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Elghifari

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Posts posted by Elghifari

  1. On 12/05/2023 at 16:53, Ikardi said:

    Walalh lokane wahd ou wahda vient faire une pagaille sur le forum , nous allons voir bcp qui vont sortir de leur hibernation 😄

    Oui, j'ai hiberné. Le froid m'avait esquinté. Je vis au Sahara. La canicule est venue pour s'opposer à mes mouvements de sortir de mon hibernation. La glace a fondu. Je peux enfin bouger. Les prix qui flambent et les pénuries (bizarres) viennent semer l'inquiétude et des questions restées sans réponses. Allah yahdihoum... fine machi biya ya khouya? La célèbre chanson de Nass el ghiwane si je ne me trompe pas!! Qui peut répondre à ma question suivante? Pourquoi la classe ouvrière algérienne tarde à (re) fonder son parti politique?

  2. قالها زيغوت يوسف. كما كان للشيوعيين الجزائريين شكوك حول مضمون الاستقلال لأنهم قالوا: إن ثورة التحرير التي تقودها البرجوازية الصغيرة لن تحقق الاستقلال الحقيقي لأن هذه البرجوازية مرتبطة بإمبريالية الرأسمالية لأنها حلمت أن تحل محل المستعمرون الفرنسيون. هل أدركت حلمها؟

     

     

    Vidéo :

     

     

  3. Peuples et minorités MÉDIAS > POLITIQUES > ZAOUIA MERIEM-BENZIANE > 11 DÉCEMBRE 2019

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    Alger, 22 novembre 2019. — 40e marche du vendredi pour le Hirak. Au premier plan, Zoubida Assoul, présidente du l’Union pour le changement et le progrès (UCP) brandit le carton « Non au vote ».
    Ryad Kramdi/AFP
     

    28 novembre, place Maurice Audin à Alger : des femmes se rassemblent, pour la plupart des mères et des proches de détenus politiques. D’autres personnes essaient de les rejoindre. Mais des dizaines de policiers quadrillent la place. Ils repoussent les manifestants qui se dispersent en réclamant la libération des prisonniers et en s’opposant aux élections prévues le 12 décembre. La foule s’indigne. « Vous méprisez le peuple », « Algérie libre et démocratique », « Libérez nos enfants, ils n’ont pas vendu de la cocaïne », « Nous n’allons pas voter ce 12 décembre », rapporte le site Liberté-Algérie.

    Chaque manifestation, chaque initiative s’attire désormais les foudres de l’armée. Cibles de choix depuis l’annonce en juin dernier par Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, de l’interdiction de tous les drapeaux à l’exception de l’emblème national, des dizaines de manifestants portant le drapeau amazigh ont été arrêtés. Pourtant, l’amazighité est reconnue par la Constitution composante de l’identité nationale depuis 1996, et l’amazigh comme langue nationale depuis 2002. « Ils ont divisé pour mieux régner… Nous, on est tous unis maintenant », s’indigne une banquière croisée dans une marche du vendredi à Alger. « On est tous berbères. Il n’y a pas d’Arabes. Les Arabes, ils sont dans les pays du Golfe ».

    RÉACTIVER LES DIVISIONS LINGUISTIQUES

    Quelles que soient leurs cultures ou leurs origines sociales, les Algériens demandent la chute du régime corrompu, un État de droit et une justice indépendante. La population refuse en bloc l’élection du 12 décembre, car à la tête de l’État sont toujours présents des piliers de l’ancien système Bouteflika. Le premier ministre Noureddine Bedoui a été ministre de l’intérieur, en charge des élections, donc des fraudes. En Kabylie, de nombreux maires refusent même d’organiser l’élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain.

    Vingt-et-une personnes ont été condamnées le 12 novembre 2019 pour avoir brandi un drapeau amazigh dans les manifestations à un an de prison dont six mois fermes et à une amende de 30 000 dinars (226 euros) par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Cette condamnation apparait très sévère au regard des faits. D’ailleurs, dès le lendemain, le tribunal de Bab Al-Oued a relâché cinq prévenus, l’« atteinte à l’intégrité du territoire » n’étant pas constituée, comme pour un autre prévenu jugé à Annaba le 6 août qui a été lui aussi acquitté. Selon le tribunal, le verdict est différent pour les mêmes faits, signe que les juges hésitent sur la stratégie à adopter.

    DES PERSONNALITÉS HISTORIQUES JETÉES EN PRISON

    Des figures respectées de la société qui se sont exprimées publiquement pour soutenir le Hirak ont aussi été arrêtées, comme le commandant Lakhdar Bouregaa ou le général Hocine Benhadid. Les deux hommes ont critiqué ouvertement le chef d’état-major et la corruption des dirigeants actuels. Ils se sont adressés directement à Ahmed Gaïd Salah ; le commandant Bouregaa, dans une vidéo, et le général Benhadid, dans une lettre ouverte.

    Être une figure historique de la guerre d’indépendance n’a pas rendu Lakhdar Bouregaa intouchable. Pourtant, il s’est engagé dès 1956 dans l’Armée de libération nationale (ALN). Il a fini au grade de commandant de la wilaya 4. Ensuite, il s’est opposé à Houari Boumediene et à son clan. Il a été emprisonné de 1967 à 1975. Quant à Hocine Benhadid, il est l’un des rares généraux à avoir démissionné pendant la « décennie noire », en 1996. Il s’est opposé au quatrième mandat d’Abdelaziz Bouteflika en 2014. Après une interview à Radio M, dans laquelle il critiquait déjà Saïd Bouteflika et Ahmed Gaïd Salah, il est arrêté le 30 septembre 2015 et emprisonné jusqu’en 2016.

    Ces deux hommes paient cher leur liberté de paroles et leur engagement dans le Hirak. Ils sont incarcérés et accusés de « porter atteinte au moral de l’armée » et d’« attenter à la sécurité de l’État ». La peine encourue peut aller de 5 à 10 ans de prison. Ces arrestations ont des conséquences dramatiques. La santé de Lakhdar Bouregaa, âgé de 86 ans, et celle du général Benhadid, âgé de 73 ans, se détériorent en prison. Lakhdar Bouregaa a été récemment hospitalisé et opéré d’urgence.

    DES FIGURES DU MOUVEMENT DE RÉVOLTE ARRÊTÉES

    Dans ce durcissement du pouvoir contre les manifestants, une étape supplémentaire a été franchie avec l’arrestation en septembre de plusieurs figures du Hirak, dont Karim Tabbou, porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS), Fodil Boumala, ancien journaliste de l’Établissement national de télévision (ENTV), politologue et activiste, et Samir Benlarbi, militant politique. Les trois hommes ont en commun d’avoir été très impliqués dans le mouvement de révolte et d’être de plus en plus populaires, ce qui semblerait faire peur au régime.

    Karim Tabbou est député et a été le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) qu’il a quitté en 2012. Il a créé ensuite son propre parti, l’UDS, toujours non agréé depuis l’ère Bouteflika. Le député a été arrêté à son domicile le 11 septembre 2019 et inculpé d’« atteinte au moral de l’armée ». Libéré le 25 septembre, il est arrêté de nouveau chez lui le 26 septembre.

    Deux militants du Rassemblement actions jeunesse (RAJ), Karim Boutata et Ahcène Kadi, ont été incarcérés. Le 10 octobre, c’est au tour du président de ce mouvement, Abdelouahab Fersaoui, d’être arrêté. Le RAJ, association de sensibilisation à la citoyenneté des jeunes agrée depuis 1993, est particulièrement visé pour son activisme dans le Hirak. Ses dirigeants sont très présents sur les réseaux sociaux et dans les médias indépendants. Ils dénoncent les dérives du pouvoir, demandent la chute du système, et refusent l’élection présidentielle dans ces conditions.

    LES JOURNALISTES DANS LE COLLIMATEUR

    Les pressions sur les journalistes s’accroissent aussi. Elles sont multiformes : des suspensions de journalistes, des arrestations, des émissions arrêtées, des sites bloqués. Aucune pluralité n’est tolérée à la télévision publique, qui retransmet les discours hebdomadaires du chef d’état-major. Au début du Hirak, en février et en mars, des journalistes de la télévision avaient organisé des sit-in devant le siège de l’ENTV pour dénoncer la censure à l’œuvre dans la couverture des événements. Ils réclamaient la liberté d’expression. Mais leurs espoirs de libération des médias ont été douchés. Certains ont vu leurs émissions suspendues, comme celle de débats politiques, au ton libre, de la journaliste Nahla Bekralas sur la radio Chaine 3 (radio publique francophone) et d’autres ont même subi des sanctions administratives.

    Dans la presse privée, l’accès aux sites d’information indépendants en ligne est régulièrement coupé sur le territoire algérien. C’est le cas de TSA qui subit depuis le 12 juin des coupures par intermittence. Le site Interlignes est quant à lui bloqué depuis fin juillet en continu.

    La télévision d’opposition Al-Magharibia soutenue par le Qatar a été suspendue d’émission par l’opérateur satellitaire Eutelsat depuis le 15 octobre. Elle a réussi à diffuser quelques heures seulement en prenant le nom d’« Hirak TV ». La chaîne, basée à Londres et Paris, est régie par le droit britannique. Pourtant, l’État algérien a porté plainte auprès d’Eutelsat et a obtenu l’interdiction de diffusion. Quatre journalistes du journal Le Temps d’Algérie sont suspendus en novembre pour avoir eu l’audace de critiquer la une de leur journal : « Unanimité sur la nécessité de voter en masse ».

    Les arrestations se multiplient. Saïd Boudour, journaliste indépendant et militant de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a été arrêté le 6 octobre. Le lendemain, le tribunal d’Oran le place en liberté provisoire. Il est à nouveau arrêté le 15 octobre. Autre exemple, selon Reporters sans frontières : « Sofiane Merrakchi journaliste et correspondant de la chaîne Al-Mayadeen mais aussi producteur pour plusieurs chaînes étrangères dont France 24 et RT en Algérie a été arrêté le dimanche 22 septembre par la gendarmerie ». Adel Azeb El-Cheikh, de la radio Oued Souf, a subi le même sort. Ces trois journalistes ainsi qu’Abdelmounji Khelladi sont toujours en prison. D’autres, comme Mustapha Bendjema, rédacteur en chef du journal Le Provincial d’Annaba, ont écopé d’une interdiction de sortie du territoire national.

    Les journalistes algériens sont à bout à cause des pressions qu’ils subissent, mais ils s’organisent. Deux réunions se sont tenues le 9 et le 14 novembre pour réfléchir à des actions et un communiqué titré « Le cri des journalistes contre la répression et l’arbitraire et pour les libertés » a été signé par plus de 160 journalistes. Ils dénoncent les arrestations et les pressions subies : « Nous condamnons avec vigueur l’escalade des atteintes graves aux femmes et aux hommes de la profession et du harcèlement systématique des médias dans les secteurs public et privé et contre la presse électronique ».

    HARCÈLEMENT CONTRE LES ÉTUDIANTS

    Les étudiants ont été le fer de lance du mouvement. Ils défilent dans les rues d’Alger tous les mardis, moins nombreux actuellement en raison de la reprise des cours à l’université. Une étudiante de 22 ans, Yasmine Dahmani, arrêtée le 17 septembre pour avoir défilé avec une pancarte dénonçant « la corruption de la bande » est détenue depuis à la prison d’El-Harrach d’Alger. Devenue un symbole des prisonniers politiques, sa photo est brandie dans les manifestations du mardi et du vendredi.

    Le 8 octobre, le pouvoir a tenté de dissuader définitivement les étudiants de marcher dans les rues d’Alger en bloquant les accès qui mènent à la Grande Poste, lieu emblématique de la contestation. Ce fut un échec, les manifestants étaient encore plus nombreux la semaine suivante.

    Face à ces arrestations arbitraires, les citoyens s’organisent. La création du Comité national de libération des détenus (CNLD) en est le signe. Son objectif est de soutenir les détenus d’opinion et politiques ainsi que leurs familles. Une page Facebook permet d’informer en temps réel des arrestations et appelle à des sit-in devant les tribunaux. Les Algériens se mobilisent et inventent de nouveaux modes d’action, et reprennent ainsi le pouvoir sur l’espace public.

    « PAS D’ÉLECTIONS AVEC LA BANDE MAFIEUSE »

    Chaque vendredi, à Alger et dans d’autres villes, des manifestants reprennent ce slogan : « Ma kach al intikhabt maa al isabat », (« il n’y a pas d’élections avec la bande mafieuse »). Or ces arrestations sont le signe que le pouvoir est fébrile. Il souhaite absolument imposer une élection présidentielle le 12 décembre. Après avoir arrêté de simples citoyens portant le drapeau amazigh, il essaie de faire taire les voix dissonantes, celles des activistes et des journalistes.

    Les cinq candidats sont tous d’anciens responsables politiques du système Bouteflika, et rencontrent l’hostilité de la population lors de leurs déplacements et meetings. À Bouira, des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté et des grenades lacrymogènes tirées lors de la visite d’Ali Benflis le 27 novembre. Le candidat, attendu pour 15 h à la Maison de la culture a dû changer de lieu et tenir meeting dans une salle du siège de la wilaya presque vide, selon le site TSA.

    Si les élections parviennent à se tenir, le président de la République élu ne sera pas légitime et il est fort probable que le Hirak continue. La libération des prisonniers politiques et la fin de la répression seront nécessaires pour trouver une sortie de crise.

    ZAOUIA MERIEM-BENZIANE
    Journaliste indépendante, étudiante en master 2 à l’université Sorbonne Nouvelle, ancienne cheffe de projet à la Ligue de… (suit)

    Source : ORIENT XXI

  4. La déclaration de la FSM a l'occasion du 1er mai 2023 énuméré, entre autres, les actions malfaisantes au progrès dont celle de la privatisation et du respect du droit syndical. Dans notre pays, les privatisations ne s'arrêtent pas et le droit à la grève est quasi interdit par la nouvelle loi liberticide. Je me demande pourquoi le parti politique de la classe ouvrière algérienne n'a pas été reconstruit ? Ce manque laisse la voie libre au régime capitaliste compradore de notre pays? Il continue à massacrer notre économie et à priver les classes moyennes et populaires de libertés et de droit d'expression?

  5. La FSM dénonce, entre autres, les privatisations et aussi les atteintes au droit syndical. 

    L'Algérie ne respecte pas ces deux points importants.

    On voit bien les ravages de la privatisation dans notre pays, mais, le régime algerien persiste à livrer nos entreprises et nos richesses au privé algérien et étranger. 

    Le droit syndical vient d'être touché par une loi qui a ignoré les syndicats. 

    Donc, notre régime est à la remorque du capitalisme occidental? Et n'aime pas du tout la classe ouvrière ? 

  6. 25 Apr 2023


    La Fédération Syndicale Mondiale, la voix militante et de classe qui représente 105 millions de travailleurs qui vivent, travaillent et luttent dans 133 pays des 5 continents, honore le 137ème anniversaire de la lutte des travailleurs migrants à Chicago en 1886 qui a constitué un jalon importante de la classe ouvrière et un phare lumineux pour les luttes d’aujourd’hui et de demain, pour un travail stable avec de droits, la sécurité sociale, la santé et l’éducation publiques et universelles gratuites, une vie dans la dignité.


    Aujourd’hui, la crise du capitalisme s’aggrave partout dans le monde, entraînant la violation ouverte des droits démocratiques et syndicaux, la détérioration des conditions de travail et de vie, ainsi que l’aggravation dramatique des inégalités sociales, de la pauvreté et de l’exploitation. Le grand capital et ses représentants politiques ont utilisé le prétexte de la crise capitaliste sous toutes ses formes pour s’attaquer aux droits démocratiques et syndicaux les plus fondamentaux, comme le droit de grève, de manifestation et d’organisation. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour transférer les conséquences de la crise sur les épaules de la classe ouvrière, des retraités, des agriculteurs et de la partie la plus pauvre des travailleurs indépendants.


    L’augmentation incontrôlable des prix, en particulier des prix des produits de première nécessité, ainsi que la « pauvreté énergétique », est un autre moyen de réduire les salaires et de protéger et d’augmenter les profits, ce qui entraîne encore plus de pauvreté et une détérioration du niveau de vie des travailleurs. Une fois de plus, ils veulent que les peuples et les travailleurs paient pour leur crise. Mais les travailleurs ne sont pas disposés à payer la facture. Ce message est entendu haut et fort sur de plus en plus de lieux de travail, dans de plus en plus de pays.


    Les affiliés de la FSM, dans l’esprit militant du XVIIIe Congrès que nous avons tenu à Rome il y a un an, sont à l’avant-garde de ces luttes, exigeant la satisfaction des besoins contemporains des travailleurs à tous les niveaux : salaire, emploi, sécurité sociale, soins de santé, éducation, culture. Nous renforçons notre opposition à la privatisation et aux politiques anti-travail, nous nous tenons aux côtés de la femme travailleuse en lutte, celle qui souffre d’une double exploitation et qui se bat pour l’égalité des droits au travail, à la société et à la vie. Dans la même direction, nous poursuivons notre lutte en faveur des jeunes qui sont toujours les premières victimes de la crise capitaliste et des migrants qui sont exploités comme main-d’œuvre bon marché. Nous sommes solidaires des secteurs vulnérables de la classe ouvrière, exigeant des revenus dignes pour les travailleurs sous-employés, des emplois convenables pour les chômeurs et des pensions décentes pour les retraités.

    Nous renforçons nos actions militantes pour garantir que tous les droits et libertés du travail ainsi que les conventions soient mises en œuvre dans la pratique au lieu de rester des mots vides de sens.


     Ces luttes sont menées inébranlablement et sans relâche, malgré l’accentuation de la répression d’état et de l’autoritarisme, malheureusement avec la tolérance voire la coopération des dirigeants syndicaux qui ont capitulé ainsi que des syndicats jaunes qui s’alignent sur les ordres du capital.


    Outre les séquelles de la pandémie et de la crise économique, la bourgeoisie veut que la classe ouvrière paie également le prix de la guerre impérialiste des États-Unis, de l’OTAN et de l’UE avec la Russie en Ukraine. Nous réitérons notre ferme solidarité internationaliste avec les peuples qui souffrent.  Nous exigeons la fin de la guerre en Ukraine, l’élimination de toutes les guerres impérialistes, le désengagement et le démantèlement de l’OTAN et de toutes les coalitions militaires, ainsi que l’abolition des armes nucléaires. Nous intensifions notre lutte pour garantir le droit des peuples à vivre en paix et à déterminer librement et indépendamment leur présent et leur avenir.

     Nous luttons pour mettre un terme aux guerres économiques et aux sanctions qui servent à promouvoir les intérêts impérialistes étrangers dans des pays souverains et indépendants. Nous exigeons la fin immédiate des embargos criminels contre Cuba socialiste et du crime permanent contre le peuple palestinien.

    Nos armes les plus puissantes sont l’INTERNATIONALISME et la SOLIDARITÉ. Aucun travailleur ne doit se sentir seul.


    La FSM, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs 2023, transmet ses salutations chaleureuses, internationalistes, militantes et de classe à tous les travailleurs en lutte et à tous les syndicats militants qui mènent inlassablement et avec détermination la lutte quotidienne pour la dignité, pour la satisfaction des besoins contemporains de la classe ouvrière et des couches populaires. Nous intensifions nos actions communes dans tous les secteurs, dans tous les pays, sur tous les continents, pour l’émancipation de la classe ouvrière, pour satisfaire nos propres intérêts et besoins de classe, contre les causes profondes de la pauvreté, de la misère, des guerres et des réfugiés, pour construire une société juste centrée sur l’être humain, avec des conditions de vie et de travail dignes pour chaque être humain, une société libérée de la barbarie capitaliste et de l’exploitation de l’homme par l’homme.


    Nous appelons tous les affiliés et amis de la FSM à célébrer la Journée internationale des travailleurs sous les slogans et les bannières de la FSM :


    -La solidarité internationaliste : l’arme de la classe ouvrière
    -Nous refusons de payer pour leur crise  
    -Arrêter les blocus impérialistes et les guerres économiques


    Le Secrétariat
    source : https://www.wftucentral.org/declaration-de-la-fsm-sur-le-1er-mai-2023/?lang=fr

  7. Allah ne peut-être contre ses livres saints les Évangiles et la torah. Tu dis que les chrétiens et les juifs ont déformé les Évangiles et la Torah... mais, nous, musulmans, nous avons fait pire que de déformer : nous avons abandonné le Coran pour le remplacer par des mensonges de la sunna wahabite et celle des sultans et rois bassistes. Tu répètes ces mensonges hérités de l'islam déformé par ces rois et sultans de l'ère Abassie. L'islam vrai, celui du Coran, tu l'as remplacé par l'islam actuel qui nous est parvenu de l'ère Abassie. Les hadiths créés par les oulémas des rois abbassi ont remplacé le Coran. Tu nous déverses ces mensonges sans honte. Et tu te prétends musulman !!!

     

     

     

  8. Tu dis que les chrétiens ont modifié les Évangiles? Et que le Coran ne peut-être modifié ? 

    Mais, nous, musulmans, dans l'impossibilité de modifier le Coran, nous avons trouvé une astuce diabolique pour contourner le Coran, pour cela nous avons créé les hadiths !!! Donc, nous avons remplacé le Coran par les hadiths qui sont quasi totalement faux!! Que dis-tu de cette innovation بدعة diabolique, nous avons dépassé les chrétiens et les juifs en hypocrisie?? Ce que tu écris contre les religions chrétienne et juive, c'est pour cacher la diabolisation du Coran par nous les musulmans. Donc, nous avons dépassé en falsification et en hypocrisie les chrétiens et les juifs !!! ... Nous sommes les champions de l'hypocrisie et du mensonge !!!

    Ta sunna wahabite est mise à nue !!

    Comme tes semblables soi disant musulmans, vous attaquez le Coran au nom de la sunna et des hadiths!!!

    Le peau aux roses est découvert. Tu dois avoir honte de nous apporter ces mensonges de la sunna wahabite.

  9. Il y a 12 heures, KEYBOARDZAPPER said:

    Salut

    donc le coran dit que Jésus n'a jamais péché et toi tu veux en faire de lui un pécheur par n'importe quel moyen..( Al anbya ma3ssomine ou non !!!!! )

    d’ailleurs il n'insulte pas sa mère, il lui fait comprendre que ce n'est pas toi qui m'a envoyé faire ma mission sur terre, tout ce que j'ai a accomplir vient d'en haut.

     

    alors à moi de te poser une question que penses-tu du verset coranique ou allah insulte  en usant du terme bâtard....n'est-ce pas allah qui donne la vie ?n'est pas allah qui   crée ce ( batard ).

    N’obéis donc point aux négateurs qui aimeraient bien que tu sois accommodant avec eux, afin qu’ils le soient aussi avec toi. Et n’obéis à aucun jureur méprisable, détracteur médisant, hostile à tout acte charitable, agressif, scélérat, perfide et bâtard de surcroît; qui, se sentant pourvu de richesses et d’enfants,  s’écrie quand il entend réciter Nos versets : «Ce ne sont là que des fables qui remontent aux anciens !» À celui-là Nous ferons porter un jour sur le museau la marque de l’avilissement.

    (Saint-Coran, Sourate 68,8-16)

     

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    et ce verset ou allah en veut tellement à abu lahab qu'il lui a consacré toute une sourate...!

     

    si le coran existait dans le ciel avant la création...? alors allah a crée abu lahab juste pour que cette sourate trouve sa raison d’être...! ce qui veut dire que abu alhab se retrouve victime malgré lui...

     

    tu n'as toujours pas répond a ma question sur un autre topic...

     

    EST-CE QUE LE DJINS ( DEMONS ) ONT-ILS PARTICIPE A L'INSPIRATION DU CORAN...puisqu'ils ont leur sourate ou ils parlent tout le long du chapitre ?

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    « Ô Marie ! Allah t’a élue, t’a purifiée et t’a privilégiée par rapport à toutes les femmes du monde. »

     

    Donc  aisha, safwa, zained et toutes les autres .!!!!! sont tout en bas de l'échelle par rapport a marie !!!....

     

     

     

     

    Il faut voir les ravages de la sunna wahabite dans les pays arabes. Cet article fait partie du wahabisme qui cherche à créer la haine entre les gens en falsifiant les religions des musulmans, des chrétiens et des juifs.

  10. Le Coran, les Évangiles et la Torah sont des livres d'Allah, alors pourquoi essayer de les opposer les uns contre les autres?

    Le charlatan islamique veut créer la zizanie et nous détourner des choses essentielles dont la bidaa البدعة chez nous musulmans : les madhahib et les hadith dont la plupart sont faux?? Nos oulémas ou la plupart d'entre eux ont essayé de changer l'interprétation du Coran en faveur des sultans et rois; ce problème se poursuit jusqu'à ce jour. Les régimes arabes oppriment leurs peuples en utilisant ces oulémas et leurs dictrines pour maintenir les musulmans dans la soumission et l'arriération.

  11. Fabien Deglise

    16 février 2022

    Afrique

    C'est une tournure bien sombre que vient de prendre le Hirak, la révolution du sourire en Algérie qui appelle à la refondation démocratique du pays. À l'approche de son troisième anniversaire, ce mouvement populaire fait face depuis plusieurs mois à une répression sans précédent de la part du régime en place et à une explosion sévère des arrestations pour délit d'opinion.

     

    Mais ce durcissement face à cet appel inédit pour une modernisation politique du pays et pour la construction d'un réel État de droit n'arrivera pas à faire taire cette opposition, estiment plusieurs militants du Hirak, dont le mouvement a été coupé court par la pandémie en 2020. Ils attendent désormais la fin des restrictions sanitaires pour porter à nouveau leurs revendications dans les rues.

     

    « Aujourd'hui, la situation des droits de la personne, des libertés civiques et des droits démocratiques est pire en Algérie, et de loin, par rapport à février 2019 », soit le début du mouvement, résume à l'autre bout du fil le militant politique et fondateur du Rassemblement actions jeunesse (RAJ), Hakim Addad, joint par Le Devoir en France, où il s'est réfugié sous la menace d'un emprisonnement en Algérie.

     Le régime essaie par tous les moyens de faire taire cette opposition. Mais le problème, c'est que le Hirak n'est pas l'émanation de partis politiques. Il vient du peuple. Et une fois la pandémie terminée, ce mouvement citoyen va retrouver une manière de manifester pacifiquement pour exiger les transformations politiques, constitutionnelles et sociales qu'il n'a toujours pas obtenues », ajoute-t-il.

     

    C'est le 16 février 2019 que cette révolution dite du sourire — en raison du caractère festif et familial des marches hebdomadaires qu'il a fait naître dans les rues des villes d'Algérie — s'est amorcée dans la ville de Kherrata, en Kabylie, portée par une indignation soudaine que la jeunesse du pays a commencé à faire résonner dans les tribunes de stade de soccer du pays.

     

    La perspective d'un cinquième mandat de l'ex-président Abdelaziz Bouteflika, affaibli par la maladie, silencieux et absent, a déclenché ce vent de colère.

     

    Six jours plus tard, le 22 février, il soufflait sur Alger pour s'y maintenir chaque vendredi et sans relâche, jusqu'au début de la crise sanitaire liée à la COVID-19.

     

    Après avoir obtenu la démission de Bouteflika, en avril de cette année-là, le mouvement a maintenu sa pression sur le régime, réclamant la fin du pouvoir des militaires et l'entrée de l'Algérie dans une réelle ère démocratique. Il a également rejeté massivement les rendez-vous électoraux orchestrés par le pouvoir en place, les jugeant non conformes à ses aspirations.

     

    En décembre 2019, l'actuel président, Abdelmadjid Tebboune, a donc été élu alors que plus de 60 % de la population ne s'est pas présentée devant les urnes. Un an plus tard, le référendum sur la réforme de la Constitution du pays a été boycotté par plus de 76 % des électeurs, le taux de participation le plus bas dans l'histoire électorale du pays.

     

    Des droits attaqués

     

     

    « Le pouvoir a promis une Algérie du changement et une Algérie des libertés, laisse tomber, au téléphone, Saïd Salhi, vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH). Mais tout ça n'était qu'un mensonge. Nous assistons plutôt à des attaques contre les droits de base, comme le droit d'expression, de réunion, d'association, acquis » depuis les révoltes de 1988 qui ont appelé à la libéralisation du régime.

     

    « Les présidents de partis d'opposition font l'objet d'arrestation, d'emprisonnement, de menace, de harcèlement, ajoute-t-il. Pour la première fois, depuis le début du Hirak, nous avons dépassé le nombre des 300 prisonniers politiques. C'est un véritable régime de peur qui s'est installé. »

    Fin janvier, 40 de ces prisonniers détenus dans la prison d'El-Harrach à Alger ont d'ailleurs déclenché une grève de la faim pour dénoncer la violence de leur détention provisoire, qui s'étire dans l'attente de leur procès, et surtout l'absurdité des accusations auxquelles ils font face.

     

    En juin dernier, une réforme du Code pénal algérien a permis en effet au pouvoir en place d'assimiler à du « terrorisme » et à du « sabotage » tout appel à « changer le système de gouvernance par des moyens non conventionnels ». La mesure a été suivie par l'intensification de la répression des militants du Hirak, des membres d'associations politiques ou sociales, des journalistes — 14 poursuivis et 4 détenus à ce jour — ou encore de simples citoyens.

     

    « Nous avons perdu notre capacité à nous exprimer, dit Hakim Addad. Un simple post sur Instagram peut vous conduire en prison. » Lui a passé trois mois et demi en prison, après avoir été arrêté en octobre 2019 pour avoir milité au sein du RAJ en faveur du Hirak. Un geste qualifié « d'atteinte à la sûreté de l'État » par les autorités. En 2021, il a quitté le pays pour la France, afin d'éviter un autre emprisonnement.

     

    Confirmées par les avocats et les familles de détenus, ces grèves de la faim n'ont toutefois pas été « reconnues » par les autorités, qui en ont nié l'existence le 29 janvier dernier. Le régime a également menacé de poursuites toutes les personnes qui feraient circuler des informations allant à l'encontre de cette version des faits. « Le pouvoir et le système n'ont pas changé, assure Saïd Salhi. Il n'y a eu qu'un recyclage qui a maintenu le verrouillage du processus démocratique et la fermeture des espaces publics d'expression ». 

     

    L'opposition muselée

     

    La semaine dernière, Amnesty International a vertement dénoncé ce nouveau cycle de la répression en Algérie qui a conduit à la suspension « temporaire » du Parti socialiste des travailleurs (PST), un parti d'opposition soutenant le Hirak, mais également à la condamnation de Fethi Ghares, coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), une institution dans le paysage politique algérien. Il doit purger deux ans de prison pour « outrage à corps constitué » et diffusion d'informations pouvant « porter atteinte à l'intérêt national ». Son crime : avoir critiqué les autorités sur les réseaux sociaux, mais aussi lors d'une réunion politique au siège du parti en juin 2021.

     

    « Notre travail [à la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme] devient de plus en plus difficile et même dangereux, assure Saïd Salhi. J'ai été interpellé à deux reprises. On nous empêche de tenir des réunions dans nos bureaux. Nous vivons une pression continue et vivons dans l'incertitude et l'inquiétude à cause de notre travail et de nos idées. » Une pression qui s'accentue d'ailleurs à l'approche du 22 février, grande journée commémorative de la toute première marche du Hirak à Alger.

     

    Le gouvernement Tebboune cherche ainsi à réduire le potentiel de résurgence du mouvement, lors de cette journée qu'il a paradoxalement décrétée « journée nationale » en 2020 — à la veille de son premier anniversaire — dans une tentative d'asseoir son autorité et sa légitimité sur la base de ce mouvement. Sans succès.

     

    « Ce troisième anniversaire va se faire dans la peur, la déception et la désillusion, pas dans la fête, dit M. Salhi, car nous sommes toujours devant un mouvement inachevé qui n'a pas atteint ses objectifs. Mais le pouvoir n'a pas le droit de l'empêcher, car c'est un jour qui fait partie de l'histoire contemporaine de l'Algérie. »

     

    « Ce qui se passe actuellement est très inquiétant, mais il reste encore du positif », assure toutefois Hakim Addad, qui n'appelle à rien de moins qu'une mobilisation nationale et internationale pour obtenir la libération de détenus d'opinion en Algérie et réaffirmer les objectifs du Hirak face à un pouvoir qui tente de criminaliser ses aspirations

     

    Il salue au passage les militants de la diaspora algérienne, qui portent plus librement les revendications du mouvement, « particulièrement à Montréal », souligne-t-il.

     

    « Je sens que les Algériens croient encore très fort à la reprise du Hirak. Ils continuent à s'accrocher à leur rêve de liberté et de droit que des mois de prison et la répression n'arriveront jamais à effacer de la conscience collective. »

     

    Source : Le Devoir

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