

Sur Rue89

A 8 ans au commissariat : le retour de l’école-caserne

 

Sur Rue89

Après les attentats, l’école mise au pas

 

Sur Rue89

« Charlie, ils l’ont bien cherché » : le « témoignage » choc était inventé

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À vous !

 

11 commentaires

sélectionnés

M-Ste

Entretenue - Epectasienne

Mais puisqu’on vous dit qu’il faut unanimement être Charlie épicétou, vous le faites exprès de ne pas vouloir comprendre.

Si nos ministres voulaient réellement former des citoyens grâce à l’école, ils ne passeraient pas longtemps à rogner les programmes d’histoire, supprimer les cours d’éducation civique, supprimer le nombre de professeurs, et surtout, ils inculqueraient que l’école n’est pas « tout » et qu’il faut savoir se former l’esprit ailleurs.

Un petit exemple : l’autre jour, j’ai acheté 4 bouquins en librairie, et un « ami » m’a demandé ce que j’avais acheté, je lui montre, et il me sort « Ha, on dirait des trucs qu’on nous forçait à lire à l’école, ça donne pas envie. »

Voilà où on en est : l’école - et tout ce qu’on y apprend - est vue comme une contrainte superfétatoire.

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manoeuvre

desespere

« ...mes élèves sont ouverts à l’exercice de la pensée et du questionnement. Ils savent apprécier à sa juste valeur le travail qui est le mien, et qui consiste à les aider à exercer leur esprit critique, leur jugement rationnel, afin de combattre toute forme de croyance et de préjugé. »

Vous vous présentez comme prof de philo. Je m’interroge sur la connaissance que vous avez de certains élèves en formation professionnelle dans certains lycées de certaines zones.

Moi même, prof dans un lycée de centre ville universitaire avec classes préparatoires, je peux que souscrire à ce que vous dites quant à vos/nos élèves.

Les échanges que j’ai eu avec des collègues de lycées professionnels de banlieue traduisent un point de vue différent.

Je suis cependant par ailleurs tout à fait d’accord avec le reste de votre billet.

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U. g.

Assis

L’EN redécouvre sa 1ère mission, c’est pitoyable. Comme le dit l’auteur, elle veut, je ne dirai pas voulait, des futurs travailleurs soumis et sans esprit critique. Surtout pas.

En classe de sciences économiques et sociales, faute d’horaires suffisants, les parties concernant la citoyenneté, l’espace public/privé ont été purement supprimées.

Réfléchir au lycée ? ! Depuis quand ? Les ministres, les recteurs et les chefs d’établissement veulent des techniciens, ni plus ni moins.

Les profs qui veulent enseigner des connaissances et faire réfléchir ne sont pas les mieux vus ni les plus appréciés, sauf si cela est contrebalancé par des foutaises de sorties et d’utilisation du numérique. Faut soigner la vitrine.

Bien sûr, les profs sont des incultes qui détestent leurs élèves.

On n’est pas sorti des ronces, merde.

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Oli DE

Cet article n’est pas honnête : vous idéalisez votre matière.

Tant moi-même (il y a 40 ans, certes) que mes 3 enfants (tout récemment) avons appris, à nos dépens, que pour obtenir de bonnes notes en philo, il fallait articuler les concepts appris en cours en citant leurs auteurs, et ne jamais, au grand jamais, donner son avis personnel qui n’intéresse personne.

Le bon élève est celui qui répète ce que le prof veut qu’il dise.

Alors pour la formation à l’esprit critique, vous repasserez.

Et dans ce contexte, il est parfaitement normal que le Ministère vous traite comme vous traitez vos élèves : vous êtes prié de répéter ce que celui qui vous paie veut que vous disiez.

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step

J’ai manifesté contre le terrorisme, et affirmé publiquement mon soutien aux victimes (toutes les victimes). J’ai même acheté Charlie hebdo, moi qu’il ne faisait plus beaucoup rire ces dernières années... Et au final, c’est l’État français et ses dérives actuelles qui me font le plus peur aujourd’hui !

Entendre une ministre (et qui plus est de l’Education Nationale !) affirmer qu’il « y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves », c’est sidérant ! Qu’elle ajoute que, de la part de ces jeunes, des « questions nous sont insupportables », c’est atterrant. Alors que le métier de professeur (et aussi celui d’adulte), c’est de susciter des questions, d’inciter à y réfléchir ensemble, et d’apporter à des jeunes en recherche de dialogue, même sous le masque de la provocation, même s’ils sont parfois un peu perdus, des éléments de réponse.

Comment ces politiciens ne le voient-ils pas ? OK, ils le font juste exprès, de ne pas le voir... Pour de sombres motivations.

Bravo, donc, pour ce papier courageux. Eh oui, pour un enseignant, le signer de son nom, avec tous ces délateurs aux aguets, c’est désormais prendre un vrai risque... (Quelle misère !).

Rassurez-vous, cependant, cher professeur de philosophie : nous sommes de très nombreux « Charlie » (juste au sens de citoyens solidaires et vigilants) à penser comme vous.

Et si ça vaut le coup de prendre des risques contre le terrorisme, mais aussi de continuer à parler sans se laisser intimider par des médiocres, c’est justement pour défendre ce que ce que ces criminels – et ceux qui s’en font, délibérément ou par sottise, les complices – détestent le plus : la liberté d’expression !

Ils ont hypocritement prétendus « être Charlie », ces politiciens qui rêvent d’un Patriot Act à la française les mettant à l’abri des critiques des citoyens... C’est qu’ils n’ont pas souvent dû lire Charlie hebdo ! Surtout celui de notre jeunesse, celui de la grande époque...

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p.

Le privé autant que possible (...)

« Au-delà de son côté comique, cette annonce est révélatrice de la manière dont les administrateurs de l’Education nationale envisagent la question de la laïcité »

► Mais ne vous arrêtez pas au problème de la laïcité, Monsieur le professeur..

Vous avancez le coté pitoyable, inadéquat, pyramidal de la mise en oeuvre des injonctions pédagogiques de votre ministère, et de la pertinence même de ces injonctions..

Alors que la compétence existe au sein de l’Education Nationale, elle s’appelle l’équipe des enseignants..

Oui, l’équipe, pas seulement l’enseignant, mais l’équi à laquelle il appartient au sein de s on école..

Equipe qui aurait les compétences pour établir un prijet d’école (un vrai), projet générant des objectifs (des vrais)

avec une équipe d’enseignants gérée sur site,

avec les recrutements, les remerciements effectués par la direction même de l’école (direction hiérarchique ou collégiale)

Alors que, alors que.. avouez-le donc, Monsieur le professeur, vous ne voulez rien de tout ça.. vous voulez demeurer tel un électron libre, sans aucune hiérarchie, sinon celle d’un inspecteur que vous croisez tous les 3 ans, et qui, la porte de sa classe fermée fait ce qui lui semble.. le meilleur comme le pire... et avec un directeur qui vous distribue les horaires et les bouts de craie mais sans jamais n’avoir rien à dire sur votre travail..

eh oui, Monsieur le professeur, vous voulez tout et son contraire..

vous voulez une gestion étatique.. et vous en critiquez l’exercice...

Vous subissez, l’école subit les conséquences, la lourdeur, l’inertie, l’ineptie de cette gestion étatique..

Parce que, avouez le donc, que la seule perspective de mise en indépendance de chaque établissement scolaire,

avec gestion des personnes, du budget in site,

ça vous jetterait dans la rue avec manifs syndicales monstrueuses..

alors continuez donc... à exercer dans l’école la plus ringarde, la plus étatique des pays occidentaux... et poussez une gueulante de temps en temps.. mais pas trop fort.. afin que rien de fondamental ne change...

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McR répond à step.

Taggeur

« Rassurez-vous, cependant, cher professeur de philosophie : nous sommes de très nombreux “ Charlie ” (juste au sens de citoyens solidaires et vigilants) à penser comme vous. »

Et tout autant de « non-Charlie », tout autant solidaires, citoyens et vigilants, mais juste moins « encartés »

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P.

Lectrice : -)

Merci Steve Balboa pour cet article.

Ce que semble ignorer Mme V-B, c’est que l’école (au sens large, primaire & secondaire) fait déjà son boulot, et travaille chaque jour sur l’éthique, la citoyenneté, la laïcité. De la maternelle au lycée, l’école rebondit à chaque instant de la VIE des élèves pour amener discussion, réflexion, valeurs laïques et humanistes :

« Il m’a piqué mon stylo »

« Océane a le cancer, est-ce qu’elle peut garder son foulard en labo d’SVT ? »

« J’ai pas compris la consigne de l’exercice 2, m’sieur »

« Arthur est homosexuel, les potes du basket se foutent de lui »

« On manque de pistes cyclables pour venir en cours »

« Anaïs se fait cogner par son père »

« Thomas a insulté la mère de Kevin hier soir »

« Est-ce qu’on doit vraiment penser comme nos parents ? »

« Ils ont tué Charlie »

etc etc etc

Tous ces moments de discussion aident les enfants et les jeunes à trouver des repères. Au lycée, les cours de philo sont de vraies bouffées d’air, qui permettent d’aller encore plus loin.

Mais l’école n’a pas besoin d’injonctions supplémentaires. Elle a besoin de l’aide de la société.

Inculquer l’exemplarité quand la société n’essaie pas de l’être, quel sens cela peut avoir ?

Et si les médias, les politiques et les parents devenaient de vrais partenaires de l’école, en se montrant aussi exemplaires que possible ?

Je ne prône pas le « tout parfait », attention ! Juste un sens plus aigü des responsabilités de chacun.

Tant que la société ne respectera qu’approximativement les valeurs qu’elle demande à l’école de transmettre, toutes ces « bonnes idées » ne seront que des effets d’annonce, et de l’auto-satisfaction mal placée.

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8

â

al. répond à moc.

exoplanète en aller simple

et puis, les ouvrages relevant de cette matière mis à part, n’oublions pas ceux qui en contiennent l’exprimant avec art : les poèmes

O moi ! O la vie ! Les questions sur ces sujets qui me hantent,

Les cortèges sans fin d’incroyants, les villes peuplées de sots,

Moi-même qui constamment me fais des reproches, (car qui est plus sot que moi et qui plus incroyant ?)

Les yeux qui vainement réclament la lumière, les buts méprisables, la lutte sans cesse recommencée,

Les pitoyables résultats de tout cela, les foules harassées et sordides que je vois autour de moi,

Les années vides et inutiles de la vie des autres, des autres à qui je suis indissolublement lié,

La question, O moi ! si triste et qui me hante – qu’y a-t-il de bon dans tout cela, O moi, O la vie ?

Réponse :

Que tu es ici – que la vie existe et l’identité,

Que le puissant spectacle se poursuit et que tu peux y apporter tes vers.

Walt Whitman - Feuilles d’herbe (1872)

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3

 

p.

Chroniqueur placide.

L’éducation nationale, son administration et son ministère sont le reflet exact de ceux qui ont défilés pour Je suis Charlie, tout le monde est d’accord pour entreprendre quelque chose mais pas pour les mêmes raisons et en plus quelquefois pour des raisons totalement opposées.

Ce brave professeur Balboa, tire la couverture à lui en prônant les cours de philosophie alors que cette matière n’est pas enseignée en primaire et au collège, d’autres se réfugient dans la neutralité voir dans la frilosité du silence quand ils ne se retranchent pas derrière le principal ou la police et quand le ministère propose une aide et un soutien , certain y voit matière à rigoler. bref, c’est le bordel organisé, rien de bien nouveau.

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Soyez communistes .

Embrasseur de teubé

 

L’Oulipo, l’Ouvroir de littérature potentielle, vous invite à la lecture

« C’est en écrivant

qu’on devient écriveron »

(Raymond Queneau)

L’ouvroir était un atelier paroissial où les dames patronesses tricotaient pour les pauvres.

L’Oulipo, « l’ouvroir de littérature potentielle », est une commission du Collège de Pataphysique, créée en 1960, par François Le Lionnais et Raymond Queneau. Le mot « Oulipo » a été trouvé par Albert-Marie Schmidt. On y élabore une littérature potentielle (expérimentale), des formes et des structures nouvelles. Les « oulipotes » (Jean Lescure) inventent des règles liées à la langue, à la versification, à la construction narrative, car pour eux, la contrainte, « une gêne exquise » (Paul Valéry), c’est la liberté.

On cultive les règles ludiques et les structures mathématiques : Ode à la ligne 29 (des bus parisiens), par Jacques Roubaud.

Le palindrome (qu’on lit de droite à gauche) :

« Elu par cette crapule » (Marcel Duchamp)

« Ce repère, Pérec » (Luc Etienne)

La méthode S+7, inventée par J. Lescure : on remplace un mot par le 7e qui le suit dans un dictionnaire. La Cigale et la Fourmi devient La Cimaise et la Fraction :

La cimaise ayant chaponné tout l’éternueur<

Se tuba fort dépurative quand la bixacée fut verdie » (Queneau)

Le lipogramme (disparition d’une voyelle) :

La Disparition de Georges Pérec est le plus long lipogramme jamais écrit : 300 pages « sans e » (« sans eux », sans ses parents, disparus pendant la guerre). Le roman est une oulibiographie : la disparition de la voyelle est une métaphore de la Shoa : « Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon » etc.

Le lipogramme monovocalique :

What a Man : « Par Allah, t’as pas la baraka ! cracha Max. Par Satan ! bava Andras ; ça barda, ça castagna, ça alla mal. Max planta sa navaja dans l’avant-bras d’Andras » etc. (Pérec)

Le tautogramme (texte dont tous les mots commencent par la même lettre) :

« ça commence comme ça. Certaines calomnies circulaient concernant cinq conseillers civils coloniaux : contrats commerciaux complaisamment conclus, collaborateurs congédiés » etc. (Pérec)

Le pangramme (phrase comportant toutes les lettres de l’alphabet) :

« Portons dix bons whiskys à l’avocat goujat qui fumait au zoo » (La Disparition, chapitre 6).

La poésie combinatoire :

100 000 milliards de poèmes, de Raymond Queneau, est composé de 10 sonnets aux alexandrins permutables. Le poète utilise la combinatoire exponentielle des vers : il y a 100 000 milliards de combinaison possibles.

« Nous sommes des rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir » (Raymond Queneau)

♥ Exposition « Oulipo, la littérature en jeu(x) », Bibliothèque de l’Arsenal, jusqu’au 15 février, Du mardi au dimanche 12h-19 h. 1 rue Sully 75004 Paris (M°Bastille)

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